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Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais

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MessageSujet: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyLun 3 Sep - 5:22

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver




    Des paniers.

    Plein de paniers. Trop de paniers. C’était un projet de Gavin. Depuis un moment déjà il préparait matériel, bois, cordes, pailles et ronces sans vraiment avoir donné de résultats, mais voilà, en revenant d’une chasse, je découvris la place du ‘’village’’ envahi de paniers : des gros, des petits, de rond, des carrés, des pleinement tresser, d’autres à peine constitués des arches principales.

    Le problème…- Car peu importe ce qu’il faisait, Gavin me donnait immanquablement l’impression de faire tout de travers- c’est qu’il y avait bien plus de paniers que de choses à mettre dedans. Ce que je lui fis tout de suite remarqué, lui reprochant subtilement qu’il devrait plutôt se concentrer à contribuer à subvenir aux besoins de notre village naissant plutôt qu’à ….Faire des paniers. Soupires, et argumentations plus tard, n’osant pas lui dire que j’aimais bien l’un des paniers en particulier – préférant inconsciemment aller me jeter en bas du canyon plutôt que de le faire- je repartis vers les bois.

    Non. Je voulus retourner vers les bois. Je fus alors informée par les filles qu’un éclair lumineux avait été aperçu plutôt dans la matinée, que des gens avaient été voir pour un nouveau venu sans trouver personne. L’accueil des nouveaux venus était pour moi un sujet fort sensible : lors du long moment que j’ai dû passer seule avant que le docteur – mon oncle- daigne envoyer d’autres gens ici, j’avais développé la peur presque rationnelle que des gens arrivent, se perdent et meurent. Aussi j’étais souvent la première à chercher les nouveaux venus dès que j’apercevais l’ombre d’un rayon lumineux. Il m’était souvent arrivé de chercher sans trouver et j’espérais alors que le pseudo rayon incandescent n’avait été que le fruit de mon imagination et de mes espérances. Le pire était sans nul doute les temps d’orage où je ne pouvais lâcher le ciel des yeux, observant intensément afin d’être certaine de ne pas manquer le signe de l’arrivée d’un malheureux qui devrait faire ses premiers pas ici, seul, avec des conditions métrologiques horribles.

    Quoi qu’il en soit. J’étais partagée entre inquiétude, frustration et joie. J’étais inquiète, car le nouvel arrivant était ici seul depuis déjà plusieurs heures et personne je savais vraiment où il était, frustrée que personne n’aie pris la peine de chercher d’avantage ou d’au moins me prévenir et joyeuse parce que…Eh bien…Parce que le dernier arrivant datait quand même d’un moment et que j’aimais bien quand de nouvelles têtes, de nouveaux talents, de nouvelles idées arrivaient au village - En espérant seulement que ce ne soit pas une nouvelle énergumène se la jouant indépendant/solo/cool/autre machin pas bon pour le développement précaire d’une nouvelle civilisation- parce que nous en avions déjà -trop- quelques cas . -.

    Avec empressement je m’étais dirigée vers le champ de pierre, m’orientant, rendue là, grâce aux différentes roches pour trouver le point d’arrivée habituel approximatif. Personne. Évidemment, si la personne était arrivée depuis plusieurs heures. Mais l’herbe bien aplatie par endroits ne laissait aucun doute sur la présence récente de quelque chose d’environ la taille d’un être humain.

    Dans ce coin du champ, les plantes et les longues herbes étaient toujours un peu abîmées ; maltraiter par les quelques treize personnes déjà dans le Nouveau Monde, mais la piste la plus fraiche semblait se diriger vers le Sud-Est.

    ~*~

    J’avais suivi la piste ; le sentier éphémère d’herbes aplaties dont j’espérais ne pas me tromper en pensant qu’il avait été laissé par la personne que je cherchais sans pourtant savoir qui elle était. Une fois sortie du champ, lorsque l’herbe courte m’abandonnait sans indice, je ne pus que continuer en ligne droite, espérant que c’était aussi ce qu’avait fait cette personne…Et que sinon il/elle ait piqué à l’est, vers le village. Je courais, encore. Je cours toujours quand il s’agit de nouveaux, car il ne faut pas les laisser se perdre trop vite. Courir au pied des collines, sans herbes, sans branches c’est mille fois plus facile que sans, évidement : rien ne vient fouetter et entailler la peau, surtout que je m’obstine à toujours être nue-jambe, trouvant les courtes robes et les jupes cent fois plus confortables que n’importe quel autre vêtement et ne risquant pas d’échanger mes robes blanches – ou comme en ce moment, beige- avant que le froid m’y oblige.

