Sujet: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Sam 24 Mai - 7:15 | |
| Invité
Invité | Ethel Lewis - R.I.P. Ethel posa un pied dans un espèce de forêt. Au loin, elle apercevait une petite "vallée". Elle ne savais pas du tout ou elle se trouvait, elle avait soif, faim et tellement fatigué… Elle se souvenait même pas de ce qui c'était passé avant qu'elle arrive dans cet endroit… bizarre. La jeune femme ne savait pas ou aller ni ou regarder elle se contentait de garder son sang-froid et de réfléchir. Mais réfléchir à quoi ? Quelqu'un devait peut-être venir la chercher ou quelque chose comme cela… Les… personne squi habitaient ici devaient bien savoir qu'elle arrivait ! Elle s'avança un peu pour voir de plus près ou elle se trouvait exactement. Il y avait un rond formé par des arbres qu'ils lui étaient totalement inconnus. Le ciel était bleu et le soleil resplandissait mais elle avait une drôle d'impression de ce lieu, il ne lui était pas tout à fait étranger mais pas familier non plus. Ethel avait l'impression que l'air qu'elle respirait n'était pas comme d'habitude. Elle n'avait plus la force de trouver un aute endroit approprié ainsi, épuisée de tout ses changement, la jeune femme s'assit au bord des larmes. Mais elle ne se laissait jamais aller, elle respira donc un bon coup pour se remettre "d'aplomb". Elle sortit une carré de chocolat de son sac. Elle ne faisait pas souvent cela mais le chocolat la réconfortait. Peut cela était-il psychologique ? Tout le monde aime bien craquer de temps en temps, avouer le. la faim gagnait son ventre mais elle voulait absolument garder des provisions au cas ou elle devrait rester encore dans ce… lieu. Elle n'en avait pas envie du tout et elle avait même peur de rester ici mais il fallait bien prévoir. En tous cas, elle allait attendre un moment ici, elle ne voyait pas quoi faire d'autre. Au bout d'un certain temps, elle s'endormit même sur sa veste kaki qu'elle venait de mettre sous sa tête pour se reposer, trop épuisée, même si elle s'était promis de ne pas s'endormir. |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Mer 28 Mai - 22:51 | |
| The Pirate King
Aleksei Boulgakov | La douceur. Tout ici était douceur ; l'air, l'herbe, le sable, le vent, le balancement de mon hamac. Tout... Tout était doux. Tout, sauf les bouts d'os que je m'évertuais à tailler pour créer des hameçons bien pointus, bien piquants, de ceux qui embrocheront sans difficulté les plus grosses proies qui devaient grouiller dans le lac. Plus le temps passait, plus j'étais impatient de voguer sur ses douces vagues. Ça me prenait au tripes, comme si un animal me rongeait de l'intérieur pour me tuer à petit feu. Tout était doux, sauf le fait de rester désespérément les pieds sur la terre ferme. Être ancré indéfiniment sur le sol n'avait aucun sens pour moi. Je me sentais las, fatigué. Alors, allongé sur mon hamac - en réalité mon filet de pêche - j'effectuais de lents mouvements bien placés sur ces bouts d'ossements. Je taillais, taillais, taillais cette douceur insipide. Soudain, le ciel se fissura dans un orage sans bruit ni pluie. Cet éclair n'annonçait qu'une seule chose : une nouvelle tête arrivant dans notre petite communauté. Il y avait un jeu entre les habitants qui consistait à se rendre le plus rapidement possible dans le champ pour recueillir la pauvre âme errante. Jusqu'à présent, je n'avais jamais participé à cette folle envie de jouer les bergers pour ces petits moutons égarés. Ce n'était pas par misanthropie, - j'aimais les gens - mais plutôt par pure fainéantise. Cependant, ce jour-là, et bien, je me sentais généreux. Je rangeais mon couteau dans mes poches ainsi que quelques hameçons déjà taillés