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La grande plage - Un joli coin d'univers

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MessageSujet: La grande plage - Un joli coin d'univers La grande plage - Un joli coin d'univers EmptySam 4 Aoû - 2:13

Pionnier
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Gavin Matthew

Gavin Matthew

Gavin Matthew - R.I.P.

«Well… I suppose they won’t miss us if we wander a little longer... »

Charmant.

Je repris le pas vers la forêt sans un mot de plus, lui accordant seulement l’un de mes plus beaux sourires. Ma proposition avait été plus une blague qu’autre chose - ou pas, mais je ne m’attendais certes pas à cette qu’elle y acquiesce-, devais-je sous-comprendre quelque chose de cette réponse positive ?

Simplement que je suis beau et de bonne compagnie – Nooon, je ne suis pas narcissique duuuuuuu tout, arrêtez de penser cela!-, probablement. Les femmes n’ont jamais résisté à mon charme et à mes avances.

Charmant, tout bonnement charmant.

De ne pas rejoindre le champ n’était peut-être pas la plus sage des idées. Qui sait, nous pourrions ne pas savoir que…que des pluies de roches géantes tombaient aux trois jours ? Enfin, nous pourrions ignorer quelque que choses de dangereux que la fortune seule nous à épargner de croiser et dont les deux premières filles pourraient nous nous prolonger se salut.

Nous sommes jeunes, nous sommes fous ; alors au lieu de nous éviter tant de possibles malheurs, nous avions fait demi-tour pour rejoindre l’ombre de la lisière où nous longeâmes les murets naturels de roches recouverts de fougères, de fleurs. Au noir, au gris et au vert il y avait des petites taches bleues, d’autres rouges, ici et là il y avait aussi de l'oranger, parois du violet ou même encore du rose.

Nous allions quelque part, mais nulle part en même temps…enfin, après un moment de tranquille marche au nord de nulle part, la plage me revient en tête : celle-ci n’était pas si loin ! À l’ombre, la température était confortable et bien que silencieuse, notre balade était agréable. Bien que moi légèrement moins qu’elle, nous étions tous deux nouveaux et chaque plante sur lequel notre regard se posait était un nouveau mystère. Nous n’avions guerre le choix que d’avoir mille choses à regarder et donc n’avions pas trop le droit de nous plaindre de cette prolongation de marche qui devait bien durer depuis 35 minutes désormais. Déjà, les hautes herbes du champ sur lequel nous avions pleine vue de la lisère commençaient à être plus courtes, dénudant lentement les menhirs ou nous avancions. Le paysage commençait à être plus familier, l’air que nous respirions me semblait légèrement plus salé aussi : nous approchions de la plage.

Nous eûmes droit au spectacle enchanteur d’un énorme papillon bleu aux ailes translucides qui dessinât autour de nous cercles et courbes imaginaires dans une danse insouciante.

C’était un magnifique spécimen.

Il s’était ensuite posé sur une épaisse fougère entre deux rochés.
Un peu après, un petit oiseau perché prit son envole à notre passage, nous accordant quelques cris striant alors qu’il fuyait au loin.

~*~

Nous étions finalement arrivés devant la plage, la marée était basse, comme lorsque je l’avais quittée, néanmoins, les non-traces de mes pas - celles que j’avais laissées à mon premier passage- témoignaient des marées hautes. Des algues, des mollusques flasques, et des coquillages gisaient çà et là. Au coin de pierre travaillée par l’eau, nous pouvions voir oursins et autres créatures marines qui somnolaient en attendant le retour de l’eau.

Joli paysage. Le sable doré, sec par endroits, humide par d’autres semblait meuble et confortable…C’était vraiment un joli coin d’univers.


Dernière édition par Gavin Matthew le Lun 5 Nov - 19:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La grande plage - Un joli coin d'univers La grande plage - Un joli coin d'univers EmptyLun 20 Aoû - 2:13

Actual Disney Princess
Féminin

Kaja S. Landvik

Kaja S. Landvik
Comment pourraient-ils leur manquer s’ils ne se sont jamais pointés ? Qu’ils continuent leur exploration vers la nature plus resplendissante que celle de l’Ancien Monde encore quelque temps ne serait certes pas défavorable ; d’une manière, médecin et vétérinaire sauraient à quelles créatures ils auraient à faire – soit pour soigner celles-ci ou soigner une quelconque victime – ou même, pour approfondir, sonder le paysage d’apparence si paisible pour y trouver les failles plus dangereuses, plus… Meurtrières.

