Sujet: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Lun 1 Oct - 22:36 | |
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Invité | Mia M. Livingstone - R.I.P.
J’étais entrée dans cette drôle de machine. Je ne pourrais pas dire à quoi elle ressemblait. Je me rappelle l’intense lumière. C’était époustouflant. Toute ses lumières, c’était presque magique. Pourtant toute ses lumières étaient aveuglantes. J’ai du fermer les yeux, malheureusement. J’aurais aimé pouvoir les regarder davantage. Dommage …
Puis, quelques seconde plus tard, ou peut-être était-ce quelques minutes, je n’ai jamais su, j’ouvris mes yeux. Ce monde, ce nouveau monde s’offrait à moi. Ma nouvelle vie commençait maintenant. C’était effrayant, c’était excitant. Mon regard glissait sur ces herbes hautes et vertes. Un peu plus loin derrière moi, il y avait une sorte de forêt. C’était … C’était magnifique. Aucune trace de civilisation à l’exception de cette bande de fumé qui s’élevait au loin.
C’est là que le poids de mon sac se fit sentir. Mais merde ! Il m’arrachait les épaules ! Je le posai par terre avec ma houe. Délivrance ! J’avais l’impression d’avoir perdu 20 livres ! Je passai la main dans mes cheveux bruns. Le voyage les avait tout emmêler. Non mais je vais vraiment finir par les couper ceux-là s’ils continuent comme ça … Aller bon … Je vais pas piquer une crise pour mes cheveux alors que je suis balancée en pleine nature, loin de toute civilisation.
Je m’assis quelques instants. Je repensais un peu à mon coin de pays. Ma maison. Ça faisait à peine six mois. Papa me manquait. Ma tante, mon oncle, Jay et Mike également, mais ce n’étais pas pareil. J’avais le cœur serré. Je voulais pas bouger d’où j’étais. Les larmes me piquait les yeux, mais je refusais de leur cédé la place. Avec Chuck qui m’avait larguée, j’avais l’impression de ne jamais avoir fait mon deuil. Rah ! Je déteste avoir ce genre de penser ! Pourtant j’arrive pas à penser à autre chose. Tout ça, tout ça c’est trop récent. Il faut que je me donne un peu de temps, je crois.
Je posai ma main sur la ganse du sac. Aller ! On commence à explorer ce monde ! Je remis le sac sur mes épaules avec un peu de difficulté. Un petit juron ici, puis un autre-là et tout était en place sur mon dos. J’étais prête ! Peut-être qu’ici j’irai mieux. Papa, ma tante, mon oncle, Jay et Mike regardez moi bien ! Je vais vous épatez, vous verrez.
Être ici c’était bien. Ça me changeait les idées. Oublier. Oui oublier, ça c’était peut-être bien ou peut-être que ce ne l’était pas. Pourtant, ce n’est pas se qu’on nous dit après une déception : « Oublie ». Je n’étais pas certaine. Est-ce qu’oublier c’était ce que je devais faire ? Non certainement pas. Mais c’est ce qui me soulagerait le plus pour l’instant.
Ma main était fermée sur le manche de la houe. Je commençais un peu à avoir peur tout d’un coup. Les animaux sauvages … C’était dangereux non ? Aller, fallait pas que je m’en fasse pour si peu non ? Il y avait pas tant de chance qu’il m’attaque dès mon arrivé. Le rayon de lumière leur avait sûrement fait peur. Pas besoin de stresser … J’ai repris mon calme et mon assurance. Depuis que j’étais arrivée je passais par un gamme d’émotions très variée …
Je commençai a avancer un peu, mais ma petite taille m’handicapait un peu. Les herbe hautes … Y’avait pas à dire … Pour être hautes … Elles l’étaient.
