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Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter

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MessageSujet: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptyLun 31 Mar - 18:13

Newbie
Féminin

Judith Winter

Judith Winter
Megan-Cherry Valentines
Parce que si tu vis ta vie selon le regard des autres, tu ne vivras jamais ta propre vie




Sexe : Féminin

Âge : 18 ans

Origine : Sud Africaine

Nationalité : Sud Africaine

Langues parlées : Anglais



Pseudo Hors-Jeu
Zaha

Avez-vous bien lu les règles ?
Code ok. | Clumsy.

Où avez-vous découvert Terra ?
Sur un top-site




Mon reflet
A chacun ses cicatrices, dis-moi, dis-moi ce que tu caches derrières ces jolis yeux.
Je te rencontre tout juste, je ne te connais pas, dis-moi ce que je dois voir.



Megan-Cherry est une jeune fille très jolie. Toujours bien apprêtée dans ses vêtements de grands couturiers, elle les porte avec élégance et style, malgré ses 18 ans. Il est difficile de ne pas la remarquer, cette petite poupée en robes. D’un teint clair, presque blanc comme de la porcelaine, elle vous transperce quand elle vous regarde avec de grands yeux bleus, encore enfantins. Sa bouche, menue et rosée sourie en permanence. Mais ce qui nous marque, ce sont ses cheveux roses. A l’origine elle est blonde, mais elle se teint ainsi depuis qu’elle a 15 ans. Tout le monde, dans le quartier, dans la ville, connaît la petite Cherry aux cheveux roses.

Bien que petite et mince, elle est aussi très forte. Elle doit sa force aux cours de self-défense qu’elle prends, et aux nombreux sports qu’elle pratique pour se tenir en forme.

Elle va emporter avec elle des vêtements, d’été et d’autres plus chauds, mais toujours élégants. Le bracelet qui appartenait à sa soeur jumelle, qu’elle garde toujours sur elle. Des vivres, de l’eau et une tente. Elle aimerait aussi emporter son arc et quelque flèches, car elle sait s’en servir.



Mon caractère
Ce que tu es devenu . . . Parles m’en. Crois-moi, je vais écouter, je veux savoir.
Dis-moi, qui es-tu, comment es-tu, pourquoi es-tu ?



A première vue, Cherry est une enfant de riche banale. Elle a été élevée toute sa vie dans la richesse et le luxe, et elle est habituée aux meilleures choses, que ce soit pour les vêtements, l’éducation, les loisirs.. On peut facilement la prendre pour une une fille hautaine et superficielle qui aime faire les magasins, voyager avec son père dans différents pays, et dédaigner un peu les serviteurs et les gens du peuple, voire carrément les ignorer et être blessante à leur égard. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait penser à tout le monde, car, en fait, elle n’est pas du tout comme ça. Elle l’était quand elle était enfant, mais à la mort de sa soeur jumelle, plus garçon manqué et rebelle, quand elle avaient 11 ans, elle a développé un côté de sa personnalité rebelle aussi. Comme si sa soeur continuait de vivre à travers elle plutôt que de s’enfermer dans son chagrin.

Tout comme sa soeur, elle est donc engagée, ne supporte pas l’autorité, les idées préconçues, l’injustice sociale. Plus elle grandissait, plus cette part de personnalité prenait de l’ampleur et s’étoffait. Loin d’être hautaine et méprisante, Cherry est en fait une personne sensible au malheur des autres, emphatique et très engagée. Elle souhaite à tout prix les aider, quitte à mettre sa couverture et sa propre vie en danger. Loin d’être superficielle et naïve, elle est déterminée, passionnée, intéressante et intelligente. Jusqu’à présent, elle a su garder sa couverture intact auprès de tous ses proches.

Elle est aussi passionnée par les sports de combats et en pratique certains très bien. Ce sont ses amis qui lui ont appris tout ce qu’elle sait, elle pratique donc ses exercice en secret. Elle a également fait beaucoup d’équitation et adore les chevaux. Elle espère que sur Terra il y en aura.

Sociale et souriante en toutes circonstance, elle sait très bien imiter les sourires de la société aristocratique, mais préférera un vrai fou rire avec des gens du peuple et ses amis de la résistance. Cependant, même si elle est souvent joyeuse, sa soeur lui manque énormément, et parfois elle peut plonger dans des moments de déprime intense, car elle a peur de l’oublier. Mais elle fera tout pour cacher sa tristesse aux autres, et comme une femme forte et combattante, essaiera à tout prix de faire autre chose pour ne pas se laisser aller à la mélancolie.


Mon histoire
Tu as peut-être été beaucoup de personnes différentes, mais ceci est à propos de ce que tu es présentement.
Dis-moi qui tu es et dis-moi comment tu l’es devenu.



Cherry est né dans une villa très chic d’Afrique du Sud. Son père était un membre au placé du gouvernement, - un ancien orphelin de la nation - aussi il pouvait offrir à sa famille une vie très bonne malgré la situation économique du monde tel qu’il était. Mais Cherry n’était pas arrivée seule, car quelques minutes après elle, Megan vint à son tour au monde. Jumelle parfaites, les deux enfants se ressemblaient traits pour traits, au point que leur parents les confondaient parfois. Les deux fillettes grandirent donc dans un milieux privilégié, sans violence ni misère. Elles s’entendaient très bien, trop peut-être même. Très perfides dès qu’elles étaient réunies, les deux enfants ne cessaient de faire des tours aux domestiques et à leurs parents, ce qui leur valu plusieurs fois des punitions. Mais elles recommençaient tout de même. C’était souvent Megan qui entraînait Cherry dans des aventures, elle était plus téméraire, moins sage.