Dans tous les cas, ces éventualités auraient des côtés bénéfiques… Autant bénéfique qu’une jambe cassée pourrait sembler.

Une jambe cassée en bonne compagnie n’est certes pas un problème si désagréable qu’il peut le sembler.

Kaja devait se l’avouer, d’une manière, sa gêne prouve le charme du jeune médecin. Mais de ces paroles, de ces yeux et de ses manières, n’y avait-il pas en effet quelque-chose de charmant, de différent de ce qu’elle connaissait jadis dans les barrières des Orphelins de la Nation ?

D’ailleurs, ils pourraient apprendre à faire plus ample connaissance dans ce monde encore pur…

C’est avec ces mêmes paroles, ces derniers mots, qu’ils partirent alors en sens opposé à cette fumée. Le village s’éloigne entre leurs foulées dans les herbes hautes ; la forêt réapparaît, splendide et majestueuse entre les rochers toujours plus différents les uns des autres. Tant de couleurs et d’harmonies. Certains sont jamais auparavant entendus, comme le cri d’un oiseau lointain, puis d’un mammifère au loin. D’autres bruits tous aussi indescriptibles que ceux-ci. Ce monde est parallèle, d’une manière, rapproché, mais tout semble si différent dans la ressemblance. La Norvégienne garde ce sourire en coin alors qu’ils avancent, sans un mot.

Le soleil est fort, mais ce nouveau monde intouché a surement une couche d’ozone plus résistance que celle de la Terre ; de cette manière, encore en santé, les rayons plus forts ne risquent point de brûler sa peau pâle. C’est ce qu’elle espère ; mais elle ne ressent aucun mal encore, causé par un coup de soleil.

Qu’importe. Ce qui compte est le moment présent. Cette marche qui s’éternise et le sourire qui reste sur son visage. Elle lance quelques regards à la dérobée à son compagnon, sans jamais regarder trop longtemps, trop occupée à garder en mémoire tous les arbres, toutes les fleurs. Tous les petits animaux, peu craintifs de la race humaine, qui s’approchent et qui s’éloignent par la suite.

Puis, ce majestueux papillon alors qu’ils se rapprochent doucement d’une destination où son ami semble se diriger. Elle ne fait que suivre, non par naïveté, mais par curiosité, par bonne compagnie. Elle se sent bien, en confiance, comme s’il est différent des autres, différent de tous ceux qu’elle a connu. Un peu comme le premier homme de la Résistance qu’elle a rencontré. Leur caractère si différent de ce qu’elle a appris à connaître au fil des années. Quelque-chose de rassurant et d’amical.

Les minutes passent et la plage se dresse devant leurs yeux. Oh – n’avait-il pas mentionné cela, lors de leur rencontre, il y a de cela environ une heure ? La mémoire lui revient comme un éclair – ces coquillages gisant dans la marée basse sont la preuve de ce qu’elle se remémore. Elle laisse s’échapper une petite exclamation en regardant le soleil s’échouer doucement sur les vagues, en regardant les couleurs des algues et des coquillages, s’émerveillant à toutes ces petites choses que la race humaine, au fil des années, avait complètement oublié.
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MessageSujet: Re: La grande plage - Un joli coin d'univers La grande plage - Un joli coin d'univers EmptyVen 5 Oct - 16:35

Pionnier
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Gavin Matthew

Gavin Matthew

Gavin Matthew - R.I.P.

La beauté du bleu et du vert scintillant au soleil, profond et mystique, y avait-il plus beau paysage ? Encadrée de la magnifique blondeur dorée, presque blanche, décoré de…de… Il me semble que j’aurais ainsi pu passer des heures à observer la beauté incontournable sur lequel mes yeux étaient posés, mais il en fut autrement : de l’agitation sur la plage, plus loin sur le sable caramel où seules quelques rares flaques d’eau argentées brillaient : je dus détourner mon regarde de la jeune fille que je m’étais pris à contempler peu après notre arrivée devant la plage.

