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Les marais - Une découverte inattendue

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MessageSujet: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyLun 18 Juin - 16:48

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Anonymous

Invité

Baruch Karistrem - R.I.P.



J’errais depuis ce qui me semblait quelques dizaines de minutes, mais le soleil déclinant indiquait autre chose. Visiblement, l’éblouissement qui se révélait à moi était toujours là et je continuais de m’extasier devant les merveilles qui s’étalaient devant mes yeux. Je fis la découverte de plusieurs plantes et me promis d’en tirer les usages les plus intéressants quand mes pas me déposèrent au près d’un grand et sombre marais.

Le marais est une zone plutôt fertile qui profite d’un écosystème très important. Sur Terre, cet écosystème fut perdu bien souvent suite à la transformation de ces milieux marécageux. En effet, ceux-ci recelaient parfois des espèces apportant divers maladies telle que le paludisme et pour cette raison, certains furent asséchés. Je considérais que la raison était valable, mais me résolus à ne jamais faire de même ici. La population locale de la faune et de la flore présente sur un marécage représente un apport important de la biodiversité d’un milieu et je ne souhaitais pas être le destructeur d’une telle beauté.

Je repris ma marche et entrais dans le marais. Sautant d’un bout de terre à un autre, je préférais éviter de tomber à l’eau pour l’instant, du moins, pas tant que je n’aurais pas allumé un feu pour me sécher. Alors que je cherchais encore un endroit propice à un abri, je tombais sur une vaste terre auprès de laquelle un cours d’eau circulait, limpide et au son délicat.

Mon chez moi. J’étais arrivé chez moi.

J’embrassais ce paysage de mes yeux, charmé. Un endroit paisible, en accord avec la nature, aussi pur que les chamans du Rwanda auraient voulu et me permettant de commencer à aider les autres. Avec le temps, je pourrais pourvoir à l’alimentation générale tout en restant dans ce coin de calme et de paix. Je souhaitais vivre ici, écrire mes mémoires, mourir ici.

Et j’avais désormais cette possibilité.

J’installai la base de ma prochaine demeure sur la rive du cours d’eau. Il me fallait un lieu avec de l’eau, et cet endroit était parfait pour cela. Il me fallut poser mon barda et me décider quel serait mon premier travail. Celui-ci se révéla comme étant le plus urgent. Il me fallait un feu. En effet, sans cet élément vital, je ne pouvais guère espérer survivre aux longues nuits dont ce monde disposait.
Je m’asseyais à même le sol et entrepris d’entrechoquer les quelques pierres dont je disposais, espérant qu’elle conviendrait au départ d’un feu. Puis, réfléchissant un peu, je me rappelai qu’un feu devait disposer de branches sèches et fines et d’herbes pour une combustion rapide. Je me dépêchai de réunir le tout, puis m’installais de nouveau par terre, devant mon tas, et continuais ma prenante mais épuisante occupation.

Le soleil continuait de descendre, et mon espoir de me retrouver devant une belle flamme orange mourût peu à peu. Le coucher du soleil était agréable ici, et aucune pollution ne venait masquer le ciel paisible. J’entendais la faune locale se déplacer, reposai mes yeux sur une grenouille sautant sur les grosses pierres près du cours d’eau et sursautai à la suite du battement d’ailes d’un quelconque oiseau qui partait au loin.

Fatigué, je consentis à m’allonger dans l’herbe et à me détendre un peu. Je ne savais pas à quoi penser et tout commençait à se chambouler dans ma tête. J’aurai voulu revoir ce professeur, et ne pas avoir fait la bêtise de ne prêter qu’une oreille à son discours. Loin d’être désespéré, je sentais que je perdais le contrôle de la vie que je souhaitais mener.
Où cette obsession à la vie sauvage allait-elle me mener ?
Toutes les questions qui me trottaient dans la tête s’éparpillaient et je ressentais les effets d’une migraine importante, quand je pris conscience d’une chose.