    Mais si je peux avancer plus vite, il en va de même pour quiconque autre…

    Pas même le temps de perdre mon souffle, ma gorge commençait à peine à s’assécher que… après une bonne course qui, bien que l’ayant dépassé, nous approchait plus du village qu’autre chose, j’aperçois quelqu’un au loin, un peu plus haut dans les premières collines de l’immense chaine montagneuse qui entourait notre zone d'activité principale.

    La tignasse blanche me fait d’abord penser à Gavin…Mais à mesure ou je m’approche, je les remarque plus courts ( les cheveux) et la carrure plus mature me confirme que j’ai bien à faire à un inconnu.

    Je marche désormais, bien qu’encore fort loin de lui je ne risquais pas de le perdre de vue…

    Ou peut-être que si. Où était-il passé ? Je scrute l’horizon pour quelques fractions de seconde avant de repartir dans une course, affolée et troublée de l’avoir aussi rapidement perdu de vus alors que pourtant, je le suivais si bien des yeux, courant dans la direction où je l’avais aperçu pour la dernière fois.







Dernière édition par Lena M. Oliver le Mer 17 Juil - 17:48, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyDim 25 Nov - 15:17

Invité
Anonymous

Invité
Damon Faith - R.I.P.


Le champ de pierre était loin derrière lui à présent, mais les montagnes mettaient du temps à se rapprocher. Damon maintenait pourtant un rythme énergique depuis un moment maintenant. Combien de temps s’était écoulé depuis son départ ? Sans véritable repère dans ce nouvel univers, c’était difficile à apprécier. Pouvait-il se fier à la position de l’astre qui éclairait ce monde comme dans l’ancien ? En le faisant, il estimait à quelques heures la durée de sa randonnée. Son dos se couvrait de sueur, mouillant sa chemise, tant par l’effort que le contact du sac d’osier, pourtant, il maintenait ce rythme soutenu sans sembler se fatiguer. Les entraînements physiques du passé avaient forgé son corps. Pas d’une musculature ostentatoire, mais d’une résistance physique qui était indispensable dans son métier. En ces instants, il se félicitait d’avoir pris ces exercices au sérieux. Surtout depuis que le terrain se faisait plus montagneux...

Ses muscles protestèrent bientôt et l’homme choisit de faire une pause. La nuit tombait - lente, inéluctable - mais il avait encore un peu de temps. Son objectif principal était atteint, seule la découverte d’un abri lui manquait. Un rocher éboulé sur le bord de la « voie » qu’il suivait, si ce terme pouvait s’appliquer en ces lieux inhabités ou presque, lui servit de fauteuil d’observation. Un paysage dégagé où les collines s’étendaient droit devant lui. En arrière, il distinguait la grande forêt qui lui avait paru peu attrayante et juste devant, le grand champ où il s’était réveillé plusieurs heures plus tôt. Son regard détailla son parcours, tentant d’évaluer la distance qui le séparait de son point de départ au cas où il devrait s’y rendre le lendemain, à la recherche de nouveaux indices, où d’un passage pour revenir en arrière. Ses yeux semblèrent fixer le vide tandis que son esprit s’égarait.

Des souvenirs de sa captivité lui revenaient par flash, mais rien d’utile et surtout rien n’ayant lieu après cette injection. Ce maudit docteur l’avait-il vraiment balancé dans ce monde après l’avoir drogué comme le ferait un ménage avec ses poubelles ? Si l’idée qu’un tel comportement, chez un médecin, lui aurait semblé totalement ridicule auparavant, ce nouvel univers lui faisait voir les choses de manières différentes. Après tout, il était le type de cobaye parfait pour ce genre d’expériences : considéré comme mort par ses supérieurs mais inutile en l’état à ses geôliers. Personne ne pleurerait sa perte et, même si l’absence de cadavre pourrait gêner le gouvernement pendant un temps, cela ne durerait pas éternellement et bientôt, son nom ne sera qu’un lointain souvenir que tout le monde chassera de sa mémoire...