Dernière édition par Mia M. Livingston le Mar 5 Fév - 9:03, édité 1 fois |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Mer 10 Oct - 1:16 | |
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Invité | Erik Mitternacht - R.I.P. Après une arrivée assez tranquille, Erik eut droit à quelques mois dans un village en pleine construction, apprenant plein de choses sur les environs et découvrant plusieurs endroits propices à la chasse au gros gibier. Il avait entendu parler des cochons dorés qui vivaient paisiblement dans la forêt rocheuse, pas si loin de son point de départ dans cette grande aventure. Il décida donc d’aller en chasser un ou deux, histoire de ne pas juste manger de la salade pour toute la semaine. Le jeune homme se mît alors en route vers la forêt, prenant au plus trois heures pour traverser le champ d’herbe géante, pour profiter de la solitude qu’il y avait. Lors de son arrivée dans les bois il se fit un campement temporaire, n’ayant apporté que le nécessaire pour trois jours de survie, il ne devait pas craindre de perde les quelques ressources déposées çà et là en cas d’urgence. L’homme se mit alors en chasse, cherchant pour des traces de cochon un peu partout dans la terre tapissée de feuillage. Après trois longues heures de recherche, il finit par trouver la piste d’une truie et de ses deux petits grâce à son expérience dans le métier de chasseur. Après seulement quinze minutes de traque, il eut la chance de les voir, mais pour seulement quelques secondes, car une géante explosion de lumière venait de jaillir du champ de pierre.
-Un nouveau ? Allons-y !
Se dit-il à mi-voix, faisant sûr d’avoir tout son équipement attaché à lui, se préparant à une course folle. Bien qu’il n’aimait pas la compagnie des autres, il se devait d’accueillir les nouveaux comme tout le monde, c’est Lena qui l’en avait convaincu quelques jours après son arrivée. Puis il fit ses premiers pas de course, empruntant le chemin le plus logiquement court vers les champs, faisant sûr de ne pas déchirer ses vêtements dans les buissons ou de perdre son couteau dans un saut. Coursant à travers les bois, il ressentait chaque branche sous ses bottes, chaque coup dans ses jambes, chaque pas dans son bassin et chaque battement de son cœur. Son genou droit, plus faible, bougeait doucement sous la peau et les os se frottaient contre la rotule, mais l'environnement si beau et si paisible lui faisait oublier la douleur. Il profitait de l'odeur de chaque fleur qu'il dépassait, parfois jaune, parfois blanche et souvent multicolore. Ses yeux, éblouis à chaque éclaircie dans les branches, se rafraîchissaient au vent et aux couleurs chaudes des feuilles d'automne. Puis a un moment, il vit la fin d’un rocher, avec un grand précipice entre les deux, c’était un escarpement au milieu d’une dense forêt, un ruisseau tout au fond permettait à certaines plantes d’y pousser. Mentalement préparer, il s’approchait rapidement du bord, s’imaginant déjà de l’autre côté de ce vide. En arrivant au rebord, il posa le premier pied sur la roche dure, puis le second tout prêt, poussant ensuite très fort pour se faire lever, il dut s'étirer pour faire un grand saut, ressentant chaque muscle de la cuisse au mollet se crisper et se relâcher rapidement, puis lorsque la cible fût atteinte il s'accrocha d'abord du bout des doigts, sentant ses os craquer et la peau se déchirer et quand la paume toucha la pierre, il glissa de quelques centimètres.
-Ça n’est pas aujourd’hui que je vais mourir !
Puis avec toutes ses forces il se remonta et continua son chemin, en faisant sûr de se laisser une piste vers cette falaise qu’il, au final, voulait descendre et explorer. Après une demi-heure de course folle, il arriva au champ, essayant désormais de se rappeler d’où provenait la lumière. Il était en sueur, les mains sur les genoux, regardant au loin pour trouver une âme perdue. Bien sûr au rebord de la forêt il était assez visible, n’essayant définitivement pas de se cacher. Puis à force de regarder au loin il vît une silhouette au loin, ressemblant à une fille, qui allait dans la direction opposer à lui.