Des gros oiseaux se disputaient quelque chose non loin de nous, probablement un mollusque ou un poisson : chose idiote puisque toute la plage en était parsemée ; se battre était donc bien futile…Ou bien c’est autre chose ? Je m’approche de quelques pas, étirant le cou pour voir si ça avait pu être quelques choses de rares….Nop : bien que d’une couleur magnifique, ce n’était qu’un simple coquillage, probablement habité par une petite bête appétissante. Les oiseaux m’avaient regardé, l’un deux m’avait hurlé dessus, le bec grand ouvert puis son regard s’était reperdus dans le vide alors qu’il tournait la tête vers quelque chose d’invisible, après un moment d’immobilité il avait finalement picoré la tête de son compagnon qui avait profité de l’inattention du premier pour plonger son bec profondément dans le coquillage nacré. Trop tard pour le premier oiseau, le second avait détaché de la coquille une masse à demi molle, à demi quelques choses d’autres, qui pendaient désormais de son bec. Le premier essaya de le lui harper, mais d’un coup de bec en l’air, il avala l’entièreté de la chose. L’autre lui picora la tête quelques fois avant de se détourner et de continuer sa quête plus loin, étourdis, mais repus, il fit quelques pas maladroit, il nous regarda, moi et Kaja, mais ne fit pas grand cas de notre présence et finit par s’intéresser à un nouveau coquillage.

La coquille nacrée, tout juste vidée, gisait tristement sur le sable humide, je l’avais ramassé, observant le nacre rosé, pailleté de tâches dorées qui me semblaient être de vrais morceaux d’or. Je la tendis à Kaja avant d’en ramasser une autre, bleuâtre et translucide.

Il y en avait tellement : après tout, cela faisait peut-être des milliers d’années que ces fruits de la mer viennent s’échouer ici, sans que personne ne viennent jamais s’en saisir hors peut-être quelques bêtes avides de trésors brillants, en supposant que de telles créatures existaient dans le Nouveau Monde et qu’il en a dans le coin.

Traduction:



Dernière édition par Gavin Matthew le Lun 5 Nov - 19:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La grande plage - Un joli coin d'univers La grande plage - Un joli coin d'univers EmptyMar 30 Oct - 22:58

Actual Disney Princess
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Kaja S. Landvik

Kaja S. Landvik
Elle rit. Ces oiseaux sont tout simplement superbes dans leurs couleurs, leur anatomie. Une espèce tout à fait ravissante, quoique peut-être un peu impulsive. Les deux bêtes se battent pour un coquillage coloré et dans toutes leurs simagrées, elle ne peut retenir son hilarité. N’ayant jamais vu d’êtres humains avant, il est peut-être normal que les deux créatures ne s’enfuient pas à leur simple vision – comme s’ils n’étaient pas conscients du danger qu’ils représentaient. Et quels dangers, considérant tout ce que l’être humain a fait à la planète Terre, pouvaient-ils représenter. Évidemment, leur cervelle d’oiseau ne pourrait pas comprendre.

Pour l’instant, les deux voyageurs ne représentaient pas une menace. Kaja n’avait pas faim – et ces oiseaux ne semblaient pas, malgré leur apparence, très appétissants. Après qu’ils se soient envolés, que son regard dépareillé eut croisé celui de l’homme, qu’elle ait reposé celui-ci sur la plage humide des traces de la mer, la Norvégienne s’avance. Elle ose se demander où la marée haute monte dans ce coin ; à juger par certains rochers plus loin, celle-ci doit monter assez haut. Les coquillages et les petits récifs en témoignent.

Toujours dans sa main le coquillage précédemment donné de la part de Gavin, coquillage coloré, fascinant, elle ose s’avancer plus loin dans l’océan inexistant. Plus loin, une roche encastrée dans le sable forme un creux plus ou moins profond ; comme un bassin où l’eau se voit retenue. Intéressant. Elle lance un nouveau regard à Gavin, avant de tourner la tête, cheveux dans le vent, s’approchant doucement de l’eau pour y tremper ses doigts.