Cependant, un jour, leurs aventures tourna mal. Très mal, et Megan en mouru. Bien que les parents furent très tristes, c’est surtout Cherry qui en souffrit. Sa vie en fut totalement bouleversée. Elle avait perdu sa moitié, la seule personne qui la comprenait vraiment. Les liens qui unit les jumeaux sont compliqués, imaginez que l’on vous arrache une partie du coeur, et vous comprendrez peut-être un peu ce qu’elle ressentit à ce moment là. Pendant des mois elle fut inconsolable, à rester enfermé dans sa chambre, dans le noir.

Puis, elle se dit que la vie ne vallait pas la peine de la passer dans le noir. La mort de Megan marqua un tournant dans sa vie, Cherry commença à suivre les pas de sa soeur, à s’intéresser aux mêmes choses qu’elle, et notamment le système social et politique du monde. Megan avait remarqué qu’il y avait des choses qui n’allaient pas dans le monde, des injustices, des droits bafoués, mais aussi des tas d’enfants privés de leurs parents pour être transformé en arme. Ça, c’était ce qui la touchait le plus. Cherry commença à penser par elle-même, à se poser des questions, et à vouloir sortir de sa tour d’ivoire. Dans sa villa, au coeur de la brousse, elle n’avait accès à aucune informations. Elle commença donc à voyager aux côtés de son père à travers le monde, pas pour le plaisir de voyager, mais pour voir de ses propres yeux toutes les misères du monde.

Son père accepta sans problème, car depuis la mort de Megan, il a reporté tout son amour sur Cherry. Mais la belle-mère de Cherry ne l’entendait pas comme ça, et ce report d’affection la rendit aigrie. Par tous les moyens elle lui mettait des bâtons dans les roues : surveillance accrue, obligations diverses… Elle la transforma en poupée de réception, bien sous tout rapports, faisant honneur à leur famille. Malgré ces précautions, Cherry parvint à s’enrôler dans la résistance d Johannesbourg. Là bas, elle rencontre des gens vraiment intéressants, pleins de ressources, et très bien entraînés. Au début, ce fut difficile pour elle, car on la voyait comme une fille à papa incapable de se salir les mains ou d’être réellement engagée. Puis, ils ont compris qui elle était, et au fur et à mesure, elle devint très amis avec ce petit groupe. Ils lui apprirent à voir le monde tel qu’il était, à faire des actions percutantes, mais aussi à se battre. Et Cherry était plutôt douée pour apprendre les sports de combats. Avant, les seules fois où elle avait donné des coups c’était contre sa soeur, mais là, c’était précis, rapide, violent. En quelques années, elle devint vraiment très douée, une des meilleurs de la section résistante.

Mais, si elle trouva des amis dans ce cercle de résistant, elle y connu également l’amour. C’était un jeune homme d’un vingtaine d’année, grand, brun, mystérieux. Il lui avait confié qu’il était un ancien orphelin de la nation, et qu’il avait fait des choses dont il n’était pas fier, et c’était pour ça qu’il s’était enfui et qu’il combattait. Mais il restait très silencieux sur les détails. Ils ne se sont pas rapproché tout de suite, on peut même dire qu’au début il y avait de l’animosité entre les deux. Elle, la petite fille riche mais rebelle ne trouvait pas de légitimité à ses yeux. Mais, un jour où une de leurs actions avaient particulièrement mal tournée, elle luit sauva la vie. Depuis, il la regarda autrement, et puis ils se sont rapprochés de plus en plus, jusqu’à devenir amants. Les anciens opposés s’étaient retrouvés, et ils menaient de concert la plupart de leurs actions, comptant l’un sur l’autre comme ils n’avaient jamais compté sur personne avant, pas même sur Megan. Cherry était heureuse, elle-même, quand elle était parmi eux.

Cependant, sa belle-mère ne l’entendait pas ainsi. Si elle ne se doutait pas de ce que faisait vraiment Cherry, elle s’évertuait à lui pourrir la vie dès qu’elle le pouvait. Aussi, dès qu’elle eut 17 ans, elle lui arrangea un mariage parfait. C’était une jeune homme d’une vingtaine d’année, grand, brun, tout comme son homme, mais plus riches, plus gâtés, complètement dans le système. Un homme jeune mais déjà dangereux et puissant. Tout ce que Cherry pouvait détester en ce monde. Elle fut complètement abattue par cette nouvelle. Elle ne pouvait répliquer ou échapper à ses obligations sans éveiller les soupçons. Mais si elle ne disait rien, à l’intérieur elle était aussi en colère que le feu d’un volcan.