J’étais presque sûr d’avoir entendu un bruit typiquement… humain. Un gémissement qui semblait sortir de nulle part. Loin d’avoir peur, mais appréhendant tout de même toute sorte de contact, je me relevai doucement et, empoignant mon couteau très lentement, j’interpellai le vide :


« Q-Qu… Qui est là ?! »

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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyMar 19 Juin - 23:14

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver


C’était une belle journée. Ensoleillée… À vrai dire il n’avait pas plu plus de deux ou trois fois depuis mon arrivée, au tout début du printemps. L’été s’annonçait lentement : il n’était plus question de timides fleuraisons et d’arbres seulement à moitié verts –ou autre couleur, car de drôles de plantes, ici, il y en avait-. Les conifères étaient désormais fournis et épais. Beaucoup d’arbustes étaient en pleine floraison, ou en sortaient tout juste. L’air ambiant était saturé d’une odeur humide et parfumée, douçâtre, mais poignante.

Les chaleurs de l’été s’annonçaient.
En tant que première arrivée et nièce du Docteur, j’étais constamment stressée : ma plus grande peur avait d’abord été que des gens arrivent, sans que personne ne les trouve, qu’ils se perdent et meurent. Et cette peur devenait de pire en pis dès que je commençais trouver le laps de temps en deux nouveaux trop long. Ce qui était bien, désormais c’est qu’avec le nombre grandissant de gens, nous avions plus de chance de voir les arrivées et cela allégeait ma peur.

Mon autre plus grande peur était l’hiver. Il était encore loin, l’hiver, mais il approchait certainement. J’avais peur pour la nourriture, peur pour le froid, peur pour les maladies et peur pour toutes les autres mochetés qui viendront avec et qui pourraient bien anéantir la base de civilisation que nous tentions de crée. Depuis peu, je m’acharnais à faire le plus que je pouvais : tous les jours je partais chasser et ne revenais que tard pour m’occuper de la viande et des peaux.

Le plus souvent je négligeais ces dernières taches et les laissais aux autres filles qui, elles, ne chassaient pas, pour pouvoir en rapporter plus. Trop, d’après Gavin, j’en faisais trop. D’après lui, la viande n’était déjà plus un problème pour l’hiver, il disait que nous devrions plutôt nous occuper des constructions et de l’agriculture. Que tant que notre nombre ne quadruple pas, nous avions déjà suffisamment de viande pour faire autant de pemmican* que nos estomacs accepteront de manger. D’une manière, je me rendais bien compte qu’il avait raison, de l’autre je préférais qu’on ait cent fois trop que légèrement pas assez. Il disait aussi que j’allais me rendre malade à force de trop me pousser ; aussi ce matin, alors où je me préparais à partir, il m’imposa un congé.

C’est ridicule, ça, un congé. Qu’es qu’on peut bien faire, pendant un congé? Ce n’est pas comme nous avions sous la main de quoi perdre du temps! Ainsi, sous son regard, je suis restée, avec les autres filles, autour du feu, à coudre en les écoutant parler.
Tu parles d’un congé.

Mais là, tout d’un coup, il y eut la lumière . L’éclaire, le symbole, le signe qu’une nouvelle personne arrivait parmi nous. Je m’étais levée pour y aller, contente d’avoir une excuse pour partir, mais non, Gavin y était allé. Médecin ou pas, je ne comprenais pas pourquoi j’aurais à l’écouter ; dans ma tête, je l’injuriais et je pesais les contres, ignorant les pours, de ce congé forcé qu’il m’imposait.

J’imaginais bien le Docteur – mon oncle- me dire que ce comportement était très immature : une fois Gavin hors de vu, je m’étais levée et j’étais partie, vers les collines encore inexplorées, mais c’était bien plus pour l’embêter que pour l’exploration.

Personne n’était vraiment allé bien loin dans les collines, jusqu’à présent, car nous étions satisfaits par les ressources que nous apportaient la forêt et la baie et gardions l’exploration pour plus tard. Seulement je n’avais aucune envie de recroiser de sitôt Gavin…donc la forêt était hors de question et les collines ma meilleure échappatoire.

Le petit ruisseau qui passait dans la vallée s’élargissait rapidement, devenant progressivement un cours d’eau plus important. Après un bon moment de marche rapide, c’était devant un lac que je me retrouvis ; je pouvais soit rebrousser chemin, soit le contourné en montant dans les collines, soit le faire à la nage.

Soit simplement rester ici et me baigner.
Le petit lac était d’une clarté limpide : j’en voyais déjà le fond. De larges plantes en forme de palmes, semblables à des papyrus, brodaient les rives, il y avait aussi des oiseaux, un peu comme des canards ou les oies sur la houle…Je doutais donc qu’il y ait un quelconque prédateur dans ces eaux.