-HEEEEEY PAR ICI !
Cria-t-il à tue-tête, causant un écho dans toute la vallée, simplement pour attirer le regard de la demoiselle perdu dans un nouveau monde. La silhouette assez frêle finie par se tournée et regardé dans sa direction, allait-elle voir le beau jeune homme qui accourait la guidée ?
Dernière édition par Erik V.H. Mitternacht le Mar 30 Oct - 0:22, édité 1 fois |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Jeu 25 Oct - 1:03 | |
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Invité | Mia M. Livingstone - R.I.P.Je soupirai. Un coup d’œil en haut m’indiqua que j’étais encore sur le bon chemin, heureusement. J’avançais lentement et avec précaution. Je ne voulais pas heurter une pierre. Mon regard se riva au sol.
« HEEEEEY PAR ICI ! »
Je tournai la tête rapidement, cherchant à repérer l’endroit d’où provenait la voix. Ce n’était pas devant, ni à droite et encore moins à gauche. Ma dernière option s’imposa d’elle-même, derrière. Je scrutais l’orée de la forêt. Zut ! Je n’arrivais pas à voir quoi que se soit à cause de ces herbes. J’avançai donc à l’aveuglette, disons, vers l’origine de cette voix, une voix plutôt masculine même …
Je vis arriver vers moi un jeune homme au teint assez foncé. Il avait des cheveux bruns presque noirs et des yeux un peu comme l’ambre. Je souris. C’était bien, j’étais accueillie le jour de mon arrivée par quelqu’un qui semblait être sympathique. Je levai les mains bien hautes pour qu’il me remarque, chose idiote, puisqu’il venait en ma direction. J’accélérais le pas une fois que j’eus laissé retomber mes bras le long de mon corps. Je le regardais dans les yeux. Il me prit quelque secondes avant d’ouvrir la bouche pour enfin parler :
« Bonjour ? Je suis Mia. Enchantée de faire votre connaissance ! »
Je le regardais un peu intimidée. Il semblait s’être bien intégrer à ce nouveau monde. En serait-il de même pour moi ? Était-ce difficile de s’intégrer ici au milieu de nulle part ? Y avait-il de dangereux prédateurs ? Le village, il était gros ? On y était bien ? Y avait-il un jardin ou un champ sur place ? Alors que toutes ses question envahissaient mon cerveau et ne me laissaient plus la chance de penser normalement, je me contentais de baisser le regard. Je ne voulais pas que mon interlocuteur remarque mon trouble. Je verrai bien une fois arrivée, non ? Malgré qu’ici fusse un nouveau départ et une nouvelle chance pour moi, je me sentais plutôt inquiète par rapport qu’il n’y avait pas de retour possible.
« Dîtes … c’est bien ici ? Je veux dire … Ça vaut la peine pour y rester toute sa vie ? »
Voilà, j’avais trouvé une question qui résumait toutes celles qui m’assaillaient et qui me stressaient. Je souris faiblement et mes joues commencèrent à tourner vers le rouge cerise. Peut-être qu’il me trouverait idiote … Bon, s’il me trouvait idiote, grand bien lui fasse ! Je n’essaierais pas d’être ce que je ne suis pas ! Courage Mia, c’est pas ça qui vas te tuer !
Dernière édition par Mia M. Livingston le Mar 5 Fév - 9:05, édité 2 fois |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Mar 30 Oct - 0:19 | |
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Invité | Erik Mitternacht - R.I.P. Toujours essoufflé de sa course, il regardait la dame venir vers lui, elle progressait lentement à travers les herbes lorsque lui-même l’atteint à mi-distance qui les séparait d’ores et déjà. Les deux se regardèrent l’un et l’autre pendant un instant, comme pour faire certain que la rencontre était réelle et non un rêve. Elle semblait intimidée, en tout cas c’est ce que ces yeux verts légèrement mélancoliques, seule couleur apparente sur le visage très pâle de la demoiselle. Elle semblait fragile, comme si elle allait se brisé à la moindre averse, il allait donc faire certain de la transporter le plus vite qu’elle le pouvait en sécurité, comme Lena l’aurait voulu. Il fît alors quelques pas, lui faisant signe de le suivre, puis elle posa quelques questions, faciles à répondre dans un sens, mais qui ne devaient quand même pas être prises à la légère.
