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Falcon Biaconi

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MessageSujet: Falcon Biaconi Falcon Biaconi EmptyJeu 30 Jan - 20:46

Invité
Anonymous

Invité
Falcon Biaconi


Sexe : Masculin

Âge : 28 ans

Origine : Mère italienne, père québécois

Nationalité : États-Unis

Langues parlées : Italien, français, anglais



Pseudo Hors-Jeu
Pluton

Avez-vous bien lu les règles ?
[Clean // Loeva]

Où avez-vous découvert Terra ?
Loeloe.




Mon reflet
A chacun ses cicatrices, dis-moi, dis-moi ce que tu caches derrières ces jolis yeux.
Je te rencontre tout juste, je ne te connais pas, dis-moi ce que je dois voir.



DESCRIPTION PHYSIQUE ICI - Min 200 mots -

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Mon caractère
Ce que tu es devenu . . . Parles m’en. Crois-moi, je vais écouter, je veux savoir.
Dis-moi, qui es-tu, comment es-tu, pourquoi es-tu ?



DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE ICI - Min 400 mots -

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MessageSujet: Re: Falcon Biaconi Falcon Biaconi EmptyJeu 30 Jan - 20:47

Invité
Anonymous

Invité
Mon histoire
Tu as peut-être été beaucoup de personnes différentes, mais ceci est à propos de ce que tu es présentement.
Dis-moi qui tu es et dis-moi comment tu l’es devenu.



Toute cette histoire bizarre a commencé lorsque je n’avais que 4 ans. On pourrait même dire avant que je sois né, mais tout de même 4 ans pour l’amour du ciel! Le monde pour moi s’arrêtait aux jouets, aux sucreries, à manger, à dormir et à mon imagination enfantine de 4 ans. Je ne réalisais pas encore la gravité de la situation future dans laquelle j’allais être impliqué. Mon monde était malheureusement sur le point de devenir un monde triste, insupportable, énigmatique et, le pire de tout, sans parents . . . Un monde où je n’aurais jamais voulu vivre, mais auquel j’ai dû m’accommoder pour pouvoir vivre une vie moyennement bonne et supportable. Maintenant, je suis sur Terra grâce au Docteur Oliver qui m’a mené vers le bon chemin, selon moi. Voilà comment je me suis retrouvé ici . . .


Chapitre I

C’était une belle journée de printemps. Pas de neige à l’horizon, plus de glace et de température frigorifiant . . . C’était pourtant normal puisqu’on était en Californie, dans la belle ville de San Francisco. Ma mère (qui était italienne) et sa famille ont déménagé en Amérique pour des raisons qu’elle ne m’a jamais révélées. Mon père (qui était québécois) a lui aussi déménagé à San Francisco. Mon père était un ancien Orphelin de la Nation qui s’est joint à la Résistance. Il avait travaillé dur pour devenir espion. Je n’ai malheureusement jamais connu son âge. Ma mère l’a rencontré et a décidée d’avoir un bébé. Pendant que ma mère était à 6 six mois dans sa grossesse, mon père a disparu . . . on ne l’a plus jamais revu.

Elle a dû m’élever seule. Par chance pour elle, j'étais un enfant unique, car j’étais très capricieux dans le temps. À l’âge de 4 ans . . . ma mère disparue elle aussi. Quelques fois, je me demande si ce n’est pas la faute de mon père. Après tout, il disparait et 4 ans plus tard, ma mère à sa suite. J'ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose qui clochait.

Peu importe. J’ai été trouvé 3 mois plus tard dans ma maison et ceux qui m’ont trouvé m'ont amené chez les Orphelins de la Nation. J’avais si peur et j’étais si déboussolé . . . C’était l’horreur! Ils m’ont laissé dans ma chambre avec un lit, une commode et une table de chevet avec un livre vierge (qui est devenu mon Journal Intime) et une lampe. Il avait d’autres personnes dans ma chambre, comme dans toutes les autres, ce qui me rendait affreusement timide et pudique. J’ai malheureusement dû m’y habituer comme les autres l’ont fait. Jusque-là, je trouvais que cette petite aventure était un cauchemar et j’espérais très fort - j’ai même prié pour qu’elle devienne plus agréable. - Je me suis endormi en cette journée du 21 septembre 2174, 3 semaines après ma fête de 5 ans.

Je me suis fait réveiller à 7 heure du matin, j’étais si fatigué de ma journée de la veille, en plus de me réveiller à 7 heure du matin! Ouais, ces prières ne m’aurront servies à rien du tout, en fin de compte. Lorsque j’ai regardé dans le lit des autres garçons qui étaient encore endormis, je me suis dit «Injustice». Les messieurs m’ont dit de m’habiller, de faire mon lit, de me brosser les dents, aller faire mes besoins et d’aller les voir dans la salle à manger . . .

-Quoi? Je ne suis qu’un garçon de 5 ans!, me suis-je dis. Je ne sais pas comment faire le ¾ de ses choses!

Après environ une heure, j’ai été capable de faire toutes ses choses, quoiqu’elles étaient vites faites, mal faites. Après tout, qu’est qu’ils m’auraient dit. Je n’avais que 5 ans et, en plus, c’est la 1ière fois que je faisais toutes ces choses. Maintenant, c’était le temps de me retrouver dans ce géant manoir pour enfant pour aller retrouver les messieurs dans la salle à manger.

En fin de compte, ce n’était pas si long. On dirait bien que j’avais un talent cacher pour me retrouver rapidement dans un endroit inconnu, car ça m’a seulement pris 10 minutes pour que je les trouve. J’ai vite vu qu’un autre homme était assis avec eux.

-Viens me voir mon grand, m’a-t-il demandé. N’ai pas peur, je ne te ferai aucun mal. Je suis ici seulement pour te demander quelques petites questions. C’est pour savoir qu’est-ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas pour que nous sachions dans quel métier tu travailleras, c’est tout.
Il était très doué pour parler aux jeunes, car je me suis dirigé vers lui sans aucune question. Je le trouvais très amical et très gentil. Il m’a posé une très longue série de questions que j’ai trouvées interminables, mais après 4 h 30 de questions, je lui en ai posé une très intelligente pour mon âge.

-Pour-pourquoi est-ce que j-j-je suis ici, monsieur?, lui ai-je demandé en bégayant.
-Premièrement, c’est parce tes parents sont partis quelques part et qu’ils ne pourront plus s’occuper de toi pour un moment, mais ils vont revenir. Attends encore un peu et ils reviendront, je te le promets. Deuxièmement, c’est parce que le grand patron a besoin de personne pour l’aider et toi, tu es l’un de ces chanceux garçons. O.K. Maintenant, tu dois attendre jusqu’à demain pour savoir quel métier tu feras.

-O.K., ai-je dis. Arrivecerci signore. Ci vediamo domani. Au revoir, monsieur. À demain.
-Arriverderci, moi nonno. Au revoir, mon grand.
Je suis rentré à ma chambre pour aller me coucher. J’étais littéralement mort de fatigue.
6 heures plus tard, une servante est venu me réveiller pour me dire d’aller souper. Je me suis levé, j’ai fait mon lit et je suis descendu à la salle à manger au rez-de-chaussée. Puisque ma chambre était au 3ième, ça me prenait toujours environ 10 minutes pour y aller. Lorsque je suis arrivé, j’étais perdu. Je ne savais pas quoi faire. Tous les enfants étaient là, assis à leur place en train de manger et de parler.

«Je dois me faire des amis, ici», me suis-je dis.

Je me suis donc dirigé vers une table avec une chaise de libre.
-Bonjour, ai-je dis en hésitant un peu. Est-ce que je peux m’assoir avec vous?
-Oui, bien sûr, m’a-t-il dit. Je m’appelle Keven, et toi, tu t’appelle . . .
-Moi, je m’appelle Falcon. Alors de quoi vous parliez?
-On faisait juste parler de nos classes ce qui se passe, et tout, et tout.
-Oh. Moi, je dois encore attendre jusqu’à demain pour savoir quel métier je vais faire plus tard! J’ai vraiment hâte!
-Tant mieux pour toi.