La chaleur était mordante, aussi l’idée d’une baignade était alléchante – Et en plus, se baigner tranquillement, ça c’est se détendre : ça, c’est du congé- .

ɤ*ɤ

Je m’étais rafraichi, j’en avais aussi profité pour me laver. Après un moment dans l’eau, lorsque l’euphorie de la nouveauté fut passée, je décidai d’explorer plus loin.

L’eau devint moins claire et plus boueuse, il y avait, ici et là des petits ilots de terre, les quelques palmes avaient été remplacées par des quenouilles et de danses agglutinations de plantes.

J’entrais dans un marais.

Je rejoins rapidement l’un des plus importants ilots car Ici, l’eau trouble m’inspirait peu confiance. Ma robe blanche, toute mouillée et lourde d’eau me collait au corps. Je la tordis au mieux sans très grand résultat -mes cheveux avec- et continua mon exploration.

Il y avait une odeur étrange, moins douce que celle des bois, mais agréable quand même. Il y avait du bruit: des tas de petites créatures qui chantaient leurs vies en croissant, bougeant et en stridulant en concert. Il y avait aussi beaucoup de couleur dans la végétation : du vert, du gris, du brun et même de l’oranger. C’était beau, vraiment joli et c’était la première fois que je voyais un vrai marais naturel de cette envergure, je me suis donc rapidement laissé enivrée par la vue et ma curiosité m’entraina encore plus loin.

« Q-Qu… Qui est là ?! »

D’entendre une voix humaine m’avait momentanément bousillé tous mes sens. Je m’étais figée, regardant autour de moi. La voix avait été plutôt lointaine, mais je suis certaine que j’aurais pu l’identifier si je l’avais déjà entendu. Qui était-se ? Un perdu? Sur cette pensée mon cœur s’emplit de peur et de malaise...

Ou peut-être était-ce le nouvel arrivant? Il devait bien être possible d’accéder à cet endroit sans passer par le village, si? Je m’étais prudemment mise à sa recherche : ce qui ne me prit au final pas bien longtemps cat il était tout proche, juste derrière un gros arbre immense, a moitié mort et dont le tronc était creux. Il semblait en bonne santé, c’était l’important...

-…Monsieur ? Dis-je doucement, timidement. Il était alors dos à moi, visiblement en garde et à l’affut ; j’étais assez loin de lui pour ne pas craindre une attaque causée par la surprise, un bras serré autour de ma poitrine, de l’autre main j’essayais de mettre un minimum d’ordre à mes cheveux trempés.




Finalement, j’ai abusé, pardon ♥ mais mes premier post sont toujours très long alors t’inquiète pas et te décourage pas si tu en fais pas autant !

* Du pemmican c’est une espèce de galette de viande séché en poudre, de graisse et de petits fruits. Ça ne pourrit pas : ça peut rester parfaitement comestible et nourrissant pour plus de dix ans.




Dernière édition par Lena M. Oliver le Sam 16 Mar - 17:09, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyMer 20 Juin - 15:57

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Anonymous

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Baruch Karistrem - R.I.P.



Sûr et certain d’avoir entendu du bruit, j’attendais que vienne la réponse. Ma prise sur le couteau était ferme, mais je sentais que la fatigue pesait sur mes muscles. Un assaillant n’aurait sans doute pas de mal à prendre le dessus sur moi, même avec l’énergie du désespoir, mais je préférai donner un côté dangereux à ma posture, et m’arquai de telle manière à ce que l’inconnu se sente moins en confiance.

-…Monsieur ?

Un frisson parcourut mon corps de la tête aux pieds. Naturellement, je dus faire un effort de compréhension, si peu habitué à l’anglais. La voix se situait derrière moi, et pouvait très bien être en train de me menacer d’une arme dans mon dos. Néanmoins, un petit pressentiment m’indiquait que cela ne devait pas être le cas, car l’intonation de la question sonnait paisiblement. Enfin… Hmm… Ce n’était pas de l’agressivité, quoi. Il y avait un je-ne-sais-quoi de doux, de calme, de paix.

Une voix plutôt agréable, tout compte fait.

Au risque d’un désagrément plus que conséquent, je me pliais à la volonté de me retourner. C’était peut-être une chose folle et j’en paierai le prix, mais il me fallait voir par moi-même. Cette curiosité m’aveuglait rarement, mais à ce moment, elle m’attira vers le danger, le déni de la sécurité. Mes pieds bougèrent, lentement, et je me tournais, crispant à chaque arrêt mes articulations.
Ce que je vis m’étonna plus que n’importe quelle autre chose.

