Par une belle journée bien ensoleillée, je décidai d’aller me promener dans les collines situées à côté du village, celles au sud, passé la maison d’Émilie-Anne. Je préparai mon sac avec quelques provisions, mon éternel compagnon de lecture, ainsi qu’un duvet pour me tenir au chaud si je devais rester dehors pour la nuit. . . Ce que je n’espérais pas devoir à faire.

Je regardai mon sac à dos en me disant que ça allait devoir être suffisant. Je regardai ensuite autour de moi et vis mon cahier vierge, décidant finalement que c’était véritablement une bonne idée de l’apporter avec moi, juste au cas où.

J'avais donc pris mon sac et le mis sur mon dos, puis sortis de ma hutte de fortune pour me diriger avec enthousiasme vers les collines. En cheminant vers le petit escarpement derrière la maison luxueuse de la jeune rousse, je repensai à mes randonnées avec mes apprentis et avec mon partenaire géologue : j’entendais presque le mentor géologue qui leur expliquait l’utilité de chacune des roches ainsi que leurs procéssus de formation respective. Ces discussions qu’il avait jadis eue avec ces apprentis, ainsi que ces réponses enthousiastes à mes questions plutôt pointilleuses me manquaient beaucoup.

Ces souvenirs forcèrent un grand sourire douloureux sur les lèvres. J'étais d'autant plus frappé par l'évidence que je ne reverrais probablement jamais plus aucun de mes chers apprentis et cette pensée me rendit triste au point de faire couler quelques larmes aux coins de mes yeux.

Suite à ce moment de nostalgie, je montai la pente en regardant attentivement les minéraux qui constituaient le sol, cela pour commencer à supposer ce que l’on allait pouvoir en faire. Parce que je ne savais pas encore ce que moi j'allais pouvais faire de particulier pour la communauté de Nouveau Monde, j'espérais pouvoir exploiter chacune des connaissances que j’avais acquises au cours de mes années d’apprentissage et de lecture afin de devenir le plus utile possible.

Dire que l’on m’a dit jadis que je perdais mon temps à lire des livres sur autant de domaines variés, pensais-je. J’éclatai de rire à cette pensée, méritant au passage un regard de travers de la jeune mère qui s'occupait de ses moutons non loin de ma position. Plus j’avançai sur la pente, plus celle-ci devint abrupte et étroite, tellement que je terminai par devoir me hisser à force de bras entre deux murets escarpés.

Action : Escalader un bout de terrain particulièrement escarpé

Je regardai le petit animal se sauver et une fois celui-ci parti en dehors de mon champ de vision, je me dépêchai de sortir mon cahier pour le dessiner. N'ayant pas eu le temps de l'observer longtemps, je mis surtout le paquet sur les formes crées par son duvet, et surtout, sur les deux grandes plumes frontales qui le rendaient si unique et impressionnant à apercevoir pour la première fois. Les éclats qu'elles avaient miroité à la lumière du jour me laissaient d'ailleurs supposer que ces plumes réfléchissaient la lumière dans l'obscurité... En tout cas, voilà qui expliquerait les éclats lumineux et inquiétants qu'avaient rapportés certains villageois. Je notai quelques autres détails intéressants ,comme le fait qu'il n'était pas très rapide sur ces pâtes, mais très rapide à s'envoler.

Je continuai mon exploration des collines jusqu'au crépuscule. J’admirai le paysage magnifique et revint finalement vers le village. La faim me prit, poignante, dévorante, lorsque je fus presque arrivé. Je regardai les plantes aux alentours, seulement pour remarquer un arbuste qui portait une quantité phénoménale de baies. J'en pris doucement une entre deux doigts et y goutai du bout des dents en accord avec ce que mes notions de survie m'avaient appris : c'était non seulement pour gouter, mais surtout pour m'assurer qu'elles ne provoqueraient pas de réactions violentes .

Action: Mangez quelques Baies Prospères de l’arbuste le plus près.

Voyant quelles n'étaient pas vénéneuses, et même qu'elles étaient savoureuses, je continuai d'en déguster, ou du moins jusqu'à ce que j'en méprenne une par un insecte qui avait étrangement la même couleur.

Je profitai du fait que je l'avais en main pour le dessiner en détail et le laissai aller.

Il faisait de plus en plus noir, alors je rentrai au village où je trouvai un vrai et bon repas.

Fin