On a parlé comme ça tout le reste du souper, à manger notre macaroni au fromage. Après, une dame est venue me voir dans ma chambre pour me dire de me mettre en pyjama, de me brosser les dents et de me coucher. J’ai fait tout ca . . . sauf que j’ai rajouté du placotage avec Keven qui était dans le lit juste devant moi. Vers 8 h 30 m, je me suis endormi dans un bon sommeil profond et réparateur, mais juste avant de m’endormir, je me suis dit : «En fin de compte, mes prières ont bien fonctionnées.» Le lendemain matin, je me suis fait réveiller par une cloche, ce vers 7 heure du matin. C’était surement la cloche de l’école comme Keven m'avait averti la veille. Je me suis habillé, j’ai fait ma nouvelle petite routine matinale et je suis descendu en bas avec les autres garçons. Je suis arrivé en bas avec ma carte lorsque nous avons entendu une voix métallique dire : «Falcon Biaconi est demandé au service d’entrée, Falcon Biaconi au service d’entrée, merci.»

J’ai regardé ma carte et je me suis dirigé vers le service d’entrée. Le monsieur amical d’hier y était.
-Bonjour, mon grand, m’a-t-il dit. Ça va bien?
-Oui, merci. Et vous?
-Oui, je vais bien. Merci de me le demander. Veux-tu connaître ton nouveau métier?
-Oui, oui, oui! J’ai tellement hâte!
-D’accord. Ton nouveau métier est . . . (silence de suspense) la médecine!
-Ouais! C’est justement ça que je voulais! Youpi!
-C’est bien. Maintenant, je vais t’amener à ta classe de médecine primaire. Suis-moi.

Je l’ai suivi jusqu’à une classe qui avait toutes sortes d’engins électroniques et médicinaux. C’était vraiment excitant! En plus, j’ai trouvé mon nouvel meilleur ami, Keven, dans la salle. J’étais si heureux! Rien n’aurait pu changer mon humeur. Je suis allé le voir et nous nous sommes parlés pendant que le monsieur parlait lui aussi avec un autre homme qui, je crois, serait notre professeur de médecine primaire.

Quelques minutes plus tard, le monsieur est parti et le nouveau professeur s’est présenté : «Bonjour, je m’appelle Mr. Ernestol et c’est moi qui va être votre professeur de médecine. Je vais prendre les présences et on va faire des petits test avec des liquides de toutes sortes.»

Le cours était vraiment amusant. Il a duré toute la journée sauf au déjeuner, au diner et au souper. Ensuite, j’ai fait ma routine du soir et je me suis couché en rêvant à mon cours de médecine. Vers l’âge de 7 ans les cours de médecine primaire sont devenus les cours de médecine secondaire qui sont vraiment plus difficiles, mais qui vont m’en apprendre d’avantage sur la médecine. C’est vraiment dur, mais vraiment amusant. Je crois que je suis un bon élève et je crois que j’ai des très bonnes notes. Ma vie s’est déroulée comme ça pendant un bon moment.

Chapitre II

Wow! Ça a été les plus longues, mais amusantes, constructives et payantes années de ma vie. Je suis si content d’avoir terminé toutes mes études pour prendre un métier dans la médecine. Tous ces examens, ces tests, ces devoirs, ces laboratoires et ces leçons sont maintenant de l’histoire ancienne. C’est le 9 juillet 2188 et j’ai maintenant 18 ans! Je peux avoir une maison, une vie sociale, une voiture. C’est tout ce dont j’ai rêvé pendant toutes ses années . . . et tout ça est maintenant à portée de main. Je suis si heureux! J’ai des plans pour la maison que je vais partager avec mon meilleur ami et nouveau colocataire, Keven, pour économiser un peu d’argent pour tout le reste. Malheureusement, avec toute heureuse voie, vient une petite part de malheur. Lorsque, j’étais tout content et joyeux de cette fabuleuse nouvelle, Keven vient me voir et me dit :

-Falcon . . . j’ai quelque chose d’important à te dire.
-O.K. Qu’est-ce qu’il y a, lui ai-je répondu.
-Après toutes ses années dans les Orphelins de la Nation, j’ai décidé de me joindre à la Résistance.
Ça a été comme une balle au cœur de l’attendre dire ça.

-Pourquoi, fais-tu ça? Pourquoi me dis-tu ça maintenant?
-Parce que j’ai conscience de la situation dans laquelle je m’engage et que je savais, plutôt croyais que tu me comprendrais, que tu ne me dévoilerais pas et que j’espérais aussi un peu que tu me joindrais, mais on dirait bien que non d’après l’apparence de ton visage. Je sais que c’est difficile pour toi d’attendre ça, mais je te laisse le choix. J’attendrai jusqu’à ce que tu te décides pour entrer dans la Résistance. Prends tout le temps qu’il te faut, mais réfléchis y très fort et essaies de comprendre mon opinion. Si tu ne veux pas, j’y irai quand meme, mais je resterai ici, avec toi et j’espère que ça ne ruinera pas notre amitié. Ça me brisera le cœur si tu ne venais pas. Je te laisse le temps qu’il te faut, mais pas plus d’un an. Penses-y bien.

Tout son discours m’a beaucoup impressionné et beaucoup influencé. Je vois comment ça vaut pour lui, mais encore là, je ne suis pas sûr, à cause du danger et des risques que ça implique. J’étais si heureux, mais maintenant, je suis si confus et triste. Je ne sais pas quoi penser.

-Je te promets que je vais y réfléchir, mais pour ce soir, je vais prendre le temps de digérer tout ça.
-Prends le temps qu’il te faut, mais penses-y très profondément, car ça m’est très important, O.K.
-Ouais. O.K.

Nous avons fait livrer notre diner et on a commencé à tout dépaqueter. La nuit, vers 1 heure du matin, je me suis couché avec cette grande décision sur mes épaules.

-Que dois-je faire, ai-je pensé et je me suis endormi sur cette question.
Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés, fais notre petit-déjeuner, habillés et nous avons recommencé à dépaqueter et à acheter dans meubles, outils, électroniques, ect . . . Puis, la journée après ça, nous avons commencé à peinturer et à tout placer pendant 3 jours durant. Lorsque nous avons terminé d’aménager notre grande maison, nous étions si fier du résultat. D’après moi, la maison était très bien réussie. Il ne nous restait que 3 jours de congé avant de commencer à travailler. Moi, je travaillerai comme biologiste et vétérinaire, deux métiers fascinants, selon moi, et Keven sera docteur et biochimiste. Mais même avec toutes ses pensées positives avec la maison et le travail, je n’arrivais toujours pas à retrouver ma bonne humeur à 100%. Cette nouvelle me ravageait trop pour que je puisse l’ignorer qu’une seconde. C’était insupportable! Je commençais par contre à me dire qu’il avait un point et je n’étais vraiment pas sur de quel côté me diriger.

-Calme toi, Falcon, me suis-je dis, tu as un an pour y penser. Tu as tout ton temps.
Ça m’a réconforté un peu que je ne devienne pas paranoïaque avec cette idée. J’étais capable de garder le contrôle, de me concentrer sur ce que j’ai besoin de faire et de ne pas toujours penser à cette question. Ça me montrais que je n’étais pas fou, mais respectable avec tout ça et ça m’apportait du réconfort. Maintenant, passons aux choses sérieuses et allons visiter la ville, jouer aux parcs d’attractions, manger aux restaurants et profiter de la vie telle qu’elle l'était.

Pendant mes trois derniers jours de congé, je me suis amusé pleinement et je me suis enlevé un poids de sur les épaules. C’est le temps du travail! Youpi! Je me suis rendu à mon emploi, j’ai rencontré les gens avec qui je travaillerai et j’ai visité l’endroit. Ils m’ont amené à mon bureau et m’ont dit que cette journée-ci était ma journée relax et que je pouvais faire tout ce que je voulais, mais de façon respectable, bien entendu. C’était une journée fabuleuse qui me faisait rencontrée ma nouvelle vie. Je suis rentré à 9 heure du soir, j’ai regardé la télévision, grignoté un peu et je suis allé me coucher à 11 heure en pensant : «Ceci est ma nouvelle vie . . . et je l’adore! J’ai si hâte de continuer demain.» Ma vie s’est déroulée comme ça pendant environ une année.

Chapitre III

Exaltante, épuisante, pleine de nouvelle chose et pleine de confusion. Ce ne sont que les premiers mots que je peux utiliser pour les 10 derniers mois de cette année. Mon emploi est très amusant.