Une jeune fille… Non, une jeune femme, se tenait là devant moi, belle à damner un saint, trempée, en position de défense.
J’en fis tomber mon couteau, la lame dérapant sur mon pied droit nu, alors que j’avais enlevé mes chaussures quelques instants plus tôt. Une nette estafilade, teintée de rouge d’où coulait un mince filet de sang, apparut. Ma maladresse et la douleur qui l’accompagnait m’agacèrent et je m’insultai :


*Идиот*

J’eus honte, tout d’un coup, de ce comportement de défense bestial, qui ne relevait guère plus que de la peur irrationnelle et qui devait effrayer la demoiselle. Je me sentis rougir, bredouiller de vagues mots dans ma barbe, m’excusant et ne sachant plus où regarder.
J’étais profondément gêné. Elle était mignonne, sa robe la collant comme une seconde peau et… et…

Et elle avait sûrement froid.

Quoi qu’il en soit, je ne voulais pas qu’elle s’enfuit, apeurée, et tentant de rassembler mes maigres connaissances de sa langue, j’intervins dans un anglais plutôt faible, mêlé de mon accent slave :


« Je… être désolé pour peur. Vous prendre manteau ? B.. Beaucoup vous mouillée, non ? »

Tandis que je lui disais ça, je tendis mon manteau de pluie qui était encore sec. Je ne souhaitais pas le lui poser sur les épaules, persuadé qu’elle verrait cette approche comme une agression, et je ne voulais pour rien au monde créer des problèmes. J’avais suffisamment eu de mal à converser normalement avec d’autres personnes lors de ma vie dans mon monde d’origine et mon relationnel n’avait jamais été mon point fort. Loin d’être charismatique, du moins le pensais-je, ma crainte de passer pour un danger public était forte et j’avais peur de passer pour un élément à risque.

« Je suis... nouveau venu. Excusez-moi. Je m’appelle Baruch, Baruch Karistrem. »

Attendant qu’elle attrape le manteau, je reculai ensuite peu à peu, afin de laisser une certaine distance entre nous. Je devais déjà assez lui faire peur comme ça, sans en rajouter. J’attendais désormais une réponse et la gêne me submergea encore, tandis que ma langue cherchait les mots. Si je ne trouvais pas quelque chose à dire, j’allais encore passer pour un débile.
Alors que je commençai à désespérer de devenir l’idiot du village, je me rappelai de l’aide que je pourrai apporter :


« Euh…. Je suis… j’ai... Je connais agriculture. Je pouvoir aider pour manger. Tu comprendre ? »

Je me sentais dans le rôle du sauvage et je me mis à rire, légèrement tandis que je m’imaginais dans l’esprit de la jeune femme, se demandant devant quel attardé était-elle tombée !

« Désolé, je mal connaître anglais. Je parle russe, et français. Plus... facile ? »



------------

[HRP : "Идиот"
veut dire idiot, en russe.]
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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptySam 23 Juin - 3:53

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver


J’attendais calmement. S’il avait sursauté au son de ma voix, il n’avait pas fait de mouvement brusque ou de tentative de défense vaine. Au contraire, il avait très prudemment commencé à se retourner comme si j’étais celle qui était armée et que je lui pointais l’arme vers un quelconque point vital.

Je découvris au fur ou il se tournait une mâchoire bien carrée avec des joues très légèrement décharnées ; bien droites et bien lisses. Un nez retroussé, des lèvres minces. Avec une carrure bien épaisse, il faisait très mature, visiblement plus âgé que tout autre habitant du Nouveau Monde, il semblait néanmoins dans la force de l’âge. À mesure où lui me découvris, j’avais immanquablement remarqué la surprise dans ses yeux et la manière dont il m’observa de la tête au pied ; les yeux ronds qu’il fit, le tressaillement de ses lèvres alors que ses yeux longeaient mon corps, j’avais aussi tout de suite capté l’éclat de son couteau lorsqu’il lui glissa de la main. Je retins mon souffle pendant la fraction de seconde que dura sa chute et avais grimacé en la voyant entailler son pied nu. Mon regard resta un moment figé sur les rouges effusions qui se rependaient davantage un peu plus à chaque seconde - à chaque battement de cœur.

