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MessageSujet: Wool Wrecking Wool Wrecking EmptyDim 12 Oct - 14:55

Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
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Émilie-Anne Larose

Émilie-Anne Larose

L’été, la belle saison, le soleil, la chaleur, les fruits de la nature. L’été, la saison la plus clémente des quatre, bien que l’automne permettait, lui, de faire de grandes réserves de nourriture. Il le fallait bien, après tout, l’hiver était dur, et ne pardonnait pas aux cigales qui préféraient s’amuser plutôt que de travailler. Bien certainement, s’amuser n’avait rien de mal en soi, mais l’excès rendait la survie difficile. Les gens du village s’entraidaient, mais les gens n’étaient pas enclins à aider les gens qui ne les aidaient pas du tout en retour. Ces gens-là, les paresseux et les exclus, avaient rarement la possibilité de voir plus de deux étés.

Après tout, le travail ne manquait pas dans ce milieu où la civilisation était à refaire. Tout l’été, on devait subvenir à nos besoins primaires, en plus de faire les réserves de nourriture pour continuer en hiver. Il fallait aussi couper le bois et le faire sécher pour la saison froide, construire des bâtiments pour les nouveaux arrivants, ou encore des bâtiments servant à la communauté. L’abri de Gavin avait ainsi été solidifié pour servir d’infirmerie générale. L’étable avait été améliorée pour contenir davantage de foin, permettant à Kaja d’y mettre ses réserves pour les chat-chèvres, et aussi de les y cacher du grand froid... Bien que la responsable de l’étable soupçonnait que la vétérinaire préférerait les cacher dans sa propre hutte que dans la maison des animaux. Quoi qu'il en soit, un foyer et une cheminée avaient été ajoutés, permettant de mieux chauffer l’étable. Après tout, les moutons étaient l’avenir de l’élevage, car leur laine était aussi précieuse que leur viande.

C’est d’ailleurs dans cette optique que la mère du village avait organisé une expédition pour trouver davantage de bête pour son troupeau grandissant. Elle avait reçu l’aide d’autres villageois, confiant aux soins de Gavin Olivier qui avait été sevré depuis peu. Certains croyaient peut-être que la mère avait pris beaucoup de temps avant de le priver le petit de lait, mais dans ce monde sauvage, c’était la meilleure façon de s’assurer qu’il ne manquait pas de nutriment.

En parlant du garnement, il avait bien grandi et avait appris quelques rudiments du langage : l’enfant commençait, en effet, à pouvoir parler de façon inéligible. Il ratait encore ces structures de phrase, utilisait certains mots dans le mauvais contexte, mais il apprenait et montrait un intérêt particulier à l’apprentissage en pausant toujours milles et une question dans son dialecte de bambin, parfois difficile à comprendre.
Encore un peu mal habile dans ses déplacements, il savait tout de même courir et ne s’en privait pas. La mère, confiante , le laissait se promener au village à volonté. Il n'était tout de fois pas rare de l’entendre appeler son gamin dans tout le village.


L’enfant n’était pas le seul à évoluer. Sa mère, Émilie-Anne, avait aussi eu quelques phases étranges lors de l’été. Sa nouvelle relation avec le beau russe avait fait qu’elle avait pris davantage conscience de son apparence, retrouvant les démons de l’Ancien Monde. Elle avait donc commencé à préparer des mixtures de fleurs et de minéraux pour se maquiller et cacher ses nombreuses cicatrices. Elle avait aussi fabriqué quelques accessoires pour attacher ses cheveux rebelles... ainsi que d’autre partie de son corps.

On parle ici de bracelet et de collier. Petits coquins.

Malheureusement pour elle, certaines plantes ou minéraux n’étaient pas à utiliser à ces fins et lui avait valu un séjour chez Gavin. Un bon deux semaines de rétablissement avait été nécessaire à la remettre sur pied. Cet accident fut suivi d’une confrontation entre Pavel et elle. Il lui avait bien fait comprendre que ce n’était pas la beauté de son corps qu’il recherchait, mais bien sa personnalité. Enfin, si l'on pouvait résumer son dialogue, car en fait, Pavel n’avait pas du tout l'âme poétique. Bref, son inquiétude face à la santé de sa ‘’femme’’ était évidant.