Tout est positif dans ma vie, sauf la mauvaise nouvelle de Keven. Heureusement pour moi, j’ai pris ma décision finale après tous les mois de réflexion intense sur ce que je crois qu’il serait le mieux à faire et j’en viens à cette conclusion. Je vais aller expliquer ma réponse à Keven.

-Salut, Keven!, ai-je dit. J’en suis venu à ma réponse finale et définitive.
-D’accord, je suis prêt à l’entendre, m’a-t-il répondu. Tu peux me le dire.
-O.K. J’ai pris ma réponse très au sérieux et dont j’ai pensé et repensé aux conclusions et aux points logiques qui l’appuierait. Alors, ma réponse est . . . (silence de suspense) oui! Je vais me joindre à la Résistance avec toi!

-Ouais! Youpi!
-Avec tout ce que le gouvernement fait m’a amené à de petites réponses à toutes mes questions logiques m’ont-elles aussi amenées à la conclusion que c’est bien mieux être impliqué dans la Résistance que d’aider le gouvernement. Qu’est-ce qu’on fait maintenant?
-Eh bien, j’ai contacté des gens dans la ville qui sont impliqués dans la Résistance, ne me demande pas comment j’ai réussi à les trouver, c’était vraiment long à le faire, ils veulent nous rencontrer au 87 rue Warren à 9 h 45, ce vendredi soir, O.K.
-O.K.

Nous étions jeudi soir, alors ils faudrait les rencontrer demain. Je me demande comment ça se passera. J’espère que ça ne sera pas trop compliqué pour moi. Il y a de bonnes chances que ça se passe bien, mais je suis quand même un peu inquiet sans savoir pourquoi. Va-t-on savoir? J’ai tout de même hâte de savoir ce qui se passera demain.

Le lendemain, j’ai fait ma routine habituelle et je me suis habillé plus beau avec un toxedo blanc et j’ai demandé plus d’information à Keven au sujet de la soirée et de quoi nous allions parler. La soirée promets d’être intrigante et excitante. Keven et moi nous y sommes rendus dans ma voiture.

La maison était dans un coin et émettait très peu de lumière. C’était sûrement pour ne pas attirer l’attention vers eux. Elle était très repoussante. Quelqu’un est sorti sur le porche de la maison et nous a invité à rentrer. À l’intérieur de la maison, cinà personnes étaient réunies dans le petit salon en train d’écouter les nouvelles locales sur leur radio. Un vieil homme s’est levé et nous a dit :

-Alors. C’est vous les deux garçons qui veulent nous rejoindre dans la Résistance?
-Oui, c’est nous, a répondu Keven.
-Êtes-vous vraiment sûrs de votre choix? Prenez-vous bien compte des circonstances, risques et conséquences que ça inclue?
-Oui, on est sûr.
-D’accord.

Après environ une demie heure, nous avons terminé de prêter serrement.
-Bien, nous a-t-il dit. Vous pouvez maintenant disposer.
Nous sommes sortis de la petite maisonnette et nous nous sentions confiants à propos de cette rencontre. Je crois que ça s’est bien déroulé.

Une semaine plus tard, nous avons reçu unemissive du créateur de la Résistance qui nous disait que nous étions acceptés dans la Résistance. J’étais vraiment heureux. C’était une excellente nouvelle pour nous deux, enfin je le croyais. . . Notre vie a ensuite continué son rythme avec quelques petites touches de Résistance à tous les jours.

Chapitre IV

Wow! Ma vie à pris une tournure formidable depuis toutes ces années de platitude absolue. J’ai maintenant 23 ans, mais les dernières 4 années ont été vraiment . . . normales!? Ça fait du bien de connaître un peu de changement palpitant. Cette année, un scientifique a découvert une nouvelle petite plante au Michigan et tous les biologistes qui sont assez rapprochés de ce coin du monde sont invités à une visite de deux mois pour faire des excursions, des recherches et des analyses sur cettedite plante et . . .j’étais un de ces biologistes! Ça a l’air vraiment prometteur! Malheureusement, Keven ne pourra pas venir avec moi . . . En tout cas, j’espère que ce sera amusant et hors de l’ordinaire, parce que je suis fatigué de ma routine habituelle. Je pars pour Michigan demain à 11 h. J’ai vraiment très hâte! J’ai fait mes bagages, dis au revoir à Keven et suis allé me coucher pour être prêt pour ce petit vol. Je vais probablement faire des petites recherches sur la plante pour m'y préparer. . . Je crois et j'espère que ça va être une aventure inoubliable.

Mon réveille-matin sonne vers 8 h 30. J’avais si hâte! J’ai fait ma routine du matin et je suis parti à l’aéroport pour 10h. Nous avons pris notre envol pour le Michigan. J’ai étudié et un peu sommeillé durant le vol. Ma nervosité était vraiment grande de plus que je venais de découvrir (quoique rudement) que j’avais le mal de l’air . . . Ça a un peu démoli mon moral, mais ça a enlevé ma nervosité et ça m’a donné quelque chose à faire . . .en quelque sorte.

Enfin! Nous sommes arrivés! Plus de vomissement et de nausées, juste de la nervosité. J’ai pris mes bagages et je me suis dirigé vers le 51 Westernfield Road dans un grand appartement 5 ÉTOILES. L’intérieur de ma chambre au 6ième était magnifique. Elle avait un lit King, une télévision à écran Plasma, un commode, un table de nuit avec un téléphone pour service de chambre, une salle de bain avec un bain tourbillon, une cuisine toute meublée, deux divans et une vue formidable d’une plaine et du coucher de Soleil. Une chambre de rêve, en fin de compte! Aujourd’hui était ma journée de congé, car je suis toujours au travail même si je suis en vacances. J’avais une journée pour visiter et m’accommoder à mon nouvel environnement, au jetlag aussi. Bizarrement, même si je viens juste d’arriver, j’ai une pressante envie de rentrer chez moi, car j’ai un mauvais pressentiment . . . mais peut-être que je suis paranoïaque et que c'est une coïncidence.

-* Les coïncidences n’existe pas *, dit une voix dans ma tête.
Peu importe, maintenant, c’est le temps de prendre du repos et de visiter le paysage.

Après deux heures de vol et cinà heures de visite, j’étais mort de fatigue. Alors je suis rentré, j’ai mangé, relaxé en écoutant un film et me suis endormi sur un livre de biologie Michiganais, le tout vers 8 h 30.

Le lendemain matin, je dû me réveiller vers 6 h 30 parce que je devais rejoindre les autres biologistes pour une rencontre avec le scientifique/biologiste qui a découvert la plante, soit, en gros, le but de mon voyage. J’ai fait ma petite routine matinale (oui, encore!) et je suis parti en Rapibus jusqu’à notre réunion. Durant toute la journée, Normand, le scientifique, nous a parlé de la plante et je me forçais à écouter.

La plante s’appelle Nerminus Florensicanus, elle mesure 35 centimètres, bla bla bla . . . Je connais déjà tout ça!, ai-je pensé. J’aurais cru que ma petite aventure serait mieux que ça. Mais nous sommes toujours au premier jour, alors je crois que ça va aller en s’améliorant.

Durant le trajet du retour, un homme que je crois dans la trentaine me regardait silencieusement du coin de l’œil. Lorsque je suis venu à descendre à mon arrêt, il m’a tendu une petite feuille qui disait :

«Bonjour, je m’appelle Docteur Oliver et, si vous voulez bien, je voudrais vous rencontrer vers 19 h chez moi pour discuter de choses que je crois vous intéresseraient. Si vous venez, rencontrez-moi à cette adresse : 940 rue des Frougureurs. J’espère que je vous verrai ce soir. Cela ferait mon bonheur. À ce soir.» -- Docteur Oliver

Chapitre V

Quoi? Qui est cet homme? Que me veut-il? Il a écrit une lettre pour moi et il veut que j’aie le rencontrer chez lui, ce soir à 19 h. Mais pour qui se prend-il? En plus, il a le culot d’avoir la certitude que je viendrai. Est-il idiot? Tout ce que je sais à propos de lui est qu’il se nomme Oliver et qu’il habite au : 940 rue des Frougureurs. Par contre, je ne sais pas pourquoi ... mais c'est vrai qu'il m’intrigue un peu. Je crois que je vais faire une petite recherche informatique sur lui. Après ça, je commencerai peut-être à y penser s’il a un bon ‟dossier”.