La nouvelle vie qu’elle fut obligée d’adopter était très différente, très décevante. Loin de Johannesbourg, loin de la cellule résistante, Cherry se sentait enfermée, comme dans une prison dorée, faite de velours et de strass. Elle ne pensait plus qu’à une chose : s’enfuir. Mais simplement disparaître ne suffirait sans doutes pas, car son père la rechercherai sans cesse, sans compter son mari, mêlant peut-être même des gens puissants. C’était dangereux, non seulement pour elle mais aussi pour les résistants qu’elle connaissait. Pour lui … Si elle devait disparaître, il fallait monter un plan parfait. Elle commença à se renseigner, à prévoir diverses astuces à l’aide des résistants et de son copain. Mais tous avaient des points faibles, encore et toujours, et Cherry commençait à perdre l’espoir d’un jour pouvoir s’échapper de cette vie. L’étau se resserrait, elle était de plus en plus obligée de quitter sa vie rebelle pour rentrer dans le rang.

Elle s’envola bientôt pour New-York, ville où son mari avait été muté. Heureusement, elle avait quelques contacts dans cette ville immense et étrangère. Bientôt, elle parvint à trouver le cercle résistant de la grosse pomme, mais ne fit pas l’erreur de s’attacher à eux. Elle leur expliqua simplement son problème. Elle leur expliqua que si elle devait disparaître, ce serait à jamais, car sinon on finirait toujours par la retrouver. Au bout d’un certains temps, les langues finirent par prononcer un mot, ou plutôt un nom : Oliver. Sans relâche, elle chercha ce Docteur qui pourrait l’aider. Mais les pistes étaient rares et difficiles à explorer sans éveiller des soupçons. Finalement, alors d’un voyage à Chicago, elle tomba par hasard sur son nom, en entendant une discussion entre deux médecins. Il pouvait y avoir des tas de Docteur Oliver aux Etats-Unis, elle en était consciente, mais c’était la meilleure piste qu’elle avait eu depuis des mois. Elle tenta de rentrer plusieurs fois en contact avec lui, mais sans succès. Une fois en se faisant passer pour une malade, puis des lettres, des annonces. Rien ne fonctionna, jusqu’au jour où, en rentrant dans l’hôtel où elle séjournait, elle trouva une note inscrite sur un papier. Oliver avait entendu parlé d’elle, il s’était renseigné, et il l’invitait à venir le rejoindre deux semaines plus tard dans sa résidence.

Lorsque ce jour arriva, Cherry était incroyablement anxieuse, elle avait conscience que cet homme pourrait changer sa vie à jamais, mais elle n’avait aucune idée de comment. Quand ils purent enfin se parler, il lui expliqua tout le projet en détail. Sans réfléchir, elle accepta. Plus rien ne la retenait en ce monde, à part peut-être un amour au loin, en Afrique du Sud. Avant d’entrer dans Terra, elle posta une lettre à celui qui, elle l’espérait, pourrait venir la retrouver un jour. Puis elle fit le grand saut vers l’inconnu.


Dernière édition par Megan-Cherry Valentines le Mer 7 Oct - 20:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptyMer 2 Avr - 19:56

Frostbitten Requiem to a Forgotten Elegy
Masculin

S. Ashton Awyer

S. Ashton Awyer
Tout d’abord, bievenue sur Terra, Zaha.

Nous nous sommes déjà vaguement rencontrées sur la chatbox, mais je tiens à me représenter avant d’entrer dans le vif du sujet. Je suis Clumsy et c’est moi qui me chargerai de ta fiche. Si tu as des questions à émettre ou si un aspect de ma correction ne te convient pas, n’hésite pas à poster à ma suite ou à me contacter par MP. Je me ferai une grande joie de te répondre !

Maintenant, passons au plat de résistance, c’est-à-dire, ta fiche.

Il y a plusieurs points à revoir dans l’entièreté de ton texte, plus particulièrement des points de réalisme et de contextualité. Je vais donc passer chacune des sections de ta fiche au peigne fin pour te signaler ce qui, selon moi, cloche.

IDENTITÉ.

• Le prénom. Si j’ai bien compris, ton personnage se prénomme ‘Cherry’ et ‘Megan’ est le nom de sa jumelle décédée. C’est bien ça ? J’aimerais juste savoir pourquoi tu as ajouté le prénom de Megan avant celui de Cherry, est-ce symbolique ? Se présentera-t-elle aux habitants du Nouveau Monde comme Megan-Cherry ?

• Les langues parlées. Ou plutôt LA langue parlée. Étant une fille de riche, il me surprend énormément que Cherry ne puisse parler que l’anglais.


REFLET.
192/200 mots.

• Premièrement, il te manque très exactement huit mots pour remplir le minimum requis, je te prierais donc d’ajouter une petite phrase pour que ce quota soit atteint. Ça ne devrait pas être bien difficile.

• Deuxièmement, ton personnage grandit en Afrique du Sud et conserve un teint de porcelaine ? À mon sens, Afrique du Sud équivaut à du soleil, à de la chaleur et à encore beaucoup de soleil ( que quelqu’un me corrige si je me trompe ), donc, là où je ne suis pas en train de dire que ton personnage doit avoir la peau très sombre, il serait peut-être plus réaliste de la décrire comme bronzée, ne serait-ce qu’un tantinet, non ? Toutefois, si tu tiens tout particulièrement à ce que Cherry ait la peau pâle pour une raison X, tu devras me fournir une explication logique.

