Sujet: Saamiya Loundja Jeu 13 Oct - 0:53 | |
| Pionnier
Saamiya Loundja | Saamiya Loundja Quoi de mieux qu’une perle de rosée pour embellir une fleur? Âge : 27 ans
Origine et nationnalité : Arabe. Émirienne. De Dubaï
Langues parlées : Mandarin, anglais et arabe
Reflet : Ces cheveux foncés ondulent agréablement sur ses épaules et s’arrêtent vers la moitié de son dos, laissant couler une peau basanée. Si vous vous attardez plutôt sur son visage, vous remarquerez avant tout deux yeux légèrement bridés ayant la couleur du bois mouillé.
Traits particuliers : Le bas de sa lèvre est percé, tout comme ses deux oreilles. |
• Pseudo Hors-Jeu. Juju'
• Où avez-vous découvert Terra ? Loeva for the win!
• Commentaire particulier. ♥
| Mon histoire Tu as peut-être été beaucoup de personnes différentes, mais ceci est à propos de ce que tu es présentement. Dis-moi qui tu es et dis-moi comment tu l’es devenu.
Qui suis-je? D’où viens-je? Ma vie est une courbe montante et descendante, parfois au cœur de la terre, mais rarement au milieu des nuages. Si vous avez le courage de tout lire, grand bien vous en fasse!
Donc voilà : je suis née dans une famille modeste, passablement inutile aux yeux du reste de la société. Mon père était un inconnu, ma mère était une imbécile. Quant à moi, je fus la première de nombreux marmots turbulents, issus de pères différents. Je fus la première-née, et la seule à ne pas être envoyée chez les orphelins de la nation. Aujourd’hui, je ne sais plus où sont mes frères et sœurs, mais bien sincèrement, je m’en moque totalement. La raison pour laquelle j'ai échappé au même sort qu'eux était, en fait, que ma mère espérait que je puise la faire vivre une fois adulte, ce avait elle-même fait pour ma grand-mère pendant de nombreuses années.
Elle s'était mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Mon éducation familiale fut bâclée, alors le plus gros de mon bagage reposa sur la forme scolaire offerte par la nation. Il va sans dire que l'établissement lui-même était un saint endroit totalement barbant, et donc que l’éducation n’a jamais eu une place primordiale dans ma vie.
Autrement, la vie me promit très jeune aux jeux de hasard et de chance quand, enfant déjà, je regardais ma grand-mère jouer au blackjack avec d'autres femmes de sa misérable caste sociale.
Préadolescente, je commençais déjà à parier mon argent de poche dans les jeux clandestins installés dans des allées sombres et hideuses. Dans ces ruelles, je perdais beaucoup d’argent, mais que je réussissais toujours à refaire d'une façon ou d'une autre. Je maitrisai vite les stratégies et les tours de passepasse. À l'occasion, ceux-ci m'attirèrent d'ailleurs plusieurs ennuis qui m'emmenèrent à apprendre à me battre. Je n'avais certainement pas la force d'un garde de fer ou l'adresse d'un assassin, mais j’étais suffisamment habile pour avoir su conserver toutes mes dents.
Vers la fin de mon adolescence, je trouvai un travail dans un petit casino médiocre. J’étais croupière pour la roulette, et aussi parfois serveuse quand il n'y avait personne d'autre. Je n’appréciais pas réellement mon emploi, mais l’argent qu'il me ramenait me permit de me payer un petit appartement, et surtout de fréquenter d'autres casinos clandestins où je me ruinais parfois, ou m'enrichissais, selon les jours.
Je conservai ce rythme de vie pendant quelques années, dans mon minuscule appartement gris et mon milieu de travail miteux, qui sentait l’urine, l’alcool et le tabac bon marcher. J'étais douée : ponctuelle, assidue, engagée, courtoise malgré les gestes déplacés de certains clients, mais durs envers ceux qui n’avaient plus un sou. J’obtins finalement une promotion. L’établissement et l’uniforme changèrent, la classe sociale aussi, mais les comportements insensés et stupides des êtres humains restèrent les mêmes. L'augmentation salariale me permit de dorer ma vie, notamment en me couvrant de bijoux et d'étoffes de qualité. Être jolie et chic devenait l'un de mes plus grands plaisirs, après le jeu.
En côtoyant la crapule de l’état et les nobles touristes, j’appris que le monde était vaste et que les pays ne se différenciaient pas seulement de nom et de climat : les lois et les plaisirs étaient également variés. Pour la première fois, j’entendis finalement parler de Las Vegas. Je fus fascinée par cette merveilleuse ville où, semblerait-il, les jeux étaient encore plus élaborés qu'ici, à Dubai.