Devant son regard fixe, un point mouvant le ramena à la réalité. A cette distance, impossible d’être vraiment sûr de ce qu’il voyait, mais pour Damon, cette silhouette empruntant le même chemin que lui ne pouvait pas être bienveillante. En tout cas, il ne la considérerait pas comme telle tant qu’aucune preuve ne lui serait présentée. Cette vision fut comme un électrochoc, ses muscles en oublièrent de se révolter et il repartit sur un rythme plus élevé encore. Qui que ce fut, cette personne connaissait mieux ce monde que lui, c’était une certitude. N’importe qui s’étant « matérialisé » ici avant lui devait se repérer plus facilement en ces lieux. L’ancien espion maugréa en cherchant à endroit où il pourrait s’éclipser. Sa trajectoire actuelle le gardait à découvert, en pleine ligne de mire de son poursuivant. Il décida donc de suivre un trajet plus sinueux, virant plusieurs fois derrière des rochers imposants avant de s’arrêter. Damon avait trouvé ce qu’il cherchait. Un renfoncement qui le rendait presque invisible et qui lui laisserait le temps de voir passer ce « suiveur » avant de l’interpeller. Rien sur lui ne pourrait impressionner cette personne, mais une pierre de la taille d’un poing sur le sol lui parut assez dissuasive. Elle ne vaudrait rien contre une arme à feu, certes, mais c’était mieux que rien.

Les pas se rapprochaient à un rythme élevé. Apparemment, son poursuivant courrait pour le rattraper maintenant qu’il était hors de vue. Quelques secondes encore et il passerait devant sa cachette et à ce moment-là, l’homme aviserait. L’ombre se dessina enfin et la silhouette d’une jeune femme déboula devant lui, ses cheveux longs derrière elle comme une traîne sombre. Damon ne lança pas son arme improvisée, se contentant de grogner pour attirer l’attention de la nouvelle arrivante. Son bras resta derrière sa tête, prêt à « faire feu ».

« Who are you ? What do you want ? Why are you following me ? »

Pas de préliminaires. Pas de politesses non plus. L’espion n’en voyait pas l’utilité ici, loin de tout, dans cet endroit sauvage. Une seule chose lui trottait dans la tête : comment s’en sortir ? Et se comporter comme un gentleman ne ferait certainement pas avancer les choses plus vite. Les traits tendus et son regard froid braqué sur la personne qui venait de faire irruption devant lui, Damon attendait patiemment ses réponses. Son corps semblait prêt à s’enfuir, l’adrénaline qui se déversait dans son corps lui faisant oublier la douleur de ses muscles et la fatigue accumulée au cours de ce petit périple dans les hauteurs...
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyLun 4 Fév - 20:48

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver


    Je cours, je le vois, je ralentis, mais je le perds de nouveau de vu, alors je cours encore, lorsque je le ré-aperçois enfin, cette fois, je continu de courir. Les sentiers naturels des collines rendaient le trajet difficile, seuls les animaux y passent, nous n’avions rien à faire dans cette section du territoire découvert : il y avait bien un marais une fois les collines franchies, plus très loin d’ici, mais si nous voulions nous y rendre, il était plus facile de passer par la gorge inondée qui prenait pied au creux de la vallée où le village était installé. Je passe un arbre dont la forme était particulièrement étrange, puis je passe une petite montagnette de roches, mais je la dépasse rapidement.

    Il va de plus en plus vite, il prend des chemins étranges ; je crois qu’il me fuit cet idiot ! Je fais de mon mieux de le suivre malgré tout, écoutant le moindre bruit, cherchant des traces de pas, des morceaux de roches improbables et des touffes d’herbe piétinées. Après un moment je me vois forcée de reprendre mon souffle, mais de toute façon je ne vois nulle trace de lui devant moi, je ralentis donc, le souffle court, regardant attentivement pour une quelconque trace humaine alors que mon haleine revient lentement à son rythme normal.

    Mes sens de traqueuse me tiltent et me disent qu’il n’a pas pu continuer bien plus loin. Pourtant, je ne le vois nulle part. L’espace dégagé formant cette partie des collines ne lui laissait que peu d’endroits où se terrer, sauf peut-être… Là-bas, pas très loin, les formations rocheuses… s’il avait tourné par là, elles lui permettraient sans doute d’être coupé de ma vue ! J’avance lentement, je regarde, autour de moi… Je me raidis lorsque je sens du mouvement derrière moi puis encore davantage lorsque je sens quelques choses frôler ma tête. Il n’est pas le premier nouveau venu à se montrer agressif à mon approche, Erik avait eu une réaction semblable, seulement face à lui j’avais été en position de force, tout le contraire d’avec cet étranger aux cheveux blancs ; ma fronde pendait inutilement à ma taille, mon couteau attaché à ma cuisse, bien rangé dans son étui, sous ma robe beige.