et mis pieds à terre. " Allons jouer les phares dans la nuit ! "Je marchais rapidement jusqu'au champ de pierres. Rien ne semblait avoir foulé cet endroit, il était toujours aussi vaste, vide de vie et simplement peuplé de furoncles mégalithiques. C'était bien ma vaine, pour une fois que j'avais décidé d'être sympa, voilà que le nouveau s'était déjà tiré ! La seule certitude que j'avais, c'était qu'il n'avait pas pris la direction du nord-est, car je l'aurais aperçu. Je me mis en quête de le pister. Grâce à Pavel, j'avais acquis quelques compétences minimes de chasse. Et repérer des traces fraîches au sol avait fait partie de mon apprentissage. Cependant, je n'étais certainement pas l'élève le plus doué qu'il ait pu avoir, et sans son oeil expert, je suivais systématiquement des pistes ne menant à rien. Au bout d'un certain temps de fouilles infructueuses, je me demandais si cet éclair n'avait pas été, finalement, le fruit de mon imagination. C'est alors qu'un bruit feutrés parvint à mes oreilles : quelqu'un effleurait l'herbe et se déplaçait lentement. Avec vélocité, je parcourus des yeux l'espace autour de moi et je vis le musicien de cette symphonie sourde : une panthère rose s'approchait doucement d'un tas informe au sol. Un tas avec des chaussures et une jolie paire de... OH M*RDE !!! Était-ce réellement un animal ROSE ? Si je n'étais pas sur Terra depuis si longtemps, j'aurais parié sur un delirium tremens ! Mais, a priori, ce qui était plus urgent que l'état de ma vision c'était l'avenir de cet amas humain par terre : que ce soit quelqu'un du village ou le fameux nouveau venu, il était très mal barré... s'il n'était pas déjà trépassé. Rendu là, dans cette situation improbable, j’étais pétrifié. La première fois que j’avais été confronté à un animal féroce, j’avais à mes côtés l’aide la plus utile qu’il ait été donné d’avoir : un vrai chasseur qui savait ce qu’il faisait. Alors qu’à cet instant, il n’y avait que moi et un corps gisant au sol. J’étais tiraillé entre l’envie de m’enfuir à toute jambe et celle - plus morale - d’aider cette personne sans doutes grièvement blessée. Doucement, très doucement, je me déplaçais en espérant que l’animal ne m’ait pas vu. Mes jambes me disaient “ fuis”, mon ventre gémissait “ fuis”, ma tête criait “ fuis”, mais mon coeur lui me soufflait “ reste”. Reste et bas-toi.Reste et bas-toi.... Mais comment ? Je n'avais rien sur moi, hormis mon couteaux et quelques hameçons. A moins de viser extrêmement bien les yeux de l'animal - ce qui était peu probable - j'étais bien mal armé pour affronter cette ost funèbre et rosée. Lui, il avait des griffes, des dents, et la capacité de me sauter dessus pour les planter dans ma chaire avec une facilité déconcertante. Il fallait être plus rusé que lui, le prendre par surprise, le déconcerter pour l'inciter à ne pas me manger. Je serrais le point. J'avais une idée, une idée risquée. Mais le félin se rapprochait de plus en plus de sa proie et je ne pouvais plus attendre davantage. La tension était presque palpable. Tous mes muscles étaient rigides et mon coeur cognait contre mes tempes. C'était maintenant ou jamais. Je sortis de ma pétrification d’un coup et courus en direction de la bête, en faisant autant de bruit et de gestes que je le pouvais. Je bondissais, criais… mes bras se mouvaient comme s’ils étaient dotés d’une volonté propre, mais une volonté soûle. La bête était encore là, elle ne bougeait plus et fixait son attention sur moi. Moi, je continuais à m’agiter comme un dément et à hurler comme un démon. La panthère prit finalement la fuite. Ahuris, essoufflé et épuisé par mon numéro de cirque, je tombais à genoux lorsque la queue de l’animal se perdit dans la pénombre de la forêt rocheuse. Je restais ainsi, incapable de bouger ou d'appréhender ce qu’il se passait autour de moi. |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Jeu 29 Mai - 6:27 | |