Elle avait eu droit à d’avantage de réprimandes encore après que Gavin lui eu annoncé qu’elle était enceinte et qu'il ne savait pas quels problèmes l’intoxication pourrait produire chez le foetus.

Avec cette nouvelle et la croissance du premier gamin, le couple avait été occupé à fabriquer des meubles pour le futur membre de la famille, ainsi que des vêtements pour Olivier qui grandissait à vue d’œil. De plus, certains meubles pour le caveau avaient été fabriqués, permettant une meilleure organisation pour les légumes qui étaient déjà entreposés pour l’hiver. Après tout, le champ de la famille Ivachko était bien entretenu, et les généreuses récoltes devaient être entreposées convenablement.

L’été touchait tout de même à sa fin. Les membres du village avaient bien travaillé cette année, s’assurant de ne pas laisser l’hiver au hasard.

Des baies comestibles avaient été récoltées, bien que plusieurs types de bais n'étaient pas encore mûres et ne seraient récoltée plus tard à l’automne, mais les premières avaient été séchées pour entreposage. La viande avait été salée ou fumée, Il faut dire qu'avec les deux grands chasseurs du village, Lena et Pavel, et de l’apprenti chasseur, Théodore, la réserve de viande avait bien été remplie.

Mais la vie réservait une surprise à la fermière, une surprise réjouissante, mais elle aurait besoin d’aide pour en faire un dénouement heureux. Les nouveaux moutons étaient encore en observation, la fermière apprenait lentement leurs caractéristiques et cette nuit-là, elle apprit que les plus grosses brebis ne se fessaient pas toujours discrète. C'est un braillement qui la réveilla alors qu'elle était couchée dans les bras protecteurs de son compagnon. Elle hésita d'abord à se lever, mais elle se résigna finalement à le faire. Émilie sortie donc de la maison familiale avec une des lances de Pavel et elle rejoint le troupeau de moutons, espérant seulement que le bruit n’était pas causé par l’attaque d’un animal quelconque. C'est au contraire avec joie et surprise qu’elle trouva quelques brebis en couchée, certaine léchaient déjà des agneaux, d’autres semblaient en plein travaille.

Voyant que l'une d'entre elles était tout particulièrement en difficulté, Émilie-Anne détala jusqu’à l’abri de Kaja et y entra sans demander la permission. Elle réveilla vite la vétérinaire. Elle avait besoin de son aide, les brebis accouchaient. Elle lui fit un discours confus et paniqué pour lui expliquer la situation. Cela fessait si longtemps que la mère n’avait pas assisté à l’accouchement d’un animal qu’elle ne se souvenait même plus comment les aider. Elle devait donc se fier à Kaja.



Dernière édition par Émilie-Anne Larose le Ven 30 Jan - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Wool Wrecking Wool Wrecking EmptyMar 30 Déc - 4:17

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Kaja S. Landvik

Kaja S. Landvik
Bon alors sérieusement je n'aurais pas cru me retrouver si vite dans cette situation. Pas aujourd'hui, en tout cas! J'avais tout un autre planning que de m'occuper de ces affaires-là, quoi! Qui l'aurait cru?

Bon, okay, après, cette gestation, je l'avais eue dans la face depuis plusieurs semaines, alors j'aurais bien dû m'en attendre, surtout que je SAVAIS pertinemment que bientôt serait le temps pour qu'elles accouchent, ces brebis, mais…

J'avais l'intention d'aller entraîner les dochiens à pêcher, encore, et ça m'a vachement pris par surprise, quand Émilie était débarquée dans mon antre.

Vachement trop tôt en plus. Il devait être, d'après le soleil une fois que j'étais sortie, dans les petites heures du matin. Il faisait encore un tantinet frisquet. Le soleil ne devait pas être levé depuis plus d'une heure.

Il y avait tout de même assez de lumière pour travailler, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi.

Par contre, voilà. Je ne m'y attendais pas. J'étais là, étalée au sol contre une masse bien ronronnante de créatures au poil laineux et soyeux, mon corps nu tout de même couvert par ladite masse (parce qu'en fait il y en a plusieurs et les chatons ça se colle pour rester au chaud c'est ça voilà) à ronfler comme elles ronronnaient quand un cri vint soudainement faire office de réveille-matin.