• Les cheveux. Considérant que ton personnage est une fille issue d’une famille bien vue par le gouvernement des Anghels et que, ce faisant, elle a accès à beaucoup plus de produits et d’avantages que le peuple normal, il est concevable qu’elle ait pu se teindre les cheveux. TOUTEFOIS, et j’insiste fortement sur ce point, une fois entré dans le Nouveau Monde, il n’y a plus de retour en arrière, il n’y a plus de teinture. La teinture de Cherry deviendra rapidement un souvenir et laissera place à de jolies repousses blondes qui mangeront tout son rose.

• Des défauts ? Je lis un physique bien attrayant sans que je puisse y déceler de nuances, de défauts ou d’imperfection. Il doit bien y avoir des choses qui sont moins appréciables ou, du moins, plus ordinaires chez Cherry.

• L’idée qu’elle emmène des vêtements classieux m’amuse beaucoup, car elle déchantera bien vite au sujet de la mode une fois arrivée sur Terra. Huhu. Soit. Si son arc et ses flèches sont exclusivement en bois et en silex/pierre/etc. il lui sera possible de les emmener. Toutefois, je te refuse la tente. Une tente est généralement faite de plastique, de métal et, en gros, de tout ce qui est interdit sur Terra.


CARACTÈRE.
399/400 mots.

• Bon, avant de réellement entrer dans ce que je considère être le caractère, je me dois impérativement de repasser sur quelques points de cohérences avec toi. Tu dis qu’elle ‘aime bien voyager avec son père’, hors les voyages ne sont généralement permis que dans des conditions particulières ou pour des affaires liées au travail, à l’économie, etc. Ce n’est pas une activité familiale ou un loisir même pour les gens riches.

• L’éducation. Je me permets de préciser qu’il n’y a pas vraiment d’écoles d’accessibles pour les gens et que l’éducation que Cherry aurait pu recevoir se résumerait donc à l’apprentissage de la langue, des mathématiques basiques, de la politique actuelle etc. En aucun cas ne pourrait-elle avoir reçu un enseignement portant sur la philosophie, l’art ou l’histoire. Il n’y pas non plus de ‘professeurs’ et son enseignement se ferait donc assurément par l’intermédiaire d’un orphelin de la nation engagé par ses parents pour venir l’éduquer à la maison.

• ‘Faire les magasins’. Il n’y a plus le grand souci du capitalisme ambiant dans la dictature des Anghel et ‘faire les magasins’ n’est pas une pratique très répandue. Les grands complexes de magasins n’existent plus et s’il y a quelques boutiques par-ci et par-là, souvent destinées aux riches, on ne peut pas vraiment appeler ça ‘faire les magasins’.

• Je réitère le commentaire que je t’ai fait à l’endroit du physique de Cherry. Elle est trop parfaite. Je ne perçois aucun défaut, aucune faille, aucun petit quelque chose qui vient lui servir de faiblesses, de peur. Trouve-lui des défauts, rend la moins parfaites, cela en fera un personnage nettement plus attachant. J’aimerais aussi que tu expliques les qualités que tu énumères au lieu de te contenter de simplement les énumérer.

• Point final en ce qui concerne le caractère. Il te manque très précisément un mot, mais avec tous les commentaires que j’ai émis, tu devrais pouvoir l’ajouter sans trop de difficultés.


HISTOIRE.
1380/800 mots.

• Son père est un ancien orphelin de la nation qui a réussi à s’intégrer dans les hautes sphères sociales, ok. Il fait quoi, plus précisément, comme job ? Ce ne sont pas tous les orphelins de la nation qui ont accès à des conditions de vie supérieures après leurs émancipations, ce faisant, j’aimerais plus de détails.

• Bon. La mort de Megan est un point très important de ton histoire, qui est mentionné tout au long de ta fiche, mais on ne sait absolument pas de quoi elle est morte.

• Je m'interroge aussi sur l'âge que les gamines avaient à la mort de Megan. Je vois mal une puce de 11 ans lire des discours politique et remarquer que le monde est gangréné s'il n'y a pas eu de déclencheur extérieur. C’est jeune, 11 ans pour réellement comprendre que le monde va mal.

• Elle voyage avec son père, huh ? Je doute qu’on aurait permis à ce qu’elle voyage à ses côtés à moins qu’elle ait manifesté l’intention de reprendre le métier qu’il exerçait et qu’elle prétendait l’accompagner un peu en tant que son apprentie. Le plaisir de voyager n’existe pas. Il faut avoir une raison approuvée par le gouvernement des Anghels de le faire. Ou, il faut le faire illégalement.

• Bon, Cherry voyage, sa belle-mère lui fout des bâtons dans les roues et elle s’enrôle dans la Résistance. Déjà, comment a-t-elle pu voyager et s’enrôler en même temps ? J’aimerais que tu insères davantage d’indices de temps dans ton histoire. À quel âge commence-t-elle à voyager avec son père ? À quel âge s’enrôle-t-elle chez les Résistants ?

• Comment Cherry est-elle entrée en contact avec la Résistance ? Tu précises qu’elle y arrive, mais on ne sait absolument pas comment elle y parvient.

• Si sa belle-mère surveille ses moindres faits et gestes, fait tout en son pouvoir pour pourrir la vie de Cherry, comment se fait-il que ta jolie dame ait réussi à échapper à son œil de lynx suffisamment longtemps pour entrer en contact avec la Résistance ? Comment se fait-il que, par la suite, elle ait pu s’y soustraire à de nombreuses reprises ?