| Invité
Invité | Ethel Lewis - R.I.P. Ethel se réveilla alerter par des cris, des cris d'homme. Elle hésita à rester tapis doucement contre sa chaude veste qui était toute mouillée, ainsi qu'elle. Un orage avait eu lieu et elle, dans son sommeil, n'avait rien remarquer. la jeune femme n'aimait pas l'orage et ne pouvait dormir quand un éclatait, mais cette fois-ci, elle avait eu le sommeil plus lourd que tout. Ethel se demandait si elle devait aller dans la direction des bruits et cris qui devait n'être qu'a quelques minutes ou rester la, à attendre que quelqu'un vienne la chercher. Qui criait ? Pouruqoi ? Que se passait-il ? Pourquoi tout était si étrange ici ? Elle se posait toutes sortes de questions parfois très idiote. Mais elle se décida à y aller. Elle se leva en toute hâte et saisi dans son sac une autre veste, bleu cette fois ci. Mais elle n'avait pas le temps de s'occuper de son style vestimentaire. Elle prit sa petite dague qu'elle gardait toujours quelque pars avec elle. Laissant toutes ses affires derrière elle, la jeune femme s'élança. Il y avait des traces… des traces de pattes d'un animal qui lui était totalement inconnu. Pourtant, pendant ses études militaires, elle avait beaucoup étudier les animaux et la forêt. Mais ce n'était pas le moment de revenir à son passé, surtout pas. Elle pris donc la direction des cris qu'il y avait eu une minute plutôt et qui avaient cessé. Plus à gauche, elle apercevait des traces d'humain… Cela voulait peut-être dire que quelqu'un était venu pour elle et avait rencontrer une sombre… bête ? Tout en avançant, elle regardait rapidement ce qui se trouvait autour d'elle. il y avait beaucoup de plantes totalement inconnu et d'autre qui ressemblait à celle de son "ancien monde" mais qui n'étaient pas out à fait pareil. Ethel était partagé entre la curiosité, la peur et la hâte. Au bout de quelques minutes elle arriva devant un jeune homme blond qui était à genoux, par terre et qui n'avait pas l'air dans son état normal. Ethel ne disait rien et ne voulait rien dire. elle attendit donc qu'il la remarque, ce qui avait l'air d'être fait. |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Ven 30 Mai - 22:11 | |
| The Pirate King
Aleksei Boulgakov | Combien de temps suis-je resté ainsi, à genoux, sans quitter des yeux l’endroit où le monstre avait disparu ? Je n’aurais pu le dire exactement. Quelques minutes, peut-être dix, ou même quinze… Le temps semblait avoir perdu son emprise sur moi. Puis, à mesure que mon coeur ralentissait, il parut reprendre son court normal. La vie regagnait sa place autour de moi, l’air, les rayons de soleil à travers les nuages, l’herbe humide sous mon corps et entre mes doigts. Mon souffle s’était apaisé, j’étais étonnamment serein. Je pouvais sentir la vie s’infiltrer dans mes poumons et courir dans mes veines. Je prenais conscience de ma propre existence, de ma propre vie. C’était une expérience intense. Et je prenais conscience également de l'exploit que j'avais accompli. Oui, j'avais été vraiment, vraiment spectaculaire... et j'avais encore du mal à y croire. Un sourire radieux inondait mon visage à cette idée et sans doutes quelques rires parvinrent à sortir. Il me fallait rentrer au village, trouver quelqu'un pour lui raconter ça. J'avais envie de le dire à tout le monde, que l'on tombe d'extase et d'admiration devant moi. Peut-être même que l'on en écrirait une chanson ! "The Great Aleksei against the evil pink panther" ! Bon, pour le titre, je