    « Who are you ? What do you want ? Why are you following me ? »

    Je soupire. Pourquoi sont-ils tous si stupides ? Pourquoi semble-t-il tous s’attendre à trouver des gens malveillants à leur égard alors que le projet devrait se baser sur l’aide mutuelle afin de reconstruire une civilisation. « My name is Lena. I was trying to save your ass before it get sting by some venomous critters - You’re welcome - And I think I kind of have just answer the last question. »Dis-je en me retournant très, très lentement. Les mains bien en vue de chaque côté de mon corps.

    -AND who are YOU? Why are you so …Oh wait, did my stupid uncle sent you here without explaining you about this place? … Of course he did. Again. That idiotic scientist! Could you lower your stick, now? If I had wanted you dead, I would just had to not to go after you and let you die in the swamp you were heading to. C’était soudain apparu clair à mon esprit. Alan – mon oncle – n’avait pas dû lui dire. Pauvre mec, si mon hypothèse est fondée, son comportement s’en trouve bien plus sensé. Autrement, je commence à m’inquiéter de l’équilibre mental de mon cher oncle : ce projet était si important pour lui, pourtant il se montre si négligent! Il envoie des gens sensiblement socialement handicapés, dernièrement il envoie des gens sans leurs donner de nourriture, parfois même - C’est la deux ou troisièmes fois-, comme celui-là, vraisemblablement, sans leur expliquer dans quoi il les embarquait. Je crois qu’il perd les raille ! A-t-il seulement idée de comment réagis quelqu’un qui arrive dans un Nouveau Monde sans comprendre ? Avec la petite Lola c’était affligeant et un peu triste, avec ce nouveau-là c’est…Ça pourrait être dangereux, je ne saurais encore dire.

    Je hausse les sourcils en lui faisant enfin face, voyant la pierre dans ses mains.





Pardon pour l’attente ! L’autre design me donnait mal au cœur, alors j’ai passé le dernier mois davantage sur notre forum test que sur le vrai. Mes Rps en général sont tous trempés dans l’immobilité. J’espère que le gout du retard ne te dérangera pas trop ~

Traductions des dialogues:





Dernière édition par Lena M. Oliver le Mer 17 Juil - 17:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyDim 24 Fév - 5:43

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Anonymous

Invité
Damon Faith - R.I.P.


Les réponses à ses questions arrivèrent pêle-mêle, sur un ton proche du sien. Croyait-elle que ce serait suffisant pour le faire culpabiliser, ou mieux l’amadouer ? Non, Damon n’était pas idiot. L’ancien monde l’avait éduqué. Obtenir la confiance de l’autre et le trahir au moment où il s’y attendait le moins... Plus d’une fois, il avait usé de ce stratagème, alors qui pensait-elle berner ?

Malgré cela, la jeune femme bougea, avec la précaution que l’on montrait devant un animal sauvage. Être considéré comme un danger potentiel le rassurait. Certes, c’était avoir de nombreux ennemis prêts à lui tendre pièges et embuscades, mais c’était aussi le gage d’une certaine sûreté lors d’un affrontement « à la loyale ». Une personne sensée ne s’aventurerait pas à s’attaquer à quelqu’un qu’il craignait, pas de cette manière... En dépit de ça, l’homme raffermit sa prise. Les beaux discours ne l’attendrissaient plus – vrais comme faux. Elle marquait cependant un point : seul, il serait sans doute mort sous peu.

« How could I be sure of it ? I’m not so naïve. You said you’re uncle send me here, so you’re probably in the resistance, and you know, these people don’t really like me... I can bet on it ! »

Finalement, Lena se retourna et la vue de ce visage surprit légèrement l’ancien espion. A sa silhouette, il s’était douté qu’elle était plus jeune que lui, mais il avait du mal à imaginer qu’elle soit majeure maintenant. Ou peut-être depuis quelques années seulement ? Damon n’arrivait pas à le déterminer, mais menacer une telle personne lui semblait déplacé. Sans compter le fait que son bras, en ‘air et prêt à « tirer » commençait à lui peser, se faisant douloureux. Il faillit céder et le laisser tomber mais ses instincts l’en empêchèrent au dernier moment. Secouant la tête, le trentenaire soupira.