• Pourquoi les Résistants l’auraient-ils laissé s’enrôler s’ils avaient cru qu’elle n’était ‘’qu’une simple fille à papa qui ne daignerait pas se salir les mains’’ ? Les Résistants ne prendraient pas de décisions qui pourraient compromettre leur organisation ou faire en sorte qu’ils soient découverts pas l’état. Tu peux dire que certains avaient des réticences à son égard, mais pas tous. Impossible.

• On peut savoir comment elle sauve la vie de son mec ? C’est facile de dire ‘elle lui a sauvé la vie lors d’une opération et ils se sont rapprochés’ mais en quoi consistait l’opération, que s’est-il passé ?

• Parlant d’opération. Quelle place, quel rôle occupe Cherry dans la Résistance ? Comment apporte-t-elle son grain de sel, comment contribue-t-elle ? J’ai cru comprendre qu’elle avait été entrainée à se battre après s’être enrôlée et j’imagine donc qu’elle participe à des interventions d’ordre physique, mais, encore une fois, j’aimerais des précisions.

• Encore une fois, je veux des précisions. Qui est son mari, d’où vient-il, qu’est-ce qui fait de lui un être influent, etc.

• Bon. Le Docteur Oliver est un praticien connu, j’en conviens. Il est très estimé par l’état et la Résistance par la faute de son expertise quasi-miraculeuse. Par contre, les gens qui connaissent le projet Terra sont excessivement rares et gardent excessivement bien le secret. C’est probablement le plus grand secret des Résistants, si bien que la grande majorité d’entre eux ne sont même pas au courant de son existence. M’enfin, je peux supposer que quelqu’un pourrait mentionner, après de longues recherches, le nom du docteur à Cherry, mais en aucun cas celui-ci ne l’inviterait de son plein gré chez lui. Il faudrait soit qu’elle le trouve par elle-même, soit que l’un des Résistants les plus haut placés, étant au courant du Projet Terra, l’emmène, sans lui révéler de quoi il en retourne, chez le Docteur Oliver.

• Elle peut, bien sûr, envoyer une lettre d’adieu à l’amour de sa vie, mais en aucun cas cette lettre ne peut mentionner le Docteur Oliver ou le Projet Terra. De plus, Alan Oliver est, hum, plutôt flegmatique et il serait très peu probable qu’il lui explique son projet dans les moindres détails. Au mieux, il lui expliquerait les bases, lui ferait passer des tests pour s’assurer de ses aptitudes et de sa santé, puis BAM, faisceau de lumière aveuglante, et Cherry se retrouverait sur Terra.


GÉNÉRALITÉ.
La trame générale de l’histoire est correcte, mais comme tu passes par-dessus beaucoup de détails vitaux sans les expliquer, elle perd beaucoup de sa cohérence. Niveau des fautes, ce n’est pas trop mal, mais certains de tes passages sont un peu décousus et certains de temps de verbes sont mal accordés. Une petite relecture s’impose. <3

J’espère que ces nombreuses demandes de précisions et de corrections ne te décourageront pas. Il n’est pas dans mon intérêt de te démotiver, simplement, Terra a un contexte plutôt délicat et il est important pour tous qu’il soit bien compris.

Bonne correction !
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MessageSujet: Re: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptyLun 7 Avr - 19:43

Newbie
Féminin

Judith Winter

Judith Winter
Merci pour cet accueil !

Et ouaw, quel debrief ! C'est vraiment impressionant (et un peu tatillon parfois, je me dois de le dire !!)
Le fait est que... comment dire, je ne changerai absolument rien à cette fiche qui est en tout point parfaite, c'est un chef d'oeuvre !! Violant à la fois le contexte, la logique, négligeant les détails et s'engageant avec ardeur dans l'art de créer une Mary-Sue.

Clumsy, je me sens mal que ce debrief soit presque aussi long que cette fiche, car tout ceci n'était qu'un gros et visqueux (et puant)
.
.
.

Spoiler:


Certe, il y a moyen de faire des blagues avec plus de goûts, mais je me suis prise au jeu !! Encore une fois, toutes mes confuses pour le temps passé à écrire ce debrief sur une fiche qui n'était que du lol ! Et pour vous avoir piégés sur la CB !!! (Mais c'était si drôle....) Ne me détestez pas !!!

Rassurez-vous, ce compte ne sera pas créé en vain, un jour ou l'autre je le recyclerai en DC (je pousserai même le vice à garder certains éléments, pour garder le poids de ma connerie ^^)




AVEC AMOUR !!! Mai <3
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MessageSujet: Re: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptyLun 7 Avr - 21:47

Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Féminin

Émilie-Anne Larose

Émilie-Anne Larose
Juste OMG,

Ton troll était suffisamment boulet et à la fois assez réaliste pour m’y avoir vraiment fait croire. J'ai.... j'ai cru en ce merveilleux boulet.... OMG....*meurt*

Tu m’as tuée! XD

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MessageSujet: Re: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptySam 16 Juil - 19:59

Newbie
Féminin

Judith Winter

Judith Winter
JUDITH WINTER
Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été


Genre : Féminin, bien qu'elle se travestisse en garçon et se fasse appelée Jude.

Âge : 15 ans d'après l'état civil, mais on lui donnerait aisément 4 à 5 ans de moins.

Origine : Afrique du Sud par sa mère, certainement Lesotho par son père (mais on ne peut rien affirmer)

Nationalité : Lesothane (oui ça existe !)

