Sujet: Baruch Karistrem [Terminé] Dim 17 Juin - 14:55 | |
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Invité | Baruch Karistrem Âgé de 31 ans Masculin Russie Russe, français, et quelques notions d'anglais
Mon histoire
Né sous la froideur du frimas de Novossibirsk, j'étais le fils de Patrick Dalceau et de Natasha Nicolaïevitch. Je ne sais plus si l'homme que je suis devenu est toujours ce même petit garçon qui allait grandir sans savoir ce qu'il pourrait lui arriver.
Je voulais être cosmonaute. Explorer l'espace, découvrir de nouveaux mondes, être reconnu pour mon courage et mon dévouement envers le pays de mon enfance, c'était ça mon rêve. Mes parents m’encourageaient à faire ce que je voulais, mais toujours en prenant consciences des avantages et des limites qui s'offraient à moi. Ils m'élevèrent bien, si tant est que cela puisse se faire. En effet, je n'étais pas un enfant facile, et les nombreuses leçons qui me font encore défaut ne pourront plus être rattrapées. J'appris le russe, de ma mère, qui considérait qu'après tant d'années, la grandeur de la Russie se devait d'être inculquée à tout un chacun. Je préférais les leçons de mon père avec l'usage du français. Encore aujourd'hui, cette langue compliquée me donne du plaisir, tandis que j'écris des poèmes illustrant mes pensées.
Mon arrivée à l'école élémentaire ne me ramène qu'à peu de souvenirs. Je me souviens des congères sous le préau d'un grand bâtiment, d'un coup de poing qui me tord les entrailles, tandis que je protège une amie au visage disparu, d'un doux baiser, incroyable cadeau, aussi chaud que ceux de ma mère, mais avec plus de passion que n'importe quelle des femmes que j'ai pu côtoyé.
Je fus plus tard envoyé au centre de recherche des Orphelins de la Nation de Novossibirsk situé à Akademgorodok, qui fut la brise légère me permettant de continuer et de supporter les brimades de personnes encore sous la férule de la propagande de notre mère Russie. Mes évaluations de niveau me permirent de choisir des voies intellectuelles et je choisis de m'orienter vers l'écologie. C'est un domaine qui m'apparaissait comme novateur et d'actualité. Fini mes rêves d'explorateur de l'espace. Je n'avais de toute manière que peu de chances d'y arriver, étant donné un niveau de mathématiques proche du zéro absolu. Mon apprentissage de l'environnement ne se limitait pas à mes seules études, j'en fis également ma passion. J'appris les plantes de ma contrée, les cultivais sous serre, en tira les usages différents. Je savais garder des végétaux sous la meilleure conservation possible, et apprécia avec satisfaction l'évolution de ces plantes, qui m'apparurent sous peu comme les joyaux de mon monde. Évidemment, beaucoup riaient de mon choix, et mes parents eux-mêmes ne comprirent pas l'intérêt de cet apprentissage. Je crois qu'outre leur choix de m'accepter sous n'importe quel forme de travailleur, ils étaient encore encombrés de l'idée que leur enfant ne puisse être un grand scientifique au service de la patrie.
Mais qu'importe leur choix, j'avais pris ma décision. Diplômé en écologie, je fis le choix d’accélérer mon destin, et me mis à parcourir le monde. J'aimais ma famille mais je ne souhaitais plus être considéré comme un paria, et l'exil me fit le plus grand bien.