À l’appartement, j’ai commencé ma recherche sur lui et j’ai découvert des informations importantes à son sujet. Il est bon. Il a même été chez les Orphelins de la Nation, comme moi! Peut-être que je vais y aller en fin de compte. Probablement oui.

Il était 18 h 20, alors je me suis habillé en tenue de soirée, j’ai trouvé l’emplacement de sa maison et je suis parti vers chez lui. Lorsque je suis arrivé dans la maison, le DrOliver m’a accueilli si chaleureusement que s’en était presque effrayant. . . Il avait l’air plus excité que moi de cette rencontre! (même si ce n’était pas vraiment surprenant). Il m’a invité au salon pour me parler du but principal de cette rencontre. Il a soudainement prit un air sérieux et plus froid.

-D’accord . . . Falcon, j’ai une très importante nouvelle à t’annoncer. Je suis l'unique vers une petite fissure inter-dimensionnelle que j’ai nommé Terra . . . c’est une dimension qui abrite une planète semblable à la nôtre et qui a toutes les même capacités de la Terre pour subvenir à notre subsistance. J’ai déjà envoyé quelques personnes là-bas et . . . j’aimerais que tu en fasses parti.
Lorsqu’il m’a dit ça, des dizaines de sentiments m’ont submergé. Excitation, confusion, incrédulité, mais surtout l’incertitude. J’ai voulu lui dire quelque chose, mais j’en étais incapable.
-Je sais que c’est très soudain et que cette situation peut être un peu incroyable et très inconfortable, mais je croyais que tu étais enfin prêt à le savoir.

Je n’en croyais pas mes oreilles. Je devais rêver, halluciner . . . et, tout d’un coup, je me suis senti vraiment bizarre. La nausée et un gros mal de tête m’ont pris par surprise et je me suis penché vers une poubelle et je me suis mis à régurgiter tout ce que j’avais mangé depuis le début de la semaine. Soudain, j’ai vu pleins de petits points jaunes et puis . . . plus rien.

Je me suis réveillé sur un lit dans une chambre avec un cabaret plein de nourriture de déjeuner avec une note qui disait :

«Bonjour, Falcon, ça fait 14 heures que tu es inconscient (depuis 9 h du matin.) Je suis parti faire l’épicerie. J’espère que tu vas bien. Je t’ai laissé des Advils, des Gravols et une boisson au gingembre si tu es encore malade. Prend le temps d’assimiler ce que je t’ai dit hier soir. Je ne veux pas que tu t’évanoui encore. Je reviens bientôt. Si tu veux faire une visite de la maison, tu peux, mais ne sort pas. À tout à l’heure. -- Docteur Oliver

Alors, ce n’était pas un rêve. J’aurais tellement aimé que ce le soit. Que dois-je faire? Tout s’est passé si vite. Je n’ai pas encore tout bien enregistré ce qu’il m’a dit la veille. Je vais lui demander de tout me réexpliquer ce soir. J’espère que ce sera moins pire que la dernière fois.

À son retour, le Dr.Oliver est venu me voir dans la chambre pour que je vienne souper dans la salle à manger. Cette salle était magnifique! Un lustre de cristal à environ 100 branches munies d’une bougie chacune était suspendu au dessus de la table en bois de sapin noir d’environ 20 places. Elle avait une ambiance très relaxante. Nous nous sommes assis chacun à une extrémité de la table entrain de déguster un plat de crudités avec des petites patates cuites et un verre de vin rouge. Je lui ai soudain demandé :

-Pourriez-vous me réexpliquer ce que vous m’avez dit hier soir?
-Oui, bien sûr, m’a-t-il répondu. Je vais vous l’expliquer après que nous aillions fini de souper.
Ça m’a déçu, car l’ambiance chaleureuse de la pièce me relaxait et je crois qu’elle m’aurait aidé à mieux comprendre et enregistrer ce qu’il me dira et qu’elle m’aurait aidé à garder le contrôle sur moi-même et ne pas m’évanouir. À mon soulagement, après qu’il ait fini de manger, il resta où il était.
-Alors, où en étions-nous? Ah oui, j’ai découvert un autre Univers composé d’une planète qui a les mêmes caractéristiques que la nôtre, mais pas les mêmes écosystèmes. Je l’ai nommée Terra. Je voudrais que vous fassiez parti des quelques gens que j’ai déjà envoyé là-bas. Je crois que vous vivrez une très belle aventure à cet endroit. Je suis que vous faites comme moi partie de la résistance et parce que je me suis informé sur vous . . Je vous fais . . confiance. Si vous acceptez d’y aller, je vais prendre personnellement en charge votre petit enseignement de survie en nature non-modernisée. Vous serez plus que préparé à y aller, croyez-moi. Mais, bien-sûr, vous n’avez pas encore pris votre décision et je comprends que le choix est très difficile à prendre. Je vous laisserai cinq années maximum pour me recontacter et me donner votre réponse. Pensez-y bien. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Avez-vous bien enregistré la situation cette fois-ci Falcon?
Ça m’a pris un bon moment pour que j’aie tout assimilé et que je lui hoche la tête en signe d’approbation. Une minute, une demi-heure, je n’aurais pu le dire.

-D’accord, m’a-t-il dit. Ce sera probablement la dernière fois que je vous verrai cette année. Je vous souhaite un bon voyage.
Nous nous sommes serrés la main et il m’a raccompagné à mon véhicule. Juste avant que je parte vers mon hôtel, je l’ai entendu me dire :
-Pensez-y bien.

Rendu à mon appartement, j’avais un mal de tête insupportable et une grande envie de m’écrouler, me mettre en petite boule et rester dans cette position pour le reste de ma vie sans aucuns contacts avec d’autres sortes de vies quelconques. Mais j’ai repris le dessus sur moi, j’ai pris une Advil et je me suis couché avec une seule pensée en tête :
-Qu’est-ce que je vais faire?

Chapitre VI

«Le temps est venu, me suis-je dit.»
Aujourd’hui, le 6 mai 2197, j’ai enfin pris la décision qui changera complètement ma vie . . . j’ai décidé que j’étais pour accepter l’offre du Docteur Oliver de me joindre à la petite population de la planète Terra dans la dimension juste à côté de la nôtre. Ça a été un choix extrêmement difficile à prendre, mais avec les tous les hauts et tous les bas points, les hauts points ont été victorieux! Alors, c’est décidé . . . Demain, je pars pour Michigan pour aller dire la nouvelle au Docteur Oliver. Malheureusement, Keven est parti en Afrique pour prendre un échantillon d’une plante qui pourrait nous aider avec le cancer. Je lui ai donc laissé une lettre sur la table s’il revient avant moi (ou que je ne revienne pas du tout) avec les coordonnées du Dr. Oliver, mais sans plus d'explications sur le projet Terra ( il ne faudrait pas qu'une autre personne trouve cette lettre !). J’espère que j’aurai la chance de lui dire adieux avant que je m’en aille pour toujours. En tout cas, j’ai ne tout de même pas autant hâte que la dernière fois d’aller au Michigan. Premièrement, parce que ce n’est pas pour en apprendre plus sur une nouvelle espèce de plante et, deuxièmement, j’ai trouvé que j’avais le mal de vol, la dernière fois que j’ai pris l’avion.
Je me demande ce qu’il y a en réserve pour moi là-bas. Nous verrons bien!

Bien! Après quelques heures de vol et ½ heure pour retrouver l’adresse perdu du Docteur Oliver, mon taxi m’a enfin débarqué devant sa maison.

«Hum» me suis-je dit. «On dirait presque que je me sens mieux ici qu’à bien d’autres endroits. C’est peut-être à cause que j’ai déjà dormi ici et que je connais la personne qui y habite. Les seuls autres endroits où je me suis senti aussi en sécurité sont : ma maison et aux Orphelins de la Nation.»
J’ai monté les escaliers et dès que j’ai sonné à la porte, le Docteur m’a répondu et m’a dit : «Je vous attendais.»