Langues parlées : Sesotho et anglais



Pseudo Hors-Jeu.
Maiev

Où avez-vous découvert Terra ?
Well, j'y suis modératrice fantôme ?

Commentaire particulier.
LLAMA FACE !



Mon histoire
Tu as peut-être été beaucoup de personnes différentes, mais ceci est à propos de ce que tu es présentement.
Dis-moi qui tu es et dis-moi comment tu l’es devenu.




Vous mentez ! Vous mentez ! Dites-moi où elle est !

Quelques papiers volaient encore dans le labo dévasté tandis que ce sale docteur me tenait fermement dans ses bras, bloquant tous mouvements de mes bras ou de mes jambes. Je me débattais sans effets, psalmodiant toujours la même phrase dans un sanglot. Nous gisions par terre, au milieu de centaines de feuillets, de tubes brisés et de pièces métalliques. Il me parlait d'une voix calme, avec fermeté mais sans haine. Cependant, rien n‘atteignait mes tympans. Seul le bruit de mon cœur brisé venait y résonner.

Non, non, non… Elle ne pouvait pas être morte ! Pas elle, pas comme ça…

J'ai écarté les bras du docteur dans un geste ferme, mais dénué de l'agressivité avec laquelle je l'avais frappé quelques minutes plus tôt, pour pouvoir me recroqueviller sur moi-même. Les derniers mots qu’elle avait entendu de ma bouche remontaient dans mon souvenir et se mettaient à tourner en boucle, comme une cruelle ritournelle.

En un souffle, je me retrouvais de nouveau dans la petite maison lumineuse de Yasmine. Je me voyais plantée devant elle, la rage au coeur et les larmes aux yeux. Puis m'enfuir, courir pour oublier, et me réfugier dans l'ancienne maison du vieux Sam. Le vieux Sam voyait tout, le vieux Sam savait tout. Les gens pensaient qu'il était idiot, mais ils avaient tort. Sam était simplement différent. Il ne parlait jamais avec sa voix. Peut-être n'avait-il jamais appris, ou bien encore avait-il compris que les mots étaient inutiles… Mais nous nous étions toujours compris. Il prenait soin de moi, me réconfortait si j'étais triste, me soignait si j'étais blessée, me nourrissait si j'étais trop affamée. Lorsqu'il était mort, j'avais installé mes secrets dans sa maison de fortune. Quand j'étais là-bas, je me sentais en sécurité, comme si depuis l'autre monde le vieux Sam me regardait et continuait à veiller sur moi. Sans un mot. Avec douceur.

Et maintenant, Yasmine l'avait rejoint...

Le lendemain de notre dispute, j'étais retournée dans sa maison. Il n'y avait plus rien, quelques meubles tout au plus et un mot griffonné sur un bout de papier “ N'oublie pas ta visite chez le Docteur O.”. Yasmine m'avait quelque fois parlé de ce docteur. Depuis le premier jour de notre rencontre à vrai dire, car elle savait déjà qu'elle partirait le rencontrer. Tout était prévu depuis des mois. Je ne savais rien de lui, hormis son nom et sa localisation. Je ne savais pas quel genre de docteur il était, ni de quelle façon il aidait si miraculeusement ceux qui savaient réclamer son aide. Je me sentais abattue. Comment le allais-je le trouver ce fameux docteur à des milliers de kilomètres des États-Unis ? Comment pourrais-je ne serait-ce que quitter ce minuscule pays enclavé dans l’Afrique du Sud ? Je ne pourrais pas. Jamais. Jamais...

Alors j'étais revenue à ma vie morne, faite de douleurs et sans avenir. Durant quelques mois, auprès de Yasmine, Nasha et leurs connaissances, j'avais vécu dans un autre monde. Elle avait insufflé de la vie dans le champ de ruines qui se cachait sous ma carcasse. Et là, je repartais au combat, deux fois plus dévastée car j'avais touché et perdu ce que la vie donne de meilleur. Mais je n'étais pas prête à laisser cette réalité m'échapper. Yasmine avait semé des indices pour moi dans la ville. Ou plutôt, dans le bidonville. Il avait longtemps été mon terrain de jeu ; j'en connaissais presque tous les recoins.

Là où je m’amusais, dans l'innocence de mon enfance, à jouer à chat avec les autres enfants de la cité, puis à échapper à ses prédateurs, je devenais chasseuse. Je rencontrais peu à peu les résistants - ces terroristes - qui pullulaient faute d’une garde de fer efficace (même les gardes avaient peur du bidonville !) Je parlais avec tous ceux qui avaient eu des liens avec Yasmine, j’accumulais les informations, discrètement, sans jamais éveiller un soupçon de mon frère ou de ma mère. Au compte goutte, et avec de l’aide, je me suis infiltrée dans le réseau pour arriver jusqu’ici. Rien n’a été facile, rien ne m’a été donné. J’ai du marchander, souffrir, donner de ma personne, de mon corps même, pour avancer peu à peu, préparer mon départ, planifier les étapes, qui je devrais contacter et où, et puis… Et puis me voilà ici, dans cette salle, avec ce fameux docteur. J’avais réussi là où l’ange qui guidait mes pas avait succombé. C’était injuste.

J'avais cessé de sangloter.