* Ne jamais sous-estimer l’adversaire, qu’importe son apparence, car ce sera toujours celui-là qui lettra un terme à votre existence. * Cette phrase, tel un mantra surgissant de nulle part, lui rappela sa formation à l’école d’espionnage. Il n’avait pas envie que ça s’arrête. Pas encore... Damon n’était pas fini, il en avait la certitude.

« But there’s no one else here, so maybe you can answer some questions, just to see if I can really hum... » L’homme marqua un temps d’hésitation, marmonnant pour lui-même. « Trust you is a bit too much but... » Un léger éclair passa dans son regard et il reprit avec son assurance première. « If I can follow you without too many risks. » L’homme marqua à nouveau une pause, comme s’il voulait s’assurer que ce qu’il disait était clair avant de continuer. « So... Where are we ? Why did this stupid doctor send me here ? What’s the purpose of this ? If it’s to obtain information about the government, I’m the wrong person to question. Eddy already says it to me, I’m nothing more than a dog who obeys orders, not a thinking head... »

Pas de nom. Pas encore. Elle n’en avait pas besoin pour le renseigner. D’autant plus que, se moquant lui-même du sien, bien qu’elle lui ait donné, il n’en voyait pas l’intérêt. Dans son univers, les noms étaient d’une importance insoupçonnée, et on devait le mériter pour les connaître. Cette Lena avait désormais les cartes en main. Si elle était réellement digne d’une certaine confiance – et donc de fait, différente de son oncle – il le saurait bientôt...
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyJeu 14 Mar - 13:46

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver

    Sourcils toujours haussés, mes yeux décomposés dans une affligeassions incrédule.« I haven’t been in relation with the resistance since I was eight. Don’t worry, the resistance dont even exist, here. » Dis-je doucereusement, glissant mes yeux grands ouverts de son visage jusqu’à la roche de laquelle il me menaçait, peu inquiète, sachant qu’il ne risquait point de m’attaquer tant que je lui rendais cette trêve, car il a besoin de moi pour retrouver le chemin, pense-t-il, bien que je sache qu’il ne trouvera pas, ou du moins pas celui qu'il cherche présentement... Il ne le sait pas encore, mais moi aussi j’ai besoin de lui. Pas moi personnellement, mais tous les habitants du Nouveau Monde ; les futurs habitants, les futurs natifs.

    J’écoutai avec attention sa rafale d'intérogation. Les réponses surgissaient dans mon cerveau les unes après les autres, suivant le fil de ses questions. Il ne me restait qu’à réussir à formuler le tout de sorte à être crédible. « First… » Commençais-je lentement, clignant des yeux avant de continuer « You have no order to follow here… And no one’s going to ask you question about anything. » Je le contemplais encore, momentanément silencieuse pour lui laisser le temps de digérer la première partie de ma réponse... Il avait donc été un membre fidèle au gouvernement, pensais-je lors de ma minute de silence. un peu comme ceux, sans doute, qui avaient tué mes parents. Mon oncle m’a bien avertie qu’ici le passé ne devra plus compter qu'il y aura des gens de tout milieu, des enfants comme des adultes des paysans comme des fonctionnaires, des scientifiques et même des assassins. J’étais préparée à cela, dans l’utopie que je partage sans doute avec le docteur, les gens laisseront tomber leurs vieilles idéologies afin de vivre en paix. J’imagine malheureusement, pourtant, les fidèles membres du gouvernement tenter quelque chose contre les civils en l’honneur de leurs vieux patrons, ou encore les victimes essayer de se venger de ceux qui auraient pu avoir à faire avec leurs malheurs passés. « But you may want to stay discrete about yourself being a “dog who obey order”, some villagers may not like the meaning of that » Ajoutais-je après un moment. « My uncle is a crazy man, you know, crazy…But he was a genius … He discovered this place whit my father and their teacher as a child and he studied it all is life. I have no ways to explain how he did it, but he actually sent us into a different dimension. The authorities don’t know about it and even if they did, only he know how is machines works and he would die before explaining to them how to uses is inventions. » Je pris une pause. Ce que je venais de dire allait sans doute le cocher, ou peut-être n’allait-il simplement pas me croire, ou croire que je délirais. « This… » Dis-je, ouvrant lentement les bras, désignant tout et rien. « Is his utopia. A virgin world with no government and no irongards where he sent us to start over humanity. He is kind of naïve in thinking that all those years of violence, censorship and oppression could just vanish between people of different origins…But, well…That’s pretty much it… We’re doing our best to erect a village and live for we can’t go back no matter what we do .»