Nous nous sommes dirigés vers le salon et pour entamer la conversation, il m’a demandé :
-Vous venez ici pour me parler de votre choix sur ma proposition. Ce n’était même pas une question, il me donnait une affirmation. J’ai trouvé ça un peu effronté de sa part, mais passons.
-Oui, lui ai-je répondu, sèchement. Je crois que votre proposition à plus de bon sens que de mauvais.
-D’accord. A-t-il dit. Nous commencerons votre petit entraînement pour survivre dans un monde non-modernisé dans 3 jours. . Prennez ce temps pour relaxer un peu. Je vous avertis, cet entraînement sera très épuisant et rigoureux. Je vous souhaite bonne chance. Vous pourrez héberger dans la même chambre d’invité que celle de votre dernière visite. J’espère que vous aimerez cette vieille maison puisqie votre petit séjour durera au moins huit semaines. Les deux premières seront pour l’entraînement physique et un peu psychologique, La troisième sera pour le tricot, tout ce qui est traite des matériaux de construction et rendre de l’eau potable en utilisant seulement du feu. La quatrième sera d’apprendre à connaître toutes les plantes comestibles et toutes les sortes de pierres et de bois. La cinquième sera pour la chasse et la préparation de mets. La sixième sera pour le bricolage et les deux dernières seront sur la survie en nature. Juste pour être clair, les 2 dernières semaines, vous devrez aller dans la petite forêt en arrière de ma maison et vous n’utiliserez aucun appareil électronique pendant toutes ses semaines. Pas de télévision, pas de cellulaire, rien . . . Avez-vous bien compris, Falcon?

- . . Je crois bien que oui.
-Bien. Soit disant passant, le monsieur qui vous a parlé quand vous aviez environ 5 ans . . . c’était moi. Je croyais que vous devriez le savoir. (moment de silence) Je vais vous conduire à votre chambre. Suivez-moi.

C’était lui que j’avais beaucoup apprécié lorsque j’étais plus jeune? Ha! Ça doit expliquer pourquoi je suis aussi rapidement à l’aise avec lui et dans sa maison et pourquoi il m'a tant intrigué.

Lorsque j’ai dépaqueté et rangé mes bagages, j’ai pris une réservation de taxi, parce que j’avais trois jours pour relaxer et explorer l’état du Michigan. Je suis donc parti voir les centres villes de quelques petits coins plus reculés . C’est un très bel état. Il y a plein d’activités que je pourrais faire, mais je n’ai pas le temps de toutes les faire. Je crois que ses trois journées de congé ne me feront pas de tort. Je crois que je vais bien m’amuser. Le seul mauvais côté des choses, c’est que je sens maintenant plus que jamais que ma vie va complètement changer. Plus de travail que j’adore, plus de maison qui m’appartient et le pire de tout . . . plus de Keven.

Chapitre vII

Ça fait déjà trois jours que je suis en vacance! Le temps passe vite! Aujourd’hui, le 9 mai 2197, je commence mon entraînement. Les deux premières semaines seront sur l’entraînement physique et psychologique. Alors le Docteur Oliver m’a amené dans sa cour arrière dans un petit garage où étaient disposés plein d’instruments pour me rendre plus fort. Il y avait des altères, un vélo électronique, un tapis-roulant et toutes sortes d’autres bidules pour renforcer les muscles du ventre, des bras, des épaules, du torse, des cuisses, des jambes et du dos.

-À tous les deux jour, je viendrai te voir pour te donner quelques fruits et légumes et un peu de viande et du lait. Ça va renforcer ta force mentale et ton endurance avec la nourriture. Tu dormiras ici et tu t’entraîneras 12h/24h 7jours/7jours.
-Quoi!? Je ne croyais pas que je devais faire tout ça!
-Je vous ai dit que ce serait très difficile. Je vous ai averti et vous avez accepté, il vous faudra donc en subir les conséquences et en suivre les règles.
-Hummm . . . D’accord, je vais le faire. Mais sachez que ça me déplait beaucoup!
-Je sais . . . mais c’est un peu drôle . . . J’adore ça! Ha! Ha! Ha ~
Ça me fruste de savoir qu’il trouve ça drôle. Je dois par contre avouer que moi aussi j’aurais trouvé ça un peu drôle si j’aurais été à sa place.
-Alors, voulez-vous quand même continuer? m’a-t-il demandé.
-Oui . . . bien sûr, ai-je dit à contrecœur.
J’ai commencé à m’entraîner cinq minutes plus tard et après quatre heures d’entraînement, j’avais soif et faim et mon corps était vraiment douloureux, mais je devais continuer pour encore huit heures . . !
«Ça va me tenter, moi, de recommencer à m’entraîner demain, me suis-je dit, sarcastiquement.»

J’ai continué comme ça pour encore une semaine et six jours. C’était vraiment épuisant, mais maintenant, j’ai un corps assez bien construit, je crois. Le Docteur m’a tout de même recommandé de continuer à m’entraîner régulièrement dans les prochains jours et surtout lorsque je serai sur Terra.
Maintenant, il faut commencer l’entraînement sur le tricot, le coupage des matériaux de construction et rendre l’eau potable en utilisant que du feu. Une semaine bien remplie, si on peut le dire.

-Bonjour, Falcon. J’espère que cet entraînement musculaire et cérébral vous a fait du plus grand bien, m’a amicalement dit le Docteur.

Il savait probablement que je n’étais pas de très bonne humeur, parce que c’est la première fois qu’il me parle aussi gentiment et non si sérieusement.
-On peut dire, lui ai-je répondu d’une voix fatiguée.
-Bien, je suis désolé de vous l’apprendre, mais vous n’aurez aucun répit pendant encore un bon moment. Nous devons continuer l’entraînement, car si vous ne le faites pas, vous ne survivrez pas une semaine là-bas.

-Je sais bien, même si ça me rend furieux, lui ai-je dit. Mon corps n’a juste pas l’habitude de faire autant d’exercice sans manger, boire ou dormir pour qu’il reprenne ces forces.
-Vous vous y habituerez, m’a-t-il promit. Changeons de sujet. Il faut nous concentrez sur votre entraînement. Cette semaine, à chauqe jour vous allez faire un peu d'exercise, puis trois heures de tricot, quatre heures sur tout ce qu’il y a à savoir sur les matériaux de construction et deux heures pour trouver de l’eau et la rendre potable en utilisant que du feu. Vous comprenez aussi que vous devrez faire le feu vous-même, sans électricité. Utilisez des branches et des roches, ce sera plus façile. Compris?
-Compris, lui ai-je répondu avec le ton le plus agacé possible.
-Vous allez avoir 15 heures de sommeil à la place de 12 heures, mais, au sujet de la nourriture, vous mangerez tous les jours la même quantité de nourriture. Je vous souhaite bonne chance.

J’ai donc commencé à faire du tricot. Le Docteur m’a laissé en main quelques manuels d’instruction pour les sujets à étudier et celui du tricot est assez petit et simple, mais la technique est un peu compliquée. trois heures plus tard, c’était le tour de tout ce qui est relié aux matériaux de construction. Les manuels sont bien plus gros et rempli que le seul du tricot. Il va falloir que je mémorise beaucoup de techniques de coupage et de fabrication. Trouver les bons matériaux ne sera pas plus facile. C’est maintenant le tour de l’eau potable. Trouver l’eau n’est pas si compliqué. Je me suis fait un petit contenant de forme arrondie en pierre (qui m’a pris deux heures et demi à faire) pour mettre l’eau dedans sans qu’il brûle à cause du feu. Un peu plus difficile. Faire un feu avec des pierres et des branches, beaucoup plus difficile! Le Docteur m’a quand même affirmé que ça deviendrait beaucoup plus facile avec le temps.

En fin de compte, cette journée a été plus longue que prévue. À la place que ça me prenne neuf heures à finir mes études, ça m’a pris onze heures et demi. Je crois tout de même que ça va me prendre de moins en moins de temps à tout finir. J’ai continué à étudier et à travailler comme ça pour encore six jours.