    « The water’s warm. » Elle lève le nez, prenant une bouffée de l’air salin, fermant ses yeux dépareillés pour apprécier quelques instants la brise dans ses cheveux blonds.
      v.f. : L'eau est chaude.


La clarté de l’eau avait tout pour l’étonner. Elle rouvre les yeux, remarque quelques petits poissons colorés tournant autour de ses doigts, méprenant ceux-ci pour de la nourriture. Elle rit.

    « Well, aren’t those cute. »
      v.f. : Eh bien... qu’ils sont mignons.


Elle laisse passer sa joie dans ce tout simple détail. Elle bouge les doigts, les regardant fuir et revenir, curieux, petits et inoffensifs. Ces petits poissons devaient être la nourriture de plus gros poissons encore. Joli. Du poisson. Le goût lui manquait déjà presque. Dans les creux du rocher se trouvent ce qui ressemble à des anémones, qu’elle ose, d’un doigt joueur, toucher. Les tentacules de celles-ci s’enfoncent, comme si une proie était venue s’y nicher, alors qu’elle reprend son doigt, sourire joueur au visage.
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MessageSujet: Re: La grande plage - Un joli coin d'univers La grande plage - Un joli coin d'univers EmptyLun 5 Nov - 19:48

Pionnier
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Gavin Matthew

Gavin Matthew

Gavin Matthew - R.I.P.

Alors qu’elle s’émerveillait devant les petites bêtes marines, je ne puis point m’empêcher de cueillir quelques nouveaux coquillages ; d’abord un petit d’un rose très vif…Puis un blanc et noir formé tel un oursin aux pointes arrondies que j’avais aperçue seulement alors que je me penchant pour attraper le rose. Penché, je vu alors une pièce de nacre ronde et aplatie couverte d’ondulations et de zébrures naturelles, non loin ce fut alors la découverte d’une espèce de perle qui m’ahurit, mais pas autant que celle d’un large objet mystérieux dont la composition était semblable à du verre et que je compris après m’en être saisi qu’il s’agissait de la carcasse vide et sèche d’un quelconque crustacé.

Un vent violent se leva soudainement. L’air salé et chaud vient nous claquer d’un seul coup. J’eus le réflexe immédiat de me mettre à contre vent. Le ciel s’était-il couvert ? Un peu, comparé à plus tôt. Risquons-nous d’attraper une tempête ? Cette éventualité n’était pas à prendre à la légère, car après tout nous ne savions combien rapidement, ici, la tempête pouvait arriver, ni combien puissante et dangereuse elle se pouvait devenir. Bien que n’ayant jamais habité près de la mer, j’avais bien idée de combien terrible se devait être d’en être près par heure de mauvais temps.

-Perhaps we should go back and find the other girls..?

Bien que cours et fort silencieux, ce moment à la plage fut agréable. Après tout, qui a-t-il de plus agréable que la découverte de choses nouvelles? Plus encore, qu’existe-t-il qui puisse contenir plus de nouveauté qu’une cueillette de coquillages inconnus, dans un monde nouveau, en compagnie d’une charmante étrangère.

Quoi qu’il en soit, le ciel se couvre et le vent qui ne cesse de souffler devient de plus en plus inquiétant. À l’horizon, tel un ruban scintillant, l’eau semblait s’approcher. Avec ou sans ce vent, la plage serrait tout de même devenue bien moins intéressante à explorer pendant l'orage à venir. Et puis, aussi plaisante notre naïve escapade à la plage fusse-t-elle, d’aller retrouver deux autres donzelles, qui aux dires sous-entendus du Docteur, n’étaient pas peu belles, n’était pour moi point une désagréable idée.

Toujours à contre vent, ce dernier claquait encore, encore, fort, encore. D’un geste peu élégant, j’avais dénoué mes cheveux, n’y voyez rien d’esthétique, seulement mon cœur avait manqué presque deux bonds lorsque j’avais aperçu le bleu ruban de Lily, la boucle déjà partiellement dénouée et sur le point de totalement se défaire. Je l’avais fourré au fond de ma poche, le plus profondément que je le pu pour éviter de plus tard découvrir qu’il en serait tombé.

Déjà je revenais sur nos pas, sur le sable humide, comptant retrouver la terre ferme puis les hautes herbes. [/color]

traduction:
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