J’entrepris alors d'horribles démarches pour pouvoir voyager en avion. Les formulaires titanesques et les refus continuels que j’encaissais me forcèrent à utiliser des moyens clandestins pour arriver mes fins : Les coyotes. Mes escapades dans les quartiers sombres m’avaient permis de me créer quelques relations précieuses et utiles pour la réalisation de mon rêve.
C’est pendant un hiver que je partis avec plusieurs autres désespérés, des criminels et de rebelles pour la plupart, afin de rejoindre la terre promise. La traversée fut longue et pénible, notre habitacle n’étant composé d’aucun meuble. J'avais seulement mes baguages, et je n'y avais pas prévu assez de nourriture. En somme, mon sac contenait quelques bijoux, les plus chers et les plus beaux, que j’avais prévus liquidés une fois devant les casinos de Las Vegas. Malheureusement, je du m’en défaire de façon précoce pour le bien de mon estomac. Ne pensant même pas à troquer, je les jouais plutôt au dé. La chance fut contre moi, si bien que vers la fin, je me suis même contentée des restes offerts par des âmes charitables.
Après quelques escales, notre bateau emprunta le chemin de la grande eau. Malheureusement pour nous, notre compartiment fut trahi par les odeurs biologiques et asfixiantes de déjections et de corps entassés. Une soirée, ou peut-être un matin - à ce point, le temps commençait à être un concept étrange - la garde de fer arriva et nous arrêta tous pour immigration clandestine et trahison. Nous fument emmenés dans des prisons gouvernementales et furent promis à une mort certaine, mais un hurluberlu est arrivé et nous a réquisitionné en tant que en cobayes.
Je ne sais pas comment il justifia notre disparition massive, mais les faits sont que cet Alan Oliver m’envoya avec au moins dix autres personnes dans son Projet Terra : un monde supposément situé dans une autre dimension, vierge de l'affront de l'homme, et qualifié de beaucoup plus de charabia encore. Il nous y envoya donc, avec plusieurs grosses boites remplies de vives, d'outils... et même de bébés. Si si, je vous jure.
Dans ma mémoire est restée imprimée de lui l'image d'un homme qui ne semblait pas voir la lumière du jour couramment. Malgré tout, ce que je crut d’abord être les délires d’un congénital ayant trop pris de stimulants au cours de sa vie, devient effectivement une toute nouvelle réalité pour moi.
Je suis atterri dans une étendue d’eau déchirée par des vagues et noircie par des nuages. Impuissante, j'ai assisté à la disparition de trois confrères, avant d'être moi-même poussée tête première contre une caisse contre laquelle je perdis connaissance. À mon réveil, je reposais sur une plage rocailleuse entourée de débris. En reprenant mes esprits, j'entamai activement mes recherches pour des survivants. J'étais horrifiée à l’idée de me retrouver seule, mais cette triste vérité s'imposa. J'ai longtemps pleuré, chialé, crié, regrettant de n’avoir jamais quitté Dubaï.
Après les pleurs, ce fut mon mutisme et mon inaction qui avaient dévoré des journées entières. Seule, abandonnée à moi-même, je me croyais incapable de survivre, et encore moins digne d’avoir survécu comparativement à mes compagnons dont les ambitons furent beaucoup plus nobles que les miennes.
Je décidai seulement d'agir sous la menace d’un estomac déchiré par la faim. Au moins, pendant ma longue torpeur, l’océan avait eu le temps de rejeter sur ma plage une foule de choses intéressantes. Je me fabriquai finalement un traineau avec du bois récupéré et j'y plaçai tout ce que j’avais pu y faire tenir : nourriture, vêtements, outils couvertures, et bien plus encore.
Je partis à la découverte de l'ile sans abandonner l'espoir de trouver une autre âme : mes amis perdus, ou n'importe qui d'autre, mais après plusieurs semaines d’embuches, je commençais à ressentir le besoin de me poser et de m'établir. Je décidai donc de me construire une habitation près d'un petit lac truffé de poissons. Mon abri était loin d’être parfait, mais j’améliorais ce que je pouvais en me fiant à des maigres instincts.
J'ai survécu à mon premier hiver avec peine, épuisant les denrées récoltées après mon arrivée fracassante.
Le Nouveau Monde ne m'avait pas fait de cadeau... pas avant mon deuxième été : au matin de cette journée toute particulière, j’avais été pêcher à partir du quai de fortune que j’avais fabriqué pas trop loin de mon abri. En y revenant avec deux gros poissons, je remarquais un petit lémur blessé. Il semblait mort, mais encore frais, alors je décidai de le prendre pour en faire un repas. Je réalisai toutefois bien vite que la petite bête était en fait encore vivante, et surtout qu'elle avait besoin se soins urgents.