J'ai demandé au docteur si je pouvais me retirer dans la cellule qui me servait de chambre, le temps de faire un peu le point. Il accepta. Je me jetai sur la paillasse, austère mais plus confortable que tout ce que j'avais pu connaître jusqu'ici. J'avais besoin de réfléchir à ce que m'avait proposé le docteur. Changer de vie, quitter ce lieu, cette terre pour une autre ? Moi qui avais toujours voulu la changer, serais-je intègre en l'abandonnant ? Mais je ne pouvais pas laisser Nasha… Ce sale docteur répugnant l'avait envoyé seule, il y a plus d'un an, dans ce monde si parfait selon lui… Elle aurait certainement besoin de moi. Je me retournais sur la paillasse, pesant le pour et le contre. Rester pour quoi faire ? Continuer mon bout de chemin avec les résistants ? Moi qui n'avais jamais été d'accord avec eux. Du moins, pas sur leurs méthodes. Ils m’avaient aidé certes, mais je me voyais mal contribuer à leur guerre… Ou bien partir et la rejoindre ? Mais comment être sûre qu’elle soit toujours en vie là-bas ? Ou même qu’il y ait vraiment un “ là-bas ” ? Trop de questions m’assaillaient sans me laisser un seul répit. Je finis par m’endormir, épuisée.


***

" Mais c’est ce que je me tue à t’expliquer ! Il comprend rien ce gosse ! C’est pour changer le monde que l’on fait exploser des centres et des quartiers généraux ! C’est pour ça que l’on libère les prisonniers, que l’on met des taupes. Pour la liberté !

C’est toi qui ne comprends rien. Faire changer les choses par la violence c’est tout bonnement du terrorisme. Dis-moi, en quoi tuer des soldats fait avancer les choses ? Vous ne créez que des orphelins de plus, des veuves, des gens malheureux. Merde, regarde où nous vivons ! C’est ça qu’il faudrait changer, c’est cette misère qu’il faut détruire.

Oui, en changeant le système.

Non, en changeant de monde…"


***


Je me suis réveillée d’un bond. Tout paraissait clair. Je ne pouvais pas laisser une orpheline de plus !

" Je veux la rejoindre, ai-je proclamé plus tard à Oliver. Elle est ma famille. La seule. "

Je mentais, évidemment. Sur une base purement biologique, j'avais un frère et une mère restés quelque part en Afrique. Et quelle famille… Mon frère avait des talents de leader naturel et le sadisme du despote. Son seul et unique jeu a été de me poursuivre aux quatre coins de la cité pour me faire payer le fait d'exister. Parfois, je gagnais. Souvent, je perdais. Avec le temps j'avais appris à me montrer plus maligne que lui et aussi à rendre les coups ! J’ai appris à me cacher comme un animal pour lécher mes plaies, raccommoder les vêtements, à tout faire pour ne pas inquiéter ma mère... Je voyais bien que ça la faisait souffrir de me voir me faire sans cesse bousculer ainsi. Je savais qu’elle était blessée quand je souffrais. Elle se sentait démunie, comme si elle était incapable de me protéger. Alors elle frappait pour garder le contrôle. Du moins, c'est ce que je me disais. Les punitions la soulageaient. Et moi, avec le temps, je ne sentais plus rien, j'encaissais comme un boxeur dans un ring. Et je recommençais de plus belle à sortir, désobéir, provoquer le destin de la rixe… Ça la rendait furieuse et c’était ce que je voulais. Il n'y avait que lorsqu'elle était en colère que ma mère me voyait vraiment.

Lorsque l’on n’existe qu’aux travers des yeux de la haine, le sang veut-il encore dire quelque chose ?
Le vieux Sam avait su mettre de la douceur au fond de son regard. Yasmine avait su mettre de la tendresse au bout de ses mains… Nasha avait su mettre de l’amour au fond de mon cœur. Elle était la seule vivante, quelque part. La seule famille qu’il me restait. La seule qui en vaille la peine. Elle avait besoin de moi. Besoin de mon amour pour ne plus être seule. Pour qu’aucune de nous ne soit plus jamais seule.




Mon caractère
Ce que tu es devenu . . . Parles m’en. Crois-moi, je vais écouter, je veux savoir.
Dis-moi, qui es-tu, comment es-tu, pourquoi es-tu ?



Après tout ça j’étais épuisée et blessée. J’avais laissé cet inconnu rentrer dans ce qui avait fait mon univers. Il ne savait pas tout, il ne devait pas tout savoir, mais j’avais l’impression qu’au travers de ses lunettes il parvenait à lire en moi comme si je n’étais que du verre. Je n’étais pas du verre, je n’étais pas fragile, personne ne pouvait me briser. Ils avaient tous essayé, bien sûr, et avaient tous échoué. Certains diront que je ne fais que chercher les ennuis, que je n’ai de cesse de provoquer les autres, et même ceux qui semblent m’aimer. Ils diront que je suis une sale peste qui n’obtient que ce qu’elle mérite. Je suis tellement en colère de n’avoir pas pu rendre des comptes à tous cela qui crachent aisément sur moi sans avoir jamais vécu comme moi. J’aurai voulu pouvoir les faire souffrir… Ils ne méritent pas le pardon, ils ne mérite pas l’amour d’autrui, ils ne méritent que la haine. Ma haine. Tout comme moi…

Oliver me fit asseoir sur une table et continuait à me regarder tout en me parlant, comme pour me détendre. Il utilisait des mots simples, comme s’il tenait un discours à une vulgaire gamine. Pensait-il vraiment qu’une vulgaire gamine aurait pu faire tout ce que j’avais fait ? Connaître tout ce que je connaissais ? Endurer toutes ces épreuves ? Faire tout ce chemin ? Une simple d’esprit serait morte cent fois au bas mot. Je ne manquai pas de le lui faire remarquer. Eh oui, j’avais aussi une grande gueule. Dans ce monde, soit on se tait et s’écrase, soit on l’ouvre et on se lève. J’avais décidé que personne ne me mettrait à genoux. Plus on essayait et plus je l’ouvrais, c’était comme ça.