Ça fait trois semaines que je m’entraîne et je commence à être vraiment agacé. J’étais tellement frustré et fatigué que lorsque le Docteur est venu me voir, mon reflexe a été de lui lancer de l’eau bouillante. Tout ce qu’il a fait a été de sortir son foulard et de s’en aller dans la chambre de bain pour se nettoyer et se changer. Il n’a pas dit un seul mot durant tout ce temps. Il est revenu pour me parler :

-Désolé, lui ai-je dit. Mon instinct m’a averti d’une présence et, puisque la plupart du temps je suis seul dehors, mon réflexe a été de lancer l’eau bouillante par autoprotection.
-Non, non, m’a-t-il affirmé. C’est bien que tu aies fait ça, car ça prouve que tu commences à t’habituer à la vie en solitude et ton instinct commence à prendre le dessus. C’est un bon signe. Quoi qu’un signe très désagréable, mais c’est un signe quand même.
-Alors, pourquoi étiez-vous venu me parler en premier but?
-Premièrement, parce que la troisième semaine est terminée et deuxièmement, parce que tu dois commencer ton entraînement de la quatrième semaine qui est d’apprendre à connaître et à reconnaître toutes les sortes de végétation comestibles et non-comestibles et toutes les sortes de pierres et de bois. Bien entendu, le bois et les pierres sont reliées sur lesquels d’entre eux aident ou n’aident pas plus dans la construction d’objets.
-D’accord. Comment est-ce que ça va se dérouler?
-Eh bien, tu devrais te concentrer pendant cinà heures par jour sur les pierres et bois et sept heures par jour sur les plantes comestibles et non-comestibles. Tu auras trois heures de sommeil de moins, mais ça devrait un peu t’aider avec ton endurence physique et mentale. Au sujet de la nourriture, tu mangeras maintenant à chaque deux jours . . .
-Quoooooi!? C’est déjà assez que je dois faire tout ça, mais en plus je ne vais presque plus manger! C’est un peu exagéré, là!
-Je sais que c’est difficile à prendre pour toi, mais si tu ne le fais pas, tu ne seras pas habitué dans une situation où la famine survient. Ton système immunitaire aura plus de difficulté à gérer ton corps. En plus ça va t’aider si tu as de la difficulté à attraper des proies dans la semaine qui suit. Tu dois comprendre ça, Falcon.(moment de silence)
-Aaaaah, d’accord! Si je suis tant obligé que ça!
-Ha! Ha! C’est si amusant d’être moi! Bon, assez rigolé. Vous pouvez commencer à étudier.
-Fottutamente stupido! Espèce de con!
-J’ai entendu ça!
-C’était mon but!

J’ai commencé à lire plein de manuel sur les sortes de pierres et de bois et j’ai décidé d’aller dans le petit boisé à l’arrière du terrain du Docteur pour identifier des petites roches et des branches. C’était un peu drôle. Je me trompais parfois au début malgré mes connaissances accademiques, mais je m’améliorerai probablement durant la semaine. Lorsque j’ai fini le cinq heures, je suis retourné vers la maison pour lire des manuels sur les plantes. J’ai refait le même processus qu’avec les pierres et les branches, mais avec les différentes sortes de végétation. Par contre, le boisé du Docteur n’a pas toutes les sortes de pierres, de bois et de plantes. Je devrai donc apprendre à les connaître autrement. . Alors, j’ai re-ajouté trois heures d'entrainement physique chaque jour pour garder la forme. J’ai continué cette routine pour le reste de la semaine.

Ça commence vraiment à devenir long de tout le temps étudier comme ça! C'est encore pire que l'école chez les Orphelins. J’ai vraiment très hâte que ça soit terminé!

-La sixième semaine est arrivée, Falcon, me suis-je dit dans l’espoir de me calmer. Ça veut dire qu’il ne reste plus qu’une semaine d’étude. Le reste du temps, tu vas être en forêt libre comme le vent, léger comme l’air... Bref, c’est presque terminé.

J’ai pris une grande respiration et je me suis un peu calmé. Le Docteur Oliver est apparu devant la porte et m’a parlé :

- On est rendu à la sixième semaine de ton entraînement. C’est la dernière semaine d’études, parce que les deux suivantes sont sur le terrain. Tu dois être content?
-Pour tout vous dire, non, je ne le suis pas. Je me demande même si tout ça en vaut la peine. Je sais que vous m’avez fait un grand discours sur pourquoi il est bon pour moi de faire cet entraînement, mais je suis vraiment très frustré. Je vais quand même continuer, mais vous devrez me laisser un peu de temps pour repensez à tout ça à la fin de mon entraînement.
(moment de silence)

-Je . . . je le savais. Je voulais juste vous testez . . . et vous n’avez pas tombé dans le panneau . . . Bravo! Je savais que vous étiez fâché . . . Aussi, vous ne devriez pas pensez ça, car c’est bon pour vous et . . .
-Je sais ce que vous allez dire et je sais déjà tout ça. Vous me l’avez dit assez souvent.
-Non! Ce n’est pas ce que j’allais dire . . . J’allais dire que vous ne pourrez pas avoir d’autre temps pour y pensez après votre entraînement, parce que ça pourrait nuire à celui-ci. Vous n’aurez que deux jours pour dire vos adieux et faire quelques bagages. J’aurais dû vous le dire plus tôt, mais je croyais que ça nuirait à votre entraînement. Je sais que pendant les quelques dernières années les choses sont allées très rapidement, mais rudement aussi pour vous . . . Vous devrez tout de même continuer votre entraînement comme si je ne vous avais rien dit, Falcon. . . Vous comprenez ça, n’est-ce pas?

-Oui . . . je comprends . . . Je voudrais tellement que tout ça ne soit qu’un mauvais rêve . . .
-Mais ce ne l’est pas. C’est votre destinée et vous devez l’accomplir peu importe ce qui se produit entre-temps . . . D’accord, je vais vous laisser encore 10 minutes pour digérer tout ça et nous devrons recommencer l’entraînement immédiatement après . . . Avez-vous bien compris, Falcon?
-Oui . . . j’ai compris . . . À plus tard . . .
Après que j’aie eu le temps de reprendre le dessus sur moi, il est revenu pour m’expliquer comment tout ça allait fonctionner :
-Bon, premièrement tout ton temps libre et le sujet de la nourriture reste identique. Pour le reste, tu devras chasser des proies et récolter des plantes comestibles et de l’eau à l’intérieur de sept heures pour la première journée de cette semaine d’entraînement. Aujourd’hui, tu devras te confectionner un arc et tu feras les flèches sur Terra. Je vais te donner un lance-pierre pour tuer les animaux, mais tu ne pourras pas l’apporter sur Terra. À chaque jours, le temps permi pour tuer les animaux diminuera de trente minutes, ça va améliorer ta rapidité à traquer et à tuer tes proies dans un petit délais. Puisque que tu n’as pas de montre, lorsque tu entendras cette trompette, ça t’indiqueras que le temps est venu pour rentrer, sauf si tu traques ou poursuis déjà une proie. Ensuite, ton temps pour préparer les mets sera illimité, mais essaies tout de même de le faire le plus rapidement possible. Chaque mets devra contenir au moins deux fruits ou légumes, de la viande et un breuvage santé. Je viendrai vérifier ça à chaque jours pour m’assurer que tout est parfait. N’oublies pas de nettoyer tes ingrédients et de bouillir ton eau. Utilise ton couteau tout le temps, en faisant sûr qu’il n’est pas sale. Je te souhaite bonne chasse.

Je suis parti à la recherche d’un bois solide et un peu courbé pour confectionner l’arc et j’ai aussi trouvé un fil fait de matériel élastique, mais solide, comme du caoutchouc pour faire le fil qui soutiendra les flèches. Ensuite, je suis parti avec mon lance-pierre à la recherche de lapin, d’écureuil ou d’oiseau. C’était excitant! Après près d’une heure de recherche, j’ai enfin trouvé un gros moineau dodu sur une petite route de pierre devant moi. J’ai pris mon lance-pierre et je me suis dit :

-Je n’arrive pas à croire que je vais tuer un animal de cette façon. Moi . . . un vétérinaire . . . Il ne faut pas que j’oublie que c’est pour mon propre bien . . . pour ma survie! Si je n’arrive pas à le tuer, je ne survivrai pas sur Terra . . .Je me suis enfin décidé. J’ai pris une roche, je l’ai mis dans mon lance-pierre, je l’ai étiré, et puis . . . la mort s’en est suivie . . .

Enfin! La dernière semaine de mon entraînement avec études. Maintenant, c’était le temps d’aller sur le terrain de vivre ma vie dans la nature. Avec tous les mets que j’ai préparé, les animaux chassés et tués, toutes les études terminées, toutes des leçons. Maintenant était venu le temps de l’examen final . . . Tout ce que j’attends c’est l’arrivée du Dr. Oliver.