trouverai mieux plus tard... après tout, j'avais du temps pour ajouter des détails et des effets dramatiques. Je me suis relevé, bien décidé à partir à la rencontre de quelqu'un désireux de boire mes paroles. Cependant, je fus coupé dans mon élan : près de moi se tenait une femme que je n'avais jamais rencontrée. Damn, la nouvelle arrivée ! Comment avais-je pu l'oublier ? J'étais complètement soufflé par cette rencontre inopinée et je restais désespérément figé devant elle, le sourire aux lèvres et les yeux encore étincelants à l'idée de ma gloire future. Je fus immédiatement frappé par la dague qu'elle tenait. Pas littéralement frappé, mais son attitude défensive, arme au poing, me stupéfia. Ça, ce n'était pas très bon.... Je n'étais pas une personne douée de tact, mais j'avais assez de jugeote pour savoir que je ne devais pas trop la brusquer. Je n'avais pas échappé à un danger de mort violente pour me faire bêtement planter par cette petite blonde ! Lentement je tendis mes mains devant moi et les ouvrais pour montrer que je n'avais pas d'arme. “ Ya don’t have to be scared, everinthin’s o’ right now. Put dawn this weapon, ok ? ”* J'ignorais si elle comprenait ce que je disais. Je parlais anglais certes, mais avec un fort accent russe qui me faisait rouler les "r" et, pire peut-être pour la compréhension, j'avais une fâcheuse tendance à mâcher les mots. Alors, pour mieux me faire entendre, j'accompagnais mes paroles de gestes calmes et lents, en espérant qu'elle saisisse clairement le tout. Et ça fonctionnait ! Merveilleux. J'étais définitivement un as ce jour-là ; tout me réussissait. C'était comme naviguer sur une mer d'huile. Elle abaissa son arme et se contenta de m'observer l'air interrogateur et effaré. J'étais loin d'être gêné par un effeuillage en bonne et due forme, surtout lorsqu'il était fait par une si jolie plante - piquante sans doutes, mais jolie tout de même. Cependant, j'étais irrité de la voir en pleine forme. C'était vrai, j'avais risqué ma vie et elle était là, toute pimpante devant moi, l'air de rien. Après tout, que fichait-elle allongée sans bouger alors qu'un prédateur la traquait ? Avait-elle au moins conscience que j'aurai pu mourir ? Elle n'en donnait pas l'impression en tout cas. Cependant, j'essayais de ravaler ma colère ; elle venait d'arriver - tout amenait à le penser - et je me doutais que ce pouvait être dépaysant et perturbant. Je mis de côtés les reproches - mais ne les oublierais certainement pas - et décidais d'être prévenant et attentif. Ce qui n'était pas évident, le manque de délicatesse était comme ma marque de fabrique. “Why were ya lying on the floor ? Are ya sick o’ wounded ?”Sur cette dernière phrase, j’aurais voulu m’approcher d’elle, la tenir par les épaules et la tourner sous tous les angles à la recherche de la moindre blessures, mais je me retins. Je ne cessais de me répéter “ ne sois pas un mufle Aleksei’” et je pense que ça devait se remarquer, car je serrais les poings pour me contenir et les remuais frénétiquement. Je devais avoir l’air vraiment étrange, voire stupide, et ce n’était pas tolérable. Me décontractant le plus possible, je lui assénais un grand sourire : “So, lucky girl, ya can call me “mi great savior”. How should I call ya ?” - Les traductions:
* Tu n’as pas à avoir peur, tout va bien maintenant. Range cette arme, d’accord ? * Pourquoi étais-tu couché sur le sol ? Tu es malade ou blessée ? * Donc, petite chanceuse, tu peux m’appeler “mon merveilleux sauveur”. Et comment devrais-je t’appeler ? |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Sam 31 Mai - 15:01 | |
| Invité