« Bonjour? Je suis Mia. Enchantée de faire votre connaissance! »
Lança-t-elle d’abord, avant de le suivre, espérant probablement qu’il lui donne une réponse avec autant d’intérêt et de joie. Il laissa la phrase flottée pour au moins une minute, la regardant tout en avançant doucement à travers les herbes, pour qu’elle puisse le suivre. Lorsqu’il la regardait, elle semblait d’abord déçue de ne pas avoir de réponses, mais elle semblait aussi embrouillée sous le poids de beaucoup de questions non répondues à ce moment.
« Erik Mitternacht Van Hellsing. Je…. J’ai difficultés en F-français. »
Répondit-il avec un accent très anglais causé par ces origines. Ils firent encore quelques mètres dans les herbes pour se retrouver enfin à la hauteur des roches, là où il pouvait se diriger plus facilement grâce à la vue stupéfiante que lui offraient les pierres une fois escaladée. Dès lors qu’ils furent prêts de la roche, elle lança une autre question de bon intérêt.
« Dîtes… c’est bien ici? Je veux dire… Ça vaut la peine pour y rester toute sa vie? »
Dit-elle sur un ton gênée, presque enfantin à son oreille de guerrier. Que pouvait-il répondre à cela sans la blesser indirectement? Elle était aussi blême qu’un vampire, donc les plaines étaient inutiles pour elle. Tandis que son corps sans muscles n’était probablement pas assez résistant pour se faufiler à grande vitesse dans la forêt pleine de danger. Elle ferait peut-être une bonne garde-malade, mais dans ce cas, la vie ici, pour elle, allait être très longue, du moins de la perspective du jeune Mitternacht. Il lui fit signe d’attendre en bas pendant que lui grimpait la roche pour voir clairement un chemin vers le village. La roche devait faire trente mètres de haut, mais sa forme était facile pour n’importe qui ayant fait une fois le cours d’escalade pour débutants dans les gyms. Lui était un adepte de l’escalade sans corde, surtout depuis les quatre derniers mois passés ici. Ça allait être simple, mais cette petite montée lui avait donné le temps de penser à une bonne réponse.
« Ici… c’est vierge, you know? Il n’y a pers… onne? Donc hum, vous faites ce que vous voulez, vous devez survivre. C’est bien pas humain, pour l’autre question, vous êtes stuck here. »
Finit-il par répondre, d’une voix douce et sérieuse. Lorsqu’il était en haut de cette roche, il était carrément dans un autre monde, c’était magique, la vue lui coupait le souffle. Les rochers un peu partout, l’herbe bien haute, la pureté de l’air, la clarté du soleil, tout ce qui lui fallait pour se motiver le matin, au réveille, était la devant ces yeux. Ils se mirent ensuite en direction du village, se guidant par la fumée des repas et des feux de camp. Le soir approchait à grands pas, il accéléra donc le pas, même si la marche normale n’aurrait pas été un danger, il préférait ne pas voir d’autres gens du village accourir vers eux pour recueillir la nouvelle. Le soleil baissait tranquillement, offrant une belle vue éclairée du village qui s’approchait tranquillement au loin, le soleil assez bas n’était pas encore sous la cime des arbres, mais ne brulait plus la peau comme en après-midi. Au courant de leur promenade, le jeune homme s’était proposé pour transporter les objets encombrants de la demoiselle, si elle avait accepté. |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Mer 7 Nov - 1:34 | |