J'apparus en Inde, en Islande, au Pérou, à la Réunion, au Kazakhstan, en Mongolie. Ces choix de destination me furent agréables et mon savoir fit un bond en avant. Je découvris l'agriculture au sens large, j'aidais des paysans dans le besoin, devins berger des steppes de Mongolie, me perdis dans les jungles luxuriantes d'Amazonie. Ce fut d'ailleurs cette contrée qui me posa le plus de peur quant à la possibilité de sortir de ce labyrinthe naturel. Une fois sorti de ce pétrin, grâce à la découverte d'amis de la forêt, peuple au destin troublé, je partis pour l'Afrique. Mes nouvelles connaissances me permirent d'améliorer le quotidien de certains villages et je sentis une vague de fierté, à œuvrer ainsi pour sauvegarder la vie. Je continuais mes voyages et en vins à aller en Afrique, où mes capacités d’agriculteur, bien que très utiles, furent délaissées pour vaquer à des occupations différentes. C’est notamment auprès des hommes du village d’Outkoubdou, au Rwanda, que je m’enhardissais à être aussi bon bûcheron que les autres. L’enseignement qui me fût porté était bénéfique et j’appris beaucoup des petites choses de la vie. La matrone du village m’apprit la couture, et m’enseigna les rites de développement personnel selon la croyance du lieu. Son mari, le dirigeant, m’inculqua le plaisir de la forge, du fer martelé, de la chaleur des fourneaux et d’une lame de fer bien ciselée pour convenir à une nouvelle hache.
C’est dans cet état d’esprit que je pris le plus de plaisir, de tranquillité. J’avais l’impression d’avoir trouvé ma place dans ce tout, d’être enfin accepté comme un élément de la communauté et non plus comme un pestiféré. Il s’agissait d’une vie dure, qui restait dans les derniers retranchements de la vie sauvage, avec les technologies de la terre et du fer, sans pouvoir profiter des petits conforts des pays riches. Avant mon départ, les anciens du village m’initièrent au rang de Koroari, qui signifiait à peu de choses près « Celui qui apprend ».
Je partis pour les États-Unis. Loin de moi l’idée de prendre plaisir à la civilisation moderne, mais un de mes amis agronomes m’enjoignait de participer à une conférence sur l’approvisionnement en eau de contrées présentant de nombreuses difficultés. Cela n’avait plus grand-chose à voir avec mon premier travail, mais je m’intéressais à tout cela. Arrivé à Détroit, je ne fis pas grande impression aux autres conférenciers, mais mon témoignage en faveur des pays en voie de développement m’attira de nombreux regards méfiants. Je crois ne pas avoir eu plus envie de quitter un endroit que ce jour-là. J’avais peut-être eu un pressentiment. Quoi qu’il en soit, peu après la conférence, alors que je me préparais à repartir, je fus abordé par deux hommes. Ils m’empoignèrent et bien que je ne fusse pas un poids plume, je tombai rapidement de fatigue, exténué de ma résistance face à ces deux armoires à glace.
Mon repos fut de courte durée, lorsque je me réveillai dans la rue, la pluie tombant à verse. Ma première idée fut que ces hommes avaient été amenés à me tabasser pour la simple raison que je cherchais à rétablir la paix dans un monde où seul le pouvoir existait, et ceux qui le servaient, quitte à en mourir. Sans le sou, sans pièce d’identité, je tentai de rejoindre l’ami qui m’avait invité, mais celui-ci me claqua la porte au nez quand j’arrivais devant chez lui en demandant de l’aide. L’amitié est une valeur que j’ai rarement eu à éprouver, mais en cet instant, elle me parut aussi éphémère que mes rares souvenirs de joie.
Que dire de cela ? Qu'y a-t-il de mieux que de laisser ces souvenirs se disperser, tandis que j'effleure la possibilité de m'évader enfin de ce monde sans pitié ?
Cette phase de mon périple fut amère. J’en vins à espérer mourir sous le chaud soleil qui surplombait la ville, tandis que je croupissais dans la rue, quémandant l’argent qui ne venait jamais. Mes pérégrinations m’amenèrent à quitter la cité et à m’aventurer, bien que toujours dans l’état du Michigan, ailleurs. Je finis par arriver dans un endroit dont j’ignore encore le nom. Affamé, blessé, je me suis senti errer puis tomber de fatigue dans la rue. Quelqu’un finit par me récupérer.
Un nouveau départ ? Quelle étrange idée. Agréable, par contre.
La machine est imposante. Il me tarde de voir ce qui apparaîtra, quitte à passer pour un stupide idiot berné par un pseudo-scientifique.
La lumière est intense… Enfin.