    La plupart des gens ne voudraient, ou ne pourrait retourner dans l’ancien monde, même si la possibilité leur avait été offerte, soit parce qu’ils sont recherchés, soit parce qu’ils n’ont rien à aller retrouver. « I’m not a very sociable person and rarely talk as much as I just did… so just to be clear: I’m is adoptive niece, he adopt me when my father was killed, probably as he was protecting this project. He never talked to me about his project before the beginning of the active part of it, but he trained me all my life for it. I was the first person here and lived alone for a long while with the purpose of making this place fit to live for my future fellows. And… Let’s say that I’m not afraid of anything to insure that this project resolve. » Dis-je, pesant sur la fin, espérant qu’il ne prenne pas la chose comme une menace, bien que se l’était quelque peu si d’aventure il faisait partie de cette classe de gens qu’on espère ne jamais avoir; ceux qui voudraient rester fidèles aux idées de l’état. Seulement ma conviction allait d’un sens comme d’en l’autre. Les orphelins n’ont pas tous choisi leur sort, si quelqu’un avec un passé obscur s’intègre bien, je n’accepterai pas l’acharnement d’un ancien civil rancunier. « For now, most villagers are ex-civil with harsh resentment toward the government…So…yeah. You know… »



Il y a genre…Trop de dialogue, ça me fait presque mal au cœur…
Ps : j’ai posté vitevite avant mon cours, je vais me corriger ce soir ♥

Traductions:


Dernière édition par Lena M. Oliver le Mer 17 Juil - 17:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptyDim 30 Juin - 11:18

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Invité
Damon Faith - R.I.P.


Etait-elle vraiment sérieuse ? Même si au sein de ce long monologue, il avait pu percevoir comme un doute - une lucidité quant à la faisabilité de ce projet - Damon sentait qu’au fond, elle y croyait. Elle voulait y croire. La réalité la rattraperait probablement. Ça ne serait pas de sa faute, bien sûr, mais le trentenaire savait pertinemment que si son identité était révélée, les rancunes seraient dévoilées, ravivées... Combien de litres de sang avait-il sur les mains ? Indirectement ou non. Combien de fois avait-il trahi, torturé ou pire encore ? Pour le jeune homme qu’il était, ça n’avait aucune importance, juste un ordre de plus auquel obéir. Etait-ce donc un risque acceptable de la suivre ? Si cette question s’était posé dans l’autre monde, la réponse aurait été des plus simples, mais ici...

* Serais-je seulement capable de survivre... *

Cette pensée l’emporta sur tout le reste. Les dangers, l’intimidation et même la menace qu’il avait perçue à un moment de son discours, tout cela n’avait plus vraiment d’importance. Enfin, plus la même priorité plutôt. Par le passé, c’était la mission avant tout, mais ce n’était plus le cas désormais. C’était lui, l’homme, l’être humain, qui se plaçait au sommet de cette hiérarchie. Qu’aurait-il pu faire d’autre alors ? Son bras armé retomba le long de sa hanche, conservant malgré tout la pierre qui, peut-être, serait tout de même utile. Certaines personnes concevaient des plans élaborés, et rien ne lui garantissait que cette fille ne faisait pas partie de cette catégorie.

« Well... If I join you and all the villagers what should I do exactly ? And more important, will you shut your mouth up about my past ? ‘Cause I don’t really wanna have more blood on my hands... I won’t attack anyone, but I won’t stay quite if they try something on me, so... You know... »

Une menace ? Pas vraiment, l’ancien orphelin du gouvernement estimait plutôt ça comme un constat. Ça ne serait pas de sa faute s’il arrivait quelque chose, mais le résultat n’en serait pas moins identique. Une mort resterait une mort, mais si elle était perpétuée par le trentenaire les conséquences seraient grandes. Même si, de son point de vue, il n’aurait pas de véritables responsabilités dans l’incident, ça ne serait pas une pensée partagée par tout le monde si d’aventure cela arrivait...