Invité | Ethel Lewis - R.I.P. Le soleil revenait peu à peu même si quelques nuages gris persistaient. L'homme venait de se relever, il était un peu plus grand qu'Ethel qui ne laissait pas impressioné pour autant. Il affichait un sourire béat qui lui donnait un air de benêt ce qui n'amusait pas du tout Ethel, elle avait même envie de lui donner une bonne paire de claque ! Mais ce n'était pas le moment et puis elle serait passer pour une sauvage, il était peut-être un habitant de terra…. Mais tout de même ! Ce sourire l'agaçait ! Heureusement qu'il se mit à parler sinon, elle aurait craquer. "“ Ya don’t have to be scared, everinthin’s o’ right now. Put dawn this weapon, ok ? ”* Elle sourit, rangea sa dague dans une poche et répondit en anglais d'un air amusé : - Je n'ai pas peur, les cris de petite fille m'ont seulement alarmé !Elle espérait que son anglais était compréhensible car elle ne parlait pas toute seule et des qu'elle arrêtait de parler la langue qui était censé lui être "maternelle", Ethel la perdait. Franchement, leur échanges étaient bien idios, tel ceux d'enfants perdu. L'homme avait pris soudain une mine un peu hautaine même si on ne devinait pas ses pensées. les paroles d'Ethel étaient tellement si peu accueillantes. Mais que pouvait elle faire pour faire bonne impression ? Elle ne se posait d'habitude jamais la question mais la… - Non non, je dormais juste car j'étais épuisée. A prioris, il n'y avait pas de matelas à l'horizon !Dit-elle en souriant. Ses blagues étaient totalement déplacées, voila le point qui n'allait pas. En même temps, l'homme n'avait cas dire des choses plus interessantes ! Soudain, elle s'apprêta à mettre une claque à cet homme, il venait de dire "Donc, petite chanceuse, tu peux m’appeler “mon merveilleux sauveur”. Et comment devrais-je t’appeler ?". Mais grimacant entre un sourire amuser et du dégoût, elle répondit (en anglais). - Chanceuse ?! Vous blaguez, je ne crois pas avoir eu de chance aujourd'hui… Peut-être dites vous vrai… mais… Bien. Je m'apelle Ethel Lewis mais je ne vous appellerai pas "mon sauveur" même si c'est peut-être le cas.Ethel sourit pour paraitre plus décontracté. |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Mar 3 Juin - 19:18 | |
| The Pirate King
Aleksei Boulgakov | “ ...mais je ne vous appellerai pas "mon sauveur" même si c'est peut-être le cas. “ “ Whatever….” ai-je soufflé docilement. Tout était doux, tout sauf cette petite peste répondant au nom - pourtant charmant - d'Ethel. Dès qu'elle ouvrait la bouche, c'était pour alterner entre la douceur et le poison. Elle se montrait tantôt mielleuse, tantôt tranchante, comme si elle ne savait pas vraiment quelle attitude adopter. Pour ma part, je savais très bien quoi faire, serrer les dents et rester calme face à ses attaques acides, même si j'avais envie de lui poser le nez sur les tombes du champ de pierre et lui dire qu'il aurait fallu en creuser une nouvelle si je n'avais pas été là. Qu'elle ne me croit pas, c'était une chose, mais qu'elle se montre si désagréable en était une autre. Et je n'étais pas certain de parvenir à me contrôler indéfiniment. “ Trust me... Ethel, ma voix claqua quand je prononçai son nom, you’ve been very lucky.”Je n’avais aucune envie de me justifier davantage auprès de cette ingrate. A quoi bon ? Je connaissais la vérité, et bientôt le reste des habitants la saurait également. Alors autant ne pas gaspiller inutilement mon énergie dans cette vaine bataille, j’avais bien plus important à accomplir : me débarrasser d’elle pour pouvoir retourner à ma tranquillité perdue. Je me reculais légèrement pour l'étudier un peu plus et, sans doutes, me mettre hors de sa portée. C'était une créature vraiment curieuse, petite, presque frêle, mais potentiellement agressive. Les gens de