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Invité | Mia M. Livingstone - R.I.P.Je regardais Erik. Il était vachement plus grand que moi. Je devais presque me tordre le cou pour le regarder dans les yeux. C’était assez drôle pendant que j’y pense. Un peu comme David contre Goliath, mais sans le contre, puisqu’on se battait pas. Je me rappelle avoir pensé : Il n’est certainement pas le seul à être aussi grand et musclé ici … Après tout, on est lâcher comme ça en pleine nature, ils n’enverront pas que des fillettes comme moi incapable de se défendre toute seule… « Ici… c’est vierge, you know? Il n’y a pers… onne? Donc hum, vous faites ce que vous voulez, vous devez survivre. C’est bien pas humain, pour l’autre question, vous êtes stuck here. » Sa réponse me laissait encore perplexe, je n’en avais pas trop compris le sens. Un signe de mon incompréhension, je soulevai mon sourcil droit et lui lança un petit regard interrogatif. Puis je me suis répétée mentalement sa réponse. C’était simple après tout. Je fais ce que je veux t’en que je survis. Je souris de nouveau. Je croyais avoir pigé. « Donc en gros, vous dîtes que je fais ce que je veux tant que je reste en vie ? » Puis j’ajoutai, presque dans un murmure : « Je comprends bien l’anglais, vous pouvez parler dans cette langue si vous êtes plus à l’aise, mais mon anglais n’est pas super … » Mes pupilles vertes n’avaient pas quitté les sienne de la couleur de l’ambre. Pas une seule seconde. Je n’étais pas hypnotisée, ou quoi que se soit, mais la politesse disait qu’il fallait regarder quelqu’un dans les yeux lorsqu’on lui parlait, non ? « Y a-t-il un potager ici ? Quelque part où les gens font pousser des légumes, des fruits ou tout simplement quelque chose ? » Je voulais me rendre utile. Rester les bras croiser ne m’apporterai rien et vivre aux dépends des autres était une idée qui me répugnait. Je voulais faire quelque chose pas moi-même et la seule chose que je savais bien faire c’était de faire pousser de la nourriture. Des patates et des trucs comme ça. Le seul problème provenait des fruits et légumes d’ici. Je ne connaissais rien d’eux. J’étais larguée. Si Erik me disais qu’il y avait bien quelqu’un qui faisait pousser de la nourriture, j’irai le voir en mettant le pied dans le village, sinon je trouverai une façon de me débrouiller.
Ce qui devait être ma nouvelle commençait déjà bien. À peine arrivée, que j’ai rencontré quelqu’un de bien. Puis, je me suis me suis trouvée un truc qui m’occuperait pour quelque temps. N’était-ce pas parfait ?
Je détournais à peine mon regard d’Erik que mon pied a percuté un caillou. En moins d’une seconde je m’affalais sans aucune grâce ni élégance sur le sol. Le poids de mon sac m’écrasait sur l’herbe et je n’arrivais plus à me relever. J’étais coincée, en quelque sorte, entre le sol et mon sac. Voilà se qu’on gagnait à ne pas regarder où l’on met le pied !
Dernière édition par Mia M. Livingston le Mar 5 Fév - 9:06, édité 2 fois |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Mer 9 Jan - 0:37 | |
| Invité
Invité | Erik Mitternacht - R.I.P. Puisque le jeune homme n’aimait pas vraiment les relations humaines, il perdit vite l’intérêt qu’il avait pour la nouvelle arrivante lorsqu’elle commençât à lui arracher son âme à force de le regarder dans les yeux. Il l’écouta quand même attentivement, refoulant son dédain en affichant un sourire sérieux et adéquat à la situation. Il ne parlait pas beaucoup, c’était dans sa nature, il laissa donc les questions volées, tout en les mémorisant. Il allait répondre au moment opportun, comme si la vie pour lui était un échiquier. Elle comprenait l’anglais, donc c’était plus facile de communiquer pour lui s’il le désirait. Erik épiait les alentours de temps en temps pour ne pas perdre le chemin, puis à un moment donné il entendit un bruit lourd juste derrière lui, ce qui le fit se tourner aussi tôt. La jeune fille était écrasée comme une blatte en dessous de son sac, juste là, même si aucun obstacle n’aurait pu faire tomber quelqu’un, aux yeux du garçon. Se sentant assez gentil, il prit le sac sur ces épaules et aida la demoiselle à se remettre sur ces pieds, puis encore un genou par terre, il parla d’un anglais très propre et sans accent.