Il reconnu facilement son erreur et employa dès lors un discours plus adéquat. J’ai souri.




Mon reflet
A chacun ses cicatrices, dis-moi, dis-moi ce que tu caches derrières ces jolis yeux.
Je te rencontre tout juste, je ne te connais pas, dis-moi ce que je dois voir.



Je me tenais recroquevillée sur la table où le docteur m'auscultait. Plus il découvrait des parties de mon corps, plus je me sentais mal à l'aise, complexée. Au vu de ma taille et de ma corpulence, il ne m'avait pas tout de suite crue lorsque je lui affirmais que je venais d'avoir 15 ans. J'étais petite. Très petite. Trop petite. Mon corps qui avait trop souvent connu la faim n'avait pas voulu grandir correctement. Aucunes formes ne s'étaient dessinées, mes hanches ne s'étaient pas élargies, mes seins n'avaient pas poussés. Peut-être que j'avais si souvent souhaité être un garçon que mon corps avait voulu l'être aussi. Mes muscles fins se contractaient au contact des mains froides d'Oliver. Ma peau couleur café, fruit d'un mélange entre le blanc d'ivoire et le noir ébène, était parsemée de cicatrices grossières et mal refermées, de brûlures, et par endroits elle était plus décolorée qu'ailleurs.

Allez, ça va je vais bien, laisse-moi partir, pensais-je. Mais il insistait. A croire que ça l'excitait. Il pouvait toujours essayer ! Il n'aurait pas été le premier... Je plongeai mes yeux aux reflets noirs sur lui sans laisser s'échapper la moindre émotions. Lorsqu'il commença à porter les mains trop en dessous du nombril, je lui assénai un coup de pied violent dans les côtes et sautai de la table. Je voulais m'enfuir mais il m'attrapa le bras gauche. La douleur d'une fracture mal soignée se réveilla soudainement et m'obligea à tomber à genoux, comme un lionceau blessé. Acculée, je le griffai au sang. Ma crinière courte, dressée sur ma tête, ondulait au rythme de mes assauts. Mais le docteur parvint à me piéger.

" Que pensais-tu que j'allais te faire Judith ?

Que fais un homme à une jeune fille qu'il garde enfermée dans son sous-sol selon vous ?
"

Il se perdit en explications pour me rassurer. Il me dit qu'il n'était pas vraiment convaincu par ma santé générale et qu'il refuserait sûrement de m'envoyer vers Nasha. Je lui répondis alors que si j'avais pu survivre 15 ans dans les conditions qu'il avait entendues, rien ne pourrait jamais me tuer. Il se retira pour réapparaître quelques minutes plus tard avec mon sac de voyage dans les mains. J'ai souri.

Il en avait retiré plusieurs objets, et rajouté d’autres. Il y avait davantage de vêtement, et notamment de quoi passer un hiver comme dans les pays du Nord. Mes armes à feu avaient disparu pour être remplacée par deux couteaux. En fait, tous les objets en plastique avaient été remplacés par leurs homologues en terre cuite, bois ou cuir. Un gros sac de nourriture alourdissait également le tout. J’étais prête à partir. Prête à la retrouver.

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MessageSujet: Re: Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter EmptyDim 17 Juil - 5:13

Pionnier
Masculin

Terrence Clément

Terrence Clément





Coucou ma chérie,

Tout d'abord, je suis contente de voir que tu n'as pas effacé la fiche de Megan ! Je propose qu'on la garde et qu'on reposte ta nouvelle fiche dans un autre sujet...Ou qu'on divise celui-ci, c'est possible aussi !

En général, j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui prend lentement, mais clairement forme. Par contre, je trouve que certains éléments sont très peu élaborés...Par exemple, je n'ai pas du tout compris qui était Nasha, hormis quelqu'un d'important pour Judith... Sinon, comment est-ce qu'elle a su rejoindre les États-Unis, finalement ? Je ressens qu'elle est très débrouillarde, ainsi je ne pense pas que ce soit nécessaire d'aller trop dans les détails non plus. J'aimerais quand même avoir quelques éclaircissements, quitte à ce quoi ce soit off the record. : P

Sinon, est-ce que ton histoire se termine avec son entrée dans le Nouveau Monde ? (Elle commencerait donc dans le champ de pierres, pendant l'été de l'an 5.) Je sais que tu as été très occupée pendant la mise à jour, ainsi tu n'as peut-être pas eu le temps considéré l'option que ton personnage ait pu passé du temps dans le Nouveau Monde.

Love sur ta tête.


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Non plus "Megan-Cherry Valentines" mais Judith Winter

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