Vers 8 h du matin, il est venu me rencontrer à l’heure de mon déjeuner :
-Bonjour, Falcon, m’a-t-il dit. Maintenant, c’est le temps pour toi de partir pour deux semaines de vie en nature. Es-tu vraiment prêt pour ça?
-Oui, je crois bien que je suis prêt, lui ai-je répondu.
-Bien, parfait! Lorsque tu entendras cette trompette, ça voudra dire que tu devras revenir ici. Si tu ne l’entends pas ou que tu ne réagis pas au bruit que ça produit, je viendrai te chercher, mais fais attention de ne pas me tuer ou de tuer ou te faire découvrir par des passants. Maintenant, vas chercher les affaires que tu as fabriquées, à l’exception du lance-pierre, et mets-les dans un panier. Apportes aussi tes restes de nourriture, car tu pourrais en avoir de besoin durant des journées de chasse non-victorieuses. Garde aussi quelques restes de nourriture que tu as chassée pour les même raisons.

Je suis allé chercher tout ce qu’il m’avait dit et je me suis dirigé vers la forêt en lui disant :
-Ben presto, il Dott. À bientôt, Dr.
-Ben presto, Falcon. À bientôt, Falcon.

Le temps était maintenant arrivé pour moi de faire un grand pas vers l’avant, un grand pas vers le sauvage et, encore plus important . . . un grand pas vers Terra! Le temps est venu!

Chapitre VIII
Enfin! J’étais arrivé en nature. Ça fait tellement du bien! Bon, c’est excitant, mais je n’ai pas le temps de rigoler. Je vais m’aventurer dans les bois pour trouver l’emplacement idéal pour mon campement.

Après plus d’une heure à chercher pour un endroit pas trop à découvert, assez plat, à l’abri des intempéries et entouré de plantes et de petits fruits comestibles et non-empoisonnés, j’ai trouvé l’endroit parfait . . . Une belle grotte abandonnée! Bon, maintenant, je dois trouver des plantes inutiles pour couvrir l’entrée de la grotte pour ne pas qu’elle soit trop visible, je dois me préparer un lit, je dois trouver des broussailles molles pour remplir ma taie d’oreiller, je dois trouver des pierres pour délimiter l’emplacement du feu de camp, je dois trouver du bois et des pierres pour commencer un feu, je dois trouver de l’eau et je dois trouver des plantes médicinales au cas où je me blesserais, que j’aie une infection ou que je devienne malade. Sans oublier qu’avant de faire tout ça, je dois aller chasser au moins deux animaux. J’ai donc pri mon lance-pierre et je suis parti à la recherche de proies. J’espère que je ne me perdrai pas au chemin du retour . . .

Bien, j’ai maintenant terminé une bonne chasse avec deux pies et un raton-laveur blessé et, en plus, j’ai trouvé des plantes grimpantes sur le chemin du retour. Je vais donc les faire pendre devant la grotte pour la dissimulée un peu. Je vais les faire tenir avec des pierres.

Maintenant, que ça c’est terminé, je vais aller chercher du bois que je vais trancher en bûches avec ma hache faite à la main et les utiliser pour commencer un feu. Je vais prendre les roches aux alentours de la grotte. Tout ça devrait me prendre à peu près trois heures, en comptant le feu.

La délimitation du feu et le feu sont faits, la dissimulation de la grotte est complétée, c’est maintenant le temps du diner. Je vais manger le raton-laveur et je vais garder les pies pour plus tard, parce que le raton est blessé et je ne veux pas que l’infection autour de la plaie se répande partout sur le corps, car il ne serait plus mangeable. Je vais donc couper le contour de la blessure et je vais faire cuire le reste dans mon petit chaudron de pierre improvisé, je vais l’accompagner de framboises et de bleuets sauvages en plus d’un verre d’eau. Bon, j’ai fini de faire cuire le raton-laveur et j’ai déjà été prendre les petits fruits, je vais donc aller chercher pour un point d’eau. J’espère qu’aucun animal carnivore ne viendra manger mon diner durant mon absence.

Près de 45 minutes plus tard, je suis revenu avec l’eau et j’ai commencé à la faire bouillir. La chance est restée de mon côté, car j’ai repéré des traces de pas devant la caverne qui ressemblaient à celles d’un jeune ours puisqu’elle était assez petite, mais mon repas était toujours à l’endroit où je l’ai laissé avec quelques petits insectes que j’ai chassé de l’assiette.
Entre quatre heure et cinq heure environ, j’avais fini de manger mon met et je suis parti à la recherche de plante molles pour remplir ma taie d’oreiller pour que je sois confortable, parce que, même si je suis dans la nature, être confortable peut aider au calme qui peut ensuite aider à la concentration et à la paix d’esprit qui peuvent vous aider à rester en vie. Peut-être que ça sonne mélodramatique, mais c’est quand même vrai!

À mon retour, j’ai pris des couvertures que j’ai mises par-dessus un drap assez épais pour que je ne ressens pas beaucoup les roches et la dureté du sol qui pourraient m’empêcher de dormir et j’ai placé l’oreiller improvisé sous une petite pierre plate pour ne pas que ma tête s’enfonce dans l’oreiller parce qu’il est trop mou, sans oublier que tout ça sera placé dans un des coins de la caverne pour prendre le moins d’espace possible.

Puisque durant toutes mes études, j’ai tout le temps mangé un seul petit met par jour, je n’aurai pas besoin de faire un souper ce qui va me sauver du temps pour aller à la recherche de plante médicinales pour me guérir.

Entre 8 heure et 9 heure environ, je suis revenu avec la moitié du strict médical nécessaire à ma survie pour le reste du temps que je serai dans la nature. J’irai chercher le reste demain après-midi, si j’ai du temps libre.

Environ une heure plus tard, après que j’aie fait une inspection pour voir si tout ce que j’ai accompli aujourd’hui est toujours correct, mon temps préféré est arrivé . . . le temps de dormir! Je me suis couché en gardant le feu allumé pour éloigner les moustiques et quelques visiteurs imprévu et non-souhaités qui passeraient près de la grotte. Il ne causera pas d’incendie nocturne, car il va probablement s’éteindre à cause du vent qui rentre par l’entrée de la grotte.

Le lendemain, je me réveillai au petit matin pour aller prendre une petite baignade (parce qu’il faut quand même rester propre pour se protéger des maladies et des virus qui courent) et prendre un bon bol d’eau.

Lorsque je suis revenu, un loup était rentré dans ma caverne. Je n’avais pas amené mon lance-pierre avec moi! Je me suis trouvé tellement idiot et je me suis dit que je ne ferai plus jamais ça! J’étais tellement en colère, car j’étais impuissant face à ce loup qui pourrait dévorer mes pies et saccager mon nouveau chez moi!

Après une attente qui me parue interminable derrière un arbre pour me cacher du loup un peu trop aventurier à mon goût, il finit par enfin sortir et s’éloigner assez loin de ma grotte pour que je puisse y retourner. Lorsque je suis entré . . . scandale! Il avait dévoré mes deux pies, mes petits fruits, mes plantes médicinales et avait laissé plusieurs ‟traces non-désirées” de son passage . . .
Super! C’est bien ce qui me fallait! Je pris mon lance-pierre et je me fit pour but de rapporter au moins deux animaux, quelques petits fruits comestibles, des plantes médicinales et de l’eau puisque j’ai échappé le bol d’eau que je tenais en voyant le loup! Je devais ramener tout ça en moins de cinq heures.

Après environ quatre heures, j’avais ramené un lapin, un lièvre, un canard, des fraises, des framboises, des bleuets, quelques plantes médicinales et de l’eau. Bon, je commençais à avoir un peu faim. Je fis bouillir mon eau, cuire mon canard et écraser des bleuets pour en faire une sauce. En voyant ce met d’un regard affamé, je le regardai un dernier instant et commençai à le dévorer comme un glouton. Ensuite, je bu mon eau, je rangeai mes plantes et je m’assoupi un petit instant, histoire de reprendre un peu de force.