Mon reflet
Le reflet du miroir brisé que je garde dans ma poche depuis des années me laisse voir un individu plutôt grand, environ un mètre-quatre-vingt-trois et pas si mal fichu. Un visage simple, pas un visage de top model, avec des yeux bleus océan, des cheveux blonds courts ébouriffés, un nez en trompette, de fines lèvres. Encore aujourd’hui, certaines parties de ce visage restent creusées, à l’instar de mes joues, qui souffrent de la malnutrition imposée par mon train de vie en tant que sans domicile fixe.
Pour ce que je ne vois pas à travers le miroir, je peux le décrire comme un ensemble de circonstances qui m’ont amené à avoir un corps plutôt endurant. Des muscles présents dans les bras et les jambes, je ne suis pas non plus un athlète et ne présente pas les tablettes de chocolats qui font le plaisir des jeunes femmes. Travailler la terre et les plantes ne favorise pas spécialement les abdos, il faut croire.
Des mains pleines de cals, résultante d’un long travail avec la nature, m’amènent à penser que je suis devenu aussi dur que les outils que je maniais, mais là encore, c’est une approximation qui me fait sourire, tant elle est idéalisée. Ma peau a perdu sa teinte ambrée, dû au lourd soleil de l’Afrique, et reprend son éclat rose pâle.
En ce qui concerne mon matériel, j’ai choisi de repartir avec peu de choses. S’il s’agit réellement d’un monde à part, autant ne pas le polluer avec des objets trop encombrants. Ainsi, j’ai choisi de délaisser ma montre, et même mon miroir, n’emportant que mon sac à dos, un couteau, une gourde en peau que j’ai fabriquée il y a peu, un peu de nourriture emballée dans du cuir, un bandana propre, un manteau pour la pluie, et enfin une corde.
Je verrai ensuite avec ce qu’il y a là-bas…
Mon caractère
Mon caractère, hein ? Si je dois me soumettre à ce genre de petit questionnaire... Soit. Pour ce qui est du plus révélateur, je dirais que j’ai toujours été très susceptible. Incroyablement agaçant, d’après une fille que j’ai rencontrée au Pérou. Bon, d’après elle, c’était typique des Occidentaux, alors on peut laisser tomber ce point-là.
Que dire alors ? Je suis plutôt normal, si tant est qu’on puisse définir la normalité, mais je pense que je suis égal à beaucoup d’autres. Souvent jugé protecteur envers les gens auprès desquels j’aidai leur situation à s’améliorer, j’ai toujours préféré une vie tranquille, sans violence, au chaos. C’est d’ailleurs ce qui m’a détourné de cette invitation d’un recruteur de la résistance, lors de mon arrivée à Détroit. Il a dû se dire que j’étais trop peureux.
Mis à part ceci, je suis plutôt ouvert, même si j’évite de trop rentrer dans les amitiés factices et préfère être seul qu’être mal accompagné, comme le dicton le dit. Si on m’incite à me battre ? Ma foi, je pense qu’ils ne seront pas déçus du résultat.
Il est difficile d’ajouter plus à mon caractère, et ceux qui le comprendront n’auront qu’à m’adresser la parole.
Autres informations ►Avez-vous bien lu les règles ? Oui oui... Celles avec ce code-ci : "Clair de Lune" ?
► Votre Pseudo HJ Lukytad
• Comment nous avez-vous trouvé ? Via un topsite
• Comment trouvez-vous le forum? Sympa, et pas trop criard (Pour moi, c'est vraiment agréable de venir ici) |
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Sujet: Re: Baruch Karistrem [Terminé] Dim 17 Juin - 18:15 | |
| je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Lena M. Oliver | Gentil super nouveau cool mega bien que j’aime déjà. Tu es validé Edit de Bambi LOL Loeva tu es trop intense. Je te trouve très drôle et très cute. ♥ BIENVENU À TOI, GENTILS-MEGA-GÉNIAL-SUPER-COOL-TOP NOUVEAU :) Edit de Loeva Gentille Bambi. En fait j'ai discuté avec lui sur Cb avant de le valider ♥ maintenant va Rp ♥ |
| | | Baruch Karistrem [Terminé] | |
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