« Poor civilian, even here they are killed by the government... »
« Murderer one day, murderer all his life... »

Et sûrement de nombreuses autres réactions de ce genre. Sans l’avoir subi personnellement, Damon avait déjà assisté à ces manifestations de haine lors de ses infiltrations parmi la résistance. Le visage fermé, son regard se posa sur celle qui l’avait suivi, froid, sans émotions, comme on lui avait appris autrefois...

« So... Now that we spoke about all these details, what do we do ? »
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MessageSujet: Re: Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais Les collines - Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais  EmptySam 3 Aoû - 18:00

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver


    Mes sourcils se haussent malgré mes efforts pour rester impassible, un léger sourire flottant se dessine même sur mes lèvres. J’humecte celles-ci sans le quitter des yeux, laissant seulement ceux-ci papillonner une, deux fois, pendant la courte période de complet silence. D’une voix douce et posée, je commence ensuite:  «I don’t give a damn about your past and surely won’t go chat about it with other people, I have better things to do. » Mon sourire s’élargit incontrôlablement, j’inspire, puis j’expire lentement avant de continuer: « So yeah: smile, be a good boy and everything will go juuuust fine. ». Tac. Mon sourire se fane alors que je prends une nouvelle grande inspiration.  L’obsession du passé, ce mal qui ronge certains de nos pionniers. Encore elle. Elle ronge surtout les hommes, à vrai dire,  nos demoiselles semblaient moins portées à en parler et à ressasser le vécu…Mais c’est peut-être seulement que les deux genres ont des façons différentes de gérer la nostalgie. Comme quoi tout le monde souffre un peu du syndrome de Stockholm.

    Je n’ai jamais été nostalgique, depuis que je suis ici... Il m’est arrivé de me sentir un peu seule après plusieurs jours de complète solitude, certes, mais pas de m’ennuyer mon ancien foyer. L’affection que je porte malgré moi à mon oncle ne s’étend pas jusqu’à me donner envie de le revoir ; d’entendre parler de ses folies de la bouche des nouveaux arrivants me contentait et de le savoir en vie et motivé m’était suffisant. Digne héritière de son rêve, je m’inquiétais davantage des conséquences qui pourraient affecter le projet plutôt que les causes qui pourrait nuire à l’existence de son concepteur. Si jamais mon oncle viendrait à mourir maintenant, ou en tout cas, à être forcé d’abandonner son projet, qu’adviendrait-il de nous ? Quinze personnes, est-ce suffisamment pour peupler tout un univers ?   Sans doute pas, surtout que certains de nos pionniers pourraient ne pas vivre longtemps…

    « So... Now that we spoke about all these details, what do we do? » Un nouveau sourire étire mes lèvres, plus subtile toutefois, peut-être.

    Nous devrions bouger, aller vers le village, socialiser, l’installer, lui faire part des avancements actuels et parler de ce qu’il restait à faire. Nous préparer pour l’hiver, surtout, lui survivre et réparer les dommages qu’il aura faits. Accueillir d’autres gens, éventuellement avoir des enfants, franchir d’autres hivers, tous les hivers, et les printemps, les étés, les automnes, les tempêtes et les canicules. Vieillir, transmettre ce qu’on aura appris, préférablement en omettant le passé, puis mourir.      

    « We start over humanity.» Ça aurait presque pu être de l’humour.

    Je n’ai jamais eu le sens de l’humour, ma-t-ont souvent reproché. Même petite, j’étais, disait-on, trop sérieuse, c’est même l’une des rares choses que je me souviens avoir entendue de la bouche de mes parents biologiques. Le docteur me l'a reprochait seulement lorsque je lui reprochais autres chose: comme le fait qu’il gardait trop de secrets et de portes verrouillées pour être subtile à mes yeux. Ça ou qu’il était fou, seulement là il m’accordait que j’avais enfin de l’humour ; comme quoi lui-même en avait un peu.  




Bee…Ce RP à plus de 11 mois. Ça commence à tirer en longueur, je trouve. Je propose qu’on le termine bientôt O/  On pourrait se faire un suivi avec un rp plus à jour contextuellement, peut-être?  Un rp Découverte *^*


Spoiler:
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