Au début, la petite créature avait peur de moi, mais après deux semaines où je l'ai gardé près de moi, nourri, hydraté, nettoyé, il m'adopta, si bien qu'après sa guérison, il ne quitta jamais vraiment mon abri. Notre abri. Mon nouveau colocataire avait son caractère, mais au fil du temps, je réussis à lui enseigner plusieurs tours... Notamment comment jouer au dé en échange des meilleures rations. Il gagnait d'ailleurs très souvent, tellement que je me commence maintenant à me demander si le petit salopard a trouvé une façon de tricher qui m'échappait encore.
Autrement, dernièrement, j’ai remarqué à l'est de mon abri des phénomènes étranges, comme des bruits et des rayons de lumières, ainsi que de la fumée occasionnelle dans le ciel. J'aimerais commencer à explorer, mais malheureusement, je n'ai pas le meilleur sens de l'orientation, et je ne suis pas bonne traqueuse non plus.
Inventaire au moment du départ Qu'avais-tu avec toi lorsque le docteur t'a abandonné dans la nature sauvage : avec quoi commences-tu ton aventure ?
De multiples boites. Après le naufrage, Saamiya ne partit toutefois qu'avec ce que sa luge lui permettait : quelques vêtements, trois paires de souliers à sa taille, une douillette chaude, deux petites couvertures, une hache et une hachette, un câble scie, quatre kilos de viande séchée, quatre-vingts bars granolas, dix kilos de légumineuses déshydratées, deux kilos de maïs en grains, deux kilos de café, un kilo de cacao, un kilo de thé, trois kilos de sel, trois gourdes d’eau en peau, quelques pierres à feu, deux trousses de premiers soins en état convenable, un couteau de chasse, un couteau a dépecer, un canif, une grosse bobine de corde, un kit de couture, et quelques babioles de plus.
Inventaire actuel Qu'as-tu réussi à accomplir depuis que tu es dans le Nouveau Monde : quels sont les outils qui t'ont permis de te rendre jusqu'ici ?
Des vêtements de plus en plus abimés, deux paires de souliers à sa taille, une douillette chaude, deux petites couvertures, une hache, une hachette, un câble scie, trois gourdes d’eau en peau, quelques pierres à feu, une trousse de premiers soins en état moyen, un couteau de chasse, un couteau a dépecer, un canif, un peu de corde, un kit de couture, une canne de pêche artisanale, quelques peaux mal travaillées, un manteau chaud, mais moche, des bijoux modestes fabriqués avec des métaux mous trouvés dans le lac.
Un lémur.
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Sujet: Re: Saamiya Loundja Jeu 13 Oct - 5:03 | |
| Pionnier
Terrence Clément | C'est tout beau ma poulette ! Comme d'habitude, j'ai fait une correction rapide de la syntaxe, et du coup, s'il y avait quelques ambigüités, je les ai corrigées pour toi. J'étais agréablement surprise parce que tu m'avais dit être fatiguée au moment de finir, mais c'était globalement très bien et surtout très articulé et compréhensible ! En temps normal, je trouverais ça contreproductif de ne pas faire un débrief, mais dans ton cas, je sais très bien que tu maitrises parfaitement le contexte ( puisque tu as participé à sa création 8D) et que tu n'auras aucun problème pour jouer Saamiya ! Je ne pense pas non plus avoir besoin de t'orienter quant aux diverses sections du forum. Sinon, je pense que Clumsy va, tout comme moi, beaucoup aimer la façon dont tu décris le docteur Oliver, ainsi que tes allusions au cargo et au fait qu'une partie de celui-ci s'est perdu dans le Nouveau Monde. Huhuhuhu. Sur ce, je vais te mettre ta couleur et ajouter ce compte en tant que modérateur, puis me coucher parce que je suis en train de dormir debout. Oh. Et maintenant que tu as lu ce message, va écrire un RP. Je t'aime |
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Sujet: Re: Saamiya Loundja Jeu 13 Oct - 5:08 | |
| Eye Of The Tiger
Théodore Lefaucheux | Encore un perso ?! Mais on ne t'arrête plus, tu es prise au piège frénétique de la création de petite âme ! Je suis sur mon téléphone, et en cours de surcroît, je dévorerai donc ta fiche quand je rentrerai ce soir ♡ |
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Sujet: Re: Saamiya Loundja Jeu 13 Oct - 19:13 | |
| Pionnier
Saamiya Loundja | J'étais tannée de jouer seulement dans la vallée ♥ |
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Sujet: Re: Saamiya Loundja Mer 19 Oct - 13:50 | |
| Une ombre parmi leurs ombres
Nokomis C. Shipshaw | Ça y est, je l'ai enfin lue ! J'aime beaucoup le changement de style par rapport à tes autres personnages, c'est rafraichissant ! J'ai hâte d'en lire plus ! |
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Sujet: Re: Saamiya Loundja | |
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