— Hum… Tu en poses des questions, tu auras tes réponses au village d’accord?
Dit-il, comme s’il parlait à un enfant de huit ans qui n’arrivait pas à se mettre en marche sans une promesse de gâteau à son arriver. Les enfants, c’est ce qu’il regrettait le moins depuis qu’il était ici, il n’y en avait aucun pour se mettre dans ces jambes. C’est alors qu’il y eut une petite vibration dans le sac de la demoiselle, puis une autre tout aussitôt et une étrange corde noire et velue sortit du haut du sac. Nos aventuriers ne le savaient pas encore, mais un couple de Chapin s’était installé dans le sac de Mia lorsqu’il était au sol et ces deux petites créatures en profitaient pour manger les légumes frais du dit sac. Dès lors que les vibrations fut ressenti, l’homme retira le sac et il le déposât entre eux, près a épluché tout ce qui en sortirait avec son couteau déjà dégainer. Les alentours étaient calmes, le vent déplaçait les herbes hautes, quelques Moraciens volaient çà et là, faisant vivre cette plaine d’herbe et de roche. S’ils se mettaient en route un de ces quatre, peut-être arriveraient-ils à temps pour le souper au village? |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! Mar 2 Juil - 0:57 | |
| Invité
Invité | Mia M. Livingstone - R.I.P.Il m’a aidé à me relever après que je me sois lamentablement écrasée, c’était assez gentil de sa part, je n’aurais jamais été capable toute seule sinon ... En plus, il avait même pris mon sac, m’aidant ainsi à ne pas retomber telle une créature dépourvue de toute ossature.
« Hum… Tu en poses des questions, tu auras tes réponses au village d’accord ? »
J’ai soupiré. Il fallait que je m’occupe l’esprit. Au loin , j’admirais la colonne de fumée s’élever. J’ai faiblement souri. Ma nouvelle vie m’attendait là. Sans ma famille, sans Chuck. Je pensais pouvoir facilement l’effacer de ma mémoire, mais j’y arrivais pas. Je voulais commencer cette nouvelle vie, ici, sans m’en préoccuper, faire comme s’il n’avait jamais existé. Je voulais faire comme si papa, ma tante, Jay, Mike et mon oncle, n’étaient pas morts, mais voir la fumé s’élever dans le ciel ... J’ai frissonné revoyant la maison en feu. Non ! Je ne devais pas y penser ! J’ai secoué la tête, les larmes aux yeux. Alors que je faisais un pas, Erik a déposé mon sac entre nous deux, un couteau à la main.
« Qu’est-ce qu’il ya ? Je ... Je n’ai rien mis de ... de dangereux dans mon sac ! »
Je paniquais un peu. Pourquoi levait-il un couteau vers mon sac ? Il n’y avait rien de dangereux dedans, du moins, pas d’après ce que je savais ... Je me suis approchée à petits pas, inquiète, mais surtout curieuse. Je ne comprenais pas sa réaction. Peut-être qu'il était tout simplement paranoïaque ? Mais non, quelqu'un de paranoïaque ne viendrait pas voir un nouvel arrivant comme ça ... |
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Sujet: Re: Le champ de pierres - Nouveau monde, me voilà ! | |
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