À mon réveil, je pris une promenade pour aller chercher du bois et d’autres plantes médicinales si j’en avais le temps et j’eus une grande surprise! J’avais découvert une vieille ruche abandonnée, mais toujours pleine de miel. Aucune abeilles ou guêpes à l’horizon, je me suis grouillé à aller chercher la ruche pour la ramener avec moi dans ma caverne. Une fois revenu, j’ai vu qu’il ne me restait plus rien à faire pour la journée et il n’était pas trop tard. Je pris donc la décision d’aller chercher quelques fleurs pour donner une essence, un parfum, une petite esthétique à cette vieille grotte moche et répugnante. Je pris soin d’apporter mon lance-pierre avec moi et je parti à la recherche de petites fleurs à bonne odeur. Je revins environ une demi-heure plus tard avec un gros bouquet de fleur suivi de quelques abeilles et d’une belette que j’ai croisé dans mon chemin. J’avais reçu une petite piqure d’abeille sur la main dans ma recherche de fleurs. Je commençai à déposer ces petites merveilles partout dans la caverne, je pris le temps de faire un peu de ménage, j’allumai un feu et je m’emmitouflai sur mon lit de fortune pour prendre un bon sommeil réparateur.

Le lendemain matin, un petit visiteur inattendu est venu me réveiller. Une belle petite taupe qui faisait des trous dans le sol de ma grotte. J’ai eu une idée plutôt cruelle et sordide. Je décidai de prendre la taupe et de la jeter dans le feu qui était toujours allumé. J’ai fait ça, car je déteste le gout des taupes : c’est répugnant! ... Aussi, j'étais énervé. Bref, Pour mon déjeuner, je mangeai mon lapin, mais, avant de le manger, je lui enlevai son beau pelage blanc pour m’en faire un chapeau. J’enlevai aussi le pelage du lièvre pour me faire des gants et je pris la peau des deux animaux et celle du canard et je les attachai ensemble en les recouvrant ensuite des plumes de l’oiseau pour me faire un foulard.
Par la suite, une formidable idée m’est venue! Je creusai une fausse de grosseur moyenne dans un coin reculé de la caverne. Je m’armai de mon lance-pierre et je me dirigeai vers la rivière. Je fis beaucoup d’aller-retour qui me prirent en tout deux heures et je remplis la fausse d’eau pour m’en faire une provision. En même temps, je pris le temps de pêcher quelques poissons de mes propres mains.

Ensuite, pour passer le temps, je suis allé chercher du bois pour des provisions pour le feu et pour mon confectionner une sorte de harpon pour faciliter la pêche et quelques petits ‟couteaux” improvisés. Malheureusement, en chemin, je me suis arraché un bon morceau de chair au niveau du tibia et il saignait quand même assez. Je m’attachai une sorte de feuillage ressemblant à une liane autour du dessous de mon genou en cas d’hémorragie et je mouillai ma blessure d’eau propre que j’avais bouillie plus tôt pour la désinfecter. Par la suite, je suis allé m’entrainer dans la forêt. Plus tard, au soir, je revins dans ma grotte pour faire un gros dodo bien mérité.

La semaine qui suit ne fut pas très palpitante, quelques blessures par ci, quelques chasses par là . . . mais deux jours avant que je rentre chez le Docteur Oliver, une araignée venimeuse est venue me mordre dans mon sommeil! Je me réveillai en sursaut et regardant la zone de la morsure prendre une teinte bleuté. J’allai écraser l’araignée de malheur et je me dirigea vers ma réserve médicale. Je pris des herbes contre les maux de cœur, une autre qui redonne de l’énergie, une anti-inflammatoire et antidouleur et je mangeai une pomme fermentée pour que la douleur soit moins douloureuse. Je mangeai une hirondelle et je bus beaucoup d’eau pour ensuite prendre un petit somme récupérateur.

Plus que deux jours avant de retourner dans une maison bien chaude . . . Juste à cette penser, une joie et une envie pressante s’empara de moi. Plus que deux jours, me suis-je dis.

Chapitre IX

Me voici, deux jours plus tard, revenant de mon aventure dans la nature. C’était excitant, terrifiant, bizarre et surtout, inoubliable! Je sens que je vais m’ennuyer de la nature . . . mais pas pour bien longtemps puisque le Docteur Oliver va bientôt m’envoyer sur Terra! Ça fait si longtemps que j’attends d’y aller et enfin j’y suis presque . . . Voyons voir ce que Docteur Oliver en pense . . .
Je cognai à sa porte et il m’accueilli à bras ouverts.

-Enfin revenu de cette aventure, me dit-il. Raconte-moi tout ton cheminement . . .
Je lui racontai toute ma sublime aventure et il me donna quelques remarques d’épatement( presque exagerées. . .)
-Tout ça est splendide! Tu as non seulement réussi ton test, mais tu m’as aussi prouvé que tu étais assez mature et responsable pour aller sur Terra . . . Je t’y enverrai le plus tôt que je pourrai. Aussi, crois-tu que tu pourrais me montrer ta morsure pour voir si elle est bien en train de guérir. Te sens-tu encore malade, étourdi ou . . .
-Non, tous vas bien. Je ne sens presque plus rien . . . Regardez . . .
-Oh, elle guérie bien. Ça prouve que tu t’y connais bien en médication. Ton aventure me prouve aussi que tu es bon en chasse, en pêche, en survie et, en plus, tu trouves le temps pour décorer ton chez-toi, qui est un très bel emplacement de survie, et pour bien dormir. Tu t’es aussi entraîner ce qui est bon pour la santé et pour ta force physique. Bon . . . tu as le temps pour refaire une visite du monde urbain, mais ne t’y habitue pas trop. Voici cent dollars. Vas t’acheter des choses qui pourraient t’aider en construction d’objets utiles à ta survie sur Terra comme de la laine, du bois et etcetera. Voici aussi deux billets d’avion et ton passeport pour aller dire au revoir à Keven ou lui écrire une lettre d’au-revoir s’il n’est toujours pas revenu dès son expédition en Afrique . . . Aller, vas!

Je suis parti de chez Docteur Oliver aux alentours de 13 heures. Je suis allé m’acheter de la laine, du bois, des aiguilles à coudre et de l’encre.
J’ai pris un avion pour retourner à mon ancienne maison. Lorsque je suis entré, je n’ai trouvé Keven nul part . . . J’en étais un peu triste. Je pris une feuille de papier et je lui écris une lettre d’adieu un peu vague. . . Tout déçu, je repartit de la maison d’un pas lent jusqu’à l’aéroport. Je repartis vers la ville du Docteur Oliver. À mon arrivée, Docteur Oliver me dit :
-Je t’ai préparé ta chambre avec tous tes trucs. Apporte ce que tu as acheté et vas te reposer un peu tu en a besoin. Tu peux venir manger n’importe quand. Aussi, apprécie ton dernier mois sur Terre, car tu t’en vas sur Terra dans exactement un mois.

-D’accord . . . Youpi!, lui répondis-je.
Je suis parti en courant dans ma chambre d’invité. Je voulais bien essayer de dormir comme le Dr.Oliver me l’a demandé, mais j’étais trop excité pour dormir ou manger. J’avais juste trop hâte d’aller sur Terra.

-J’y suis enfin . . .

Chapitre X

Enfin, le moment est venu . . . Après 24 ans d’apprentissage et d’efforts, j’obtiens enfin ma récompense . . . Terra! Docteur Oliver ouvrit la brèche dimensionnelle qui menait à Terra. D’autres personnes m’attendaient là-bas. J’allais enfin les rencontrer. J’étais enfin pour voir Terra dans toute sa splendeur! Avant que j’entre dans la brèche, le Docteur me dit ses adieux . . .

-Au revoir Falcon. J’ai été heureux et aussi malchanceux de t’enseigner. Maintenant, tu vas vivre une vie et accompagner d’autres personnes dans le monde de Terra. Je t’y souhaite bonne chance . . .
-Vous allez me manquer Docteur Oliver, lui dis-je. Adieu!
-Adieu, Falcon . . . Adieu . . .

J’entrai dans la brèche vers un nouveau monde en apportant avec moi :
• 3 couvertures de laine
• 1 chapeau de fourrure
• 2 gants de fourrure
• 1 foulard de plume
• 2 couteaux de bois
• 1 arc
• De la laine
• 2 aiguilles à coudre
• De l’encre
• Des vêtements
• 1 lance pour poisson
• Une photo de mes parents
• 1 talisman appartenant à mon père
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Falcon Biaconi

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