Dire que je croyais m'être débarrassé de ces choses en venant ici. Après trois ans, il faut dire qu'on a toujours des surprises.

Bref. Comme je disais, la jeune mère qu'était Émilie-Anne était venue me réveiller dans un cri d'alerte assez puissant pour me sortir de ma torpeur avec une vitesse intersidéralement insoupçonnée de ma part, ce haut-le-corps m'ayant habité déclenchant une réaction en chaîne de la part de mes alpachats me servant d'oreiller/couverture/lit. Ils se levèrent, miaulant pitoyablement leur désaccord alors que je m'écriais quelque-chose dont je ne me souviens plus. Quelque-chose à propos d'un manque de café, je crois.

Ce serait plausible.

Ça me prit peut-être deux ou trois minutes avant de bien comprendre ce qu'Émilie-Anne tentait de me dire. La fatigue a ce genre d'effet sur moi. Les premières minutes, mon cerveau a du mal à capter ce que les gens tentent de me dire. Surtout que, bon, l'accent français, en anglais, ce n'est pas nécessairement la chose la plus compréhensible. Voilà. Ce n'est pas de ma faute, fallait bien que je le dise.

Bon je finis enfin par comprendre ce qu'elle me disait et … Bah, mes plans tombaient à l'eau. Je ne pouvais pas laisser une pauvre brebis sans défense mourir en mettant bas! Je devais assurer la sûreté des agneaux comme de la mère qui avait, d'après les dires de la fermière, de la difficulté à mettre bas!

« I'll be right there go on I'm right behind you! »

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que, déjà, nue comme un ver, je m'élançais, cheveux dans le vent, vers la petite fermette de Larose, passant outre les clôtures et l'herbe haute pour finalement arriver juste à côté de ma future patiente.

La seule brebis qui, dans la lumière douce du matin qui se levait, avait de la difficulté à mettre bas. Ses cris me déchiraient le cœur. La pauvre! Je devais la sauver!

« Oh you poor baby, let me help you, everything will be okay, I promise. »

Parler à des animaux, c'est plus facile que de parler à des gens. C'est comme ça, je n'y peux rien.

Et cette pauvre brebis avait réellement besoin d'aide, alors au Diable les coutumes et peu importe ce que les gens feraient de… Ce qui se passerait. Ce devait bien être une des premières fois qu'une situation aussi drastique se présentait, il n'y avait donc pas de temps à perdre!

D'ailleurs, je dois avoir couru vraiment vite, parce que pendant les premières minutes de mon intervention, la jeune Larose n'était nulle part.

Eh bien. Pas grave.

Ainsi je m'affairais à aider la pauvre maman brebis en devenir avec ses agneaux réticents à sortir de son ventre quand la jeune femme revenait et quand Gavin, quelques heures après, arrivait, tout confus, dans l'étable, portant sur le bout de ses doigts son incompréhension.

« What's going on here? » avait-il dit, avant de croiser mon regard, pendant la fraction de seconde où je l'avais regardé avant de me concentrer à nouveau sur la maman brebis. « Oh! Hello… »

Un bonjour, d'ailleurs, qui avait semblé assez singulièrement porté à une partie de mon anatomie qui n'était pas mon visage. Typique.

« HELLO GAVIN! » Paroles très vives, tout sourire, les deux mains basses ne lui offrant aucun bonjour énergique comme à leur habitude. « Sorry, I can't talk to you! I'm kinda busy and my hands are full of sheep placenta, but it was nice seeing you! »

Je crois qu'il est parti après ça, mais je ne peux en être certaine.

J'aime bien Gavin. Il est marrant.

Mais il aurait pu au moins m'offir un peu d'aide en tant que médecin pour que cette brebis mette bas correctement, hein!