mauvaises compositions m'avaient toujours un peu dérouté et mis mal à l'aise, car vraiment compliqués à comprendre. Certes, j'avais connu mon lot de mauvaises têtes et de brutes rudes et difficiles à dérider, mais nous parvenions souvent à trouver un terrain d'entente. Et, si ce n'était pas le cas, cela se réglait dans une bagarre en bonne et due forme. Mais ici, la loi n'était pas la même. Nous devions penser collectif, coopération, amour des autres et toutes ces idées saugrenues. M'oublier au profit du bien collectif, c'était très compliqué. Et je détestais les choses compliquées. “ Sooooo…. “ mes mots se perdaient dans l’espace infiniment vide de mon esprit avant de pouvoir atteindre ma gorge. Ya don't seem exhausted anymore. Want to go to our village or… - où veux-tu que je te jette dans un nid de serpents venimeux, ai-je pensé très fort, avant de finalement cracher - or want to visit ? “Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que je lui donne le choix ? A la seconde où ces mots avaient fusé, je savais que j'avais commis une grossière erreur. Je n'avais aucune envie de jouer les guides pour elle, je n'avais pas envie de lui montrer les fabuleux endroits que j'avais mis plusieurs mois à découvrir de moi-même, je n'avais pas envie, tout simplement. Je fis volte-face pour lui tourner légèrement le dos et lui cacher ainsi le fait que je me mordillais la lèvre inférieure avec rage. Avant qu'elle puisse ajouter quoique ce soit, je la bousculais légèrement : “ Anyway, pick up your stuff, we won’t stay here forever.”Je regardais au loin, là où elle était allongée auparavant et où il restait encore son sac de voyage. Je me suis adossé sur un monolithe du champ, en attendant patiemment - ou du moins, en ayant l'air patient - qu'elle agisse. Dans ma tête tournoyait un voeux : choisis le village petite blonde, choisis le village. - Traductions:
* Peut importe... * Crois-moi... Ethel, tu as été très chanceuse. * Dooooonnnnncccc...... * Tu n'as plus l'air fatiguée maintenant. Tu veux aller au village ou... ou bien visiter ? * Quoi qu'il en soit, récupères tes affaires, nous n'allons pas rester à jamais ici. |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Mer 4 Juin - 14:35 | |
| Invité
Invité | Ethel Lewis - R.I.P. Soudain, Ethel se sentit mal, très mal. Elle devint blanche comme un drap même transparent que lui mettait sa nourrice sur son lit quand elle était petite et comme son tissu blanc qui lui servait de doudou. La jeune femme regarda autour d'elle les arbres touffus qui tournaient comme des toupies et prit sur elle pour ne pas s'accroché aux points qui tournait autour d'elle à côté de la verdure. Se remettant sur ses pieds et pensant à ce qu'elle venait de dire elle respira un bon coup. Elle se rendait compte que toutes les paroles qui sortaient de sa bouche n'étaient que venin, et si elle vouait changer son existence, sa vie, se blanchir, ce n'était pas comme cela qu'il fallait le faire et elle le savait très bien, trop même. Son caractère était "pète-sec" comme on dit mais il fallait absolument changer cela… mais comment changer une personnalité forgé (malheureusement) depuis l'adolescence ? Les derniers mois avaient été beaucoup mieux de ce côté la mais maintenant, tout d'un coup, elle "redevenait" comme avant. Elle s'adoucit et essaya de se rattraper voyant que le jeune homme n'avait pas bien apprécié la réaction d'Ethel. (En anglais) - Oh… Excusez moi… Je… Je suis un peu perturbée par ce voyage, je ne voulais pas vous offenser. Veuillez m'excusez… Puis, vous êtes en effet mon sauveur…Elle se tordit la lèvre inférieur qui était déjà très torturé et à longueur de journée. Elle fût très étonnée qu'il la tutoie, comme cela mais elle sourit, très gênée. (Toujours en anglais) - Euh eh bien… Je ne sais… Oui, je vais d'abord aller chercher mes affaires.Elle s'empressa de se retourné pour se mortifier encore plus la lèvre ce que l'homme était en train de faire lui aussi. Ethel releva la tête comme toujours et marcha en direction de son sac en prenant le plus de temps possible. Elle avait l'impression d'être oppressée par tous ces arbres inconnus et cet air irrespirable. La jeune femme ramassa ses affaires et revint un peu plus vite vers l'homme. - Eh bien, je veux bien "visiter" un peu comme vous dîtes avant de vous suivre au… village. Elle sourit comme elle pouvait n espérant que ce sourire ne ressemblait pas à une grimace, ce qui lui arrivait souvent. - Terra est très étendu ?Elle mit son baluchon sur son dos, gracieusement et but une gorgée d'eau qui lui fit le plus grand bien. Elle fit un signe à l'home l'air de dire "Vous en voulez ?" car il était vrai qu'il faisait lourd et que tous deux avaient apparemment vécu des évènements inattendus... |
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Sujet: Re: Une arrivée ni triomphale, ni catastrophique Jeu 5 Juin - 22:40 | |
| The Pirate King
Aleksei Boulgakov | Mon visage se décomposait à mesure du temps passé à parler avec Ethel. Plus que l'agacement, c'était l'incompréhension qui faisait froncer mes sourcils. Elle qui était, encore quelques minutes auparavant, piquante comme une lame se radoucissait à vue d'oeil et devenait presque aussi inoffensive qu'un agneau. J'eus un léger sourire quand elle abdiqua quant à mon statu de sauveur, cependant, il s'effaça bien vite devant son malaise prégnant. Peut-être y avais-je été un peu fort avec elle, après tout, comme elle l'avait bredouillé, le voyage jusqu'ici l'avait fatiguée et déboussolée. Décidément, les gens étaient bien compliqués... Pourquoi ne pas le dire d’emblée hein ? Ça m'éviterait de devoir deviner ! Cependant, je pris bien garde de ne pas lui montrer de changements d'attitude de ma part. Elle était peut-être changeante comme la marrée, moi, je m'obstinais à garder mon calme... pour notre bien à tous les deux. C'est donc dans cette attitude peu chaleureuse que je la laissais récupérer ses affaires. Elle avait un pas lent, peu assuré par moment même. Vu comme cela, elle semblait vraiment fragile, fine tige de paille vacillante au milieu des grands monolithes et des herbes dansantes. J'avais même du mal à croire qu'elle n'ait pas trébuché en calant son baluchon sur son épaule ; la pluie avait détrempé le terrain et par endroit c'était boueux et glissant. En fait, je m'étonnais moi-même de ne pas avoir glissé en effrayant la bête plus tôt. A croire que je m'améliorais sur terre ferme, moi habituellement si maladroit lorsque le sol n'était pas composé de lames de bois ou de métal bien dur. Lorsqu'elle revint à ma hauteur, je m'étais déjà préparé à rentrer au village, lorsqu' elle me dit : " Eh bien, je veux bien "visiter" un peu comme vous dites avant de vous suivre au... village."QUOI ??? Mes yeux eurent l’envie folle de s’échapper de leur orbite. Mais… Mais moi je ne le pensais pas… J’avais échappé ces paroles ! Elles s’étaient glissées dans ma gorge, comme si le filtre à conneries de mon cerveau avait pris deux minutes de pause à ce moment-là. Mais… il était trop tard à présent. Elle était fatiguée, le sol était mouillé et l’air humide, j’étais un parfait inconnu - certes, son sauveur, mais un inconnu tout de même - passablement antipathique, qui lui donnait le choix entre un lieu sûr et sans dangers ou une ballade dans un coin reculé, possiblement dangereux et tout aussi inconnu, et elle choisissait la ballade ?? Avec le sourire qui plus