Boah. C'n'est pas important. J'peux le faire toute seule, comme une grande.
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MessageSujet: Re: Wool Wrecking Wool Wrecking EmptyVen 30 Jan - 22:39

Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
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Émilie-Anne Larose

Émilie-Anne Larose
Le mot qui décrivait le mieux la scène qui venait de se dérouler sous les yeux d’Émilie était rocambolesque. Allez réveiller celle que l’on disait vétérinaire, pour la voir courir toute nue jusqu’à l’animal en besoin... c'était quelque chose de particulier. On se serait peut-être attendu à la voir se lever nue, d'accord, pour ensuite enfiler quelque chose bien rapidement. Certainement pas de la voir ainsi sauter dévêtue par delà le vent pour aller retrouver une brebis qui n’en décéderait pas d’attendre cinq minutes de plus.

Deux têtes valant mieux qu’une seule, la rousse se dirigea tout de même vers la maison du médecin pour lui demander de l’aide, surtout que c’était lui qui avait la plupart des outils appropriés pour venir en aide chirurgicalement à la mère en détresse.

L’homme aux cheveux argentés suivis de près la jeune rousse jusqu’à l’étale ou l’action se déroulait, trouvant la blonde déjà au travail. La voyent en parfait contrôle de la situation, le pas-tout-à-fait-blond ne jugea pas nécessaire de rester et préféra aller se recoucher, après tout, il n'y avait pas beaucoup d'espace et une troisième personne serait de trop. De plus, bien que le représentant de la gent masculine s’y connaissait sûrement plus en précision anatomique, les deux jeunes femmes s’y connaissaient beaucoup mieux que lui en ce qui touchait aux animaux. Se trouvant inutile, il partit sans un au revoir, mais en en ayant sans doute profité pour se rincer l'oeil. Allons savoir s’il allait vraiment dormir. . .

La fermière prit place à côté de la vétérinaire loufoque, se tenant prête à l’aider en toute situation. Elle était prête. Les brebis étaient son avenir, l’avenir de ses enfants, l’avenir de sa famille, l’avenir du village. Pavel était certes capable de fournir la maisonnée en viande et en peau, mais pas en laine, ni en lait. Il aurait bien pu gravir les montagnes pour aller chercher d’autres spécimens, mais la laine se tarirais bien vite s’il ne fessait que tuer ces proies.


-Comment puis-je t’aider?

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MessageSujet: Re: Wool Wrecking Wool Wrecking EmptyMar 26 Mai - 2:51

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Kaja S. Landvik

Kaja S. Landvik
Soupir. Gorge qui se serre. Bon, tout ça avait beau avoir l'air super joyeux quand on en parlait comme ça, mais il y avait quand même une brebis qui souffrait le martyr en ce moment et une maman (et non, pas la brebis, l'autre maman, la petite rousse!) qui était un peu trop dans sa bulle en ce moment.

Et Gavin qui ne voulait pas lui donner un coup de main. Elle lui ferait bien comprendre, la prochaine fois qu'il aurait besoin de son aide, que ce n'était pas apprécié, les gens qui ne faisaient que passer momentanément pour se sauver ensuite!

« Well if you could go and get me some kind of wet towel so I can clean this mess up, it would be very useful! »

Une autre manière de lui dire de dégager, parce que, d'une manière ou d'une autre, elle était un tout petit peu dans sa bulle et le fait d'être trop de gens autour de la brebis ne pourrait certainement pas l'aider, la pauvre, elle avait déjà assez mal et assez peur comme ça!

Il restait toujours à déterminer le nombre de bébés les brebis de ce Nouveau Monde pouvaient mettre bas. Si celle-ci en avait plusieurs, elle n'aurait probablement pas fini de les sortir de là – et la pensée n'était pas nécessairement la meilleure, considérant l'état dans laquelle la brebis était en ce moment.

Kaja amène une main près du visage de la brebis et lui caresse doucement le museau.

« Hey, dear, everything is okay, we'll be able to make it! You just need to push a little harder! You can do it. I believe in you. »

Il fallait bien qu'elle l'encourage un peu, la pauvre. Heureusement qu'elle avait son don. C'est dans ce genre de moments qu'il lui était le plus utile. La brebis semblait déjà plus calme qu'elle ne l'avait été auparavant, ce qui était tout à fait rassurant et qui aiderait très probablement à la naissance des bébés.

Elle pose son regard sur Émilie-Anne, qui n'a toujours pas bougé.

« I really need those towels, though. We're almost there. I can see the head popping out! »
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MessageSujet: Re: Wool Wrecking Wool Wrecking Empty


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