est... Cette fille allait me rendre cinglé. Je n'avais pas du tout envisagé ce cas de figure, mais alors Pas Du Tout ! De fait, je ne savais pas par quel coin commencer la visite guidée de Madame. Mes pensées se tournèrent automatiquement vers la plage, puisque j'en étais proche lorsqu'elle était arrivé, et proche tout court d'ailleurs. L'air du lac lui ferait certainement du bien, car elle semblait haleter et avoir du mal à respirer par moment, mais... NON, la plage, c'était mon domaine. C'était la mienne... Avec sa falaise, son lagon, sa magnifique barrière de corail, chaque grains de sable étaient presque des éléments intimes qui m'appartenaient. Non, certainement pas la plage. La forêt rocheuse ne me semblait pas non plus l'endroit le plus indiqué, mais pour les raisons inverses. Je détestais cet endroit, tous ces arbres, toutes ces bestioles agressives qui nous chargeaient pour un rien, ses racines dissimulées dans le seul but de nous faire trébucher... Tout me dérangeait dans la forêt, elle m'oppressait constamment. Et puisque je la connaissais assez mal, nous aurions eu vite fait de nous perdre pendant des jours. Si j’avais bien connu cette forêt, j’aurais pu y voir un bon moyen de m’en débarrasser avec subtilité mais.. mais je n’étais pas suicidaire. Il ne restait que les collines et la vallée déserte qui se trouvaient à proximité du champ de pierre et du village. Cela nécessiterait plusieurs heures de marche pour les atteindre, trouver un chemin et remonter jusqu’au village, mais c’était la meilleure option que je voyais. “Ok Ethel, let’s go to the valey. Follow mi.” lui dis-je en souriant timidement. Ouais, on allait bien s’amuser... Je refusais poliment lorsqu’elle me proposa de l’eau, mais gardai en mémoire cette information, avoir de quoi se désaltérer serait certainement utile plus tard. Nous avons commencé à marcher en direction du Sud-Est pour rejoindre les collines. Je la voyais clairement galérer et se débattre avec son sac, cependant, je ne lui proposais pas mon aide. Et puis quoi encore ? Cette femme était en courant alternatif, tantôt éteinte, tantôt électrique, aussi je n’étais pas encore enclin à montrer un vrai signe de gentillesse à son égard - d’autant plus que j’en avais fait un plus tôt, et pas des moindres. - Terra est très étendu ?Oh, elle ne se doutait pas de ce qu’elle venait de faire. J’avais beau me méfier un peu, elle venait de trouver le sujet qui me faisait vibrer : l’exploration. Ainsi, cette question qui aurait conduit à un “ oui” de la part de n’importe qui, appela une réponse bien plus longue de ma part. ” Oh ! That's extended, and probably mor’ than wi can imagine. Ya see, wi're on a great island, very very tall. So, imagine what could be beyond the great lake.. Maybe tens or thousands other islands, or whole continents…*“ Je continuais ainsi longtemps, mélangeant parfois les langues en insérant du russe et de l’allemand lorsque je ne trouvais pas les mots justes en anglais. Lorsque nous rejoignîmes les premières hauteurs, je n’avais pas encore fini mon monologue. - Traduction:
“Ok Ethel, allons vers la vallée. Suis-moi” “Oh ça, c’est étendu, et sans doute plus encore que nous ne l’imaginons. Vois-tu, nous sommes une grande île, vraiment vraiment grande, alors imagines ce qui pourrait se trouver au delà du grand lac… Peut-être existe-t-il des dizaines ou des centaines d’îles comme celle-ci, ou des continents entiers... Ta réponse se fera dans l’endroit que tu préfères : soit dans les collines, soit dans la vallée déserte, ça te convient ? Tu peux jeter un petit coup d’oeil sur la carte si tu veux avoir une idée de là où ça se trouve. |
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