-I-Di-Ho-T! Mes yeux remontèrent vers lui, scrutant curieusement son vissage rougi et intimidé.

Ne devrait-il pas plutôt s’occuper de son pied ? Au lieu de quoi, il bredouilla quelques mots intelligibles dans une langue que je devinais être étrangère à la mienne. Son premier mot, je l’avais bien identifié comme ‘’Idiot’’ malgré le fort accent. Qu’était-ce? Une langue scandienne comme celle que parlait la blonde Kaja? Ils partageaient bien leur blondeur et la pâleur de leurs yeux, alors pourquoi pas leur langue?

‘’Je… être désolé pour peur. Vous prendre manteau ? B.. Beaucoup vous mouillée, non ? ‘’

J’excise un léger hochement de surprise : balançant légèrement la tête vers la droite, haussant les sourcils. Peur ? Ou avait-il bien pu voir de la peur? Tous les mêmes, ces hommes, toujours à m’imaginer effrayée et intimidée de leurs présences et de leurs armes. N’était-ce présentement pas le contraire ? N’était-il pas celui qui, nerveusement, n’arrêtait pas d’observer chaque mouvement que je faisais avec un malaise évident et que je n’arrivais pas à expliquer.

Il me tendait son manteau. J’observasse sa main tendue, puis le manteau. Puis j’avais levé les yeux vers les siens, bleus et nerveux, timides. Je l’avais un instant questionné du regard. Pourquoi? J’étais trempée, certes, mais il faisait une chaleur étouffante. Étais-se de me voir trempée qui le troublait ainsi? J’abaissasse les yeux sur moi-même, découvrant la surface de ma gorge, de mon ventre et de mes cuisses rosissant le blanc tissu, trempé et très juste au corps.

Était-ce cette presque nudité qui le dérangeait ainsi? Cette pudeur, bien que je ne la comprenais pas vraiment, ne m’était pas étrangère: les gens élevés comme l’état l’avait dicté en étaient immanquablement nantis. Je lui esquissasse l’ombre d’un sourire peiné en prenant doucement le manteau d’une poigne lente et légère. Je ne le mis pas pour autant, je l’eus tout bonnement pressé sur le haut de mon corps, lui cachant ainsi cette intimité que sa pudeur l’empêchait d’ignorer.

-Je n’ai pas eu peur. Dis-je alors, tout bonnement, en anglais. Simple précision. Je hochai ensuite simplement la tête lorsqu’il m’informa être le nouveau venu ; je jubilais intérieurement en imaginant Gavin en train de le chercher en vain.

Ba-rou-k, son nom m’était totalement étranger. Pour l’avoir désormais entendue un peu parler, je percevais la différence entre son parler et celui de Kaja : il n’était pas scandien. La manière dont il roulait les R et finissait brusquement les mots me faisait vaguement penser au russe. Il était russe, donc ? Le seul russe que je me souvenais avoir vu était un ami de mon oncle, un grand brun avec une cicatrice à qui je n’avais même pas adressé la parole et à peine entendu parler.

Il parla d’agriculture. C’est bien. Je hochai positivement de la tête, mon regard plongé dans le sien afin de bien établir la communication – Oui bien, intimidé comme il l’était, il fallait bien, sinon je m’imaginais bien hocher de la tête pendant des heures alors que lui regarderait distraitement ses pieds. Pieds dont l’un aurait peut-être besoin de soin, d’ailleurs-

‘’Désolé, je mal connaître anglais. Je parle russe, et français. Plus... facile ? ‘’ Il était donc bien Russe, pensais-je.

-Je parler petit français. Dis-je. Beaucoup petit. Petits mots en beaucoup autres langues. Seulement vraiment anglais, je bien parler. Continuais-je donc dans un français approximatif et décoré d’un fort accent typiquement américain. Mon nom : Lena. Finis-je en portant ma main sur ma gorge, une pensée pour Félicie qui se désespérait à m’apprendre cette base de la bienséance qu’es de se présenter, surtout quand l’autre le fait d’abord.




J’ai utilisé Google traduction pour entendre l’accent russe, histoire de bien entrer dans l'instant. ^^



Dernière édition par Lena M. Oliver le Sam 16 Mar - 17:10, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyVen 6 Juil - 14:46

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Baruch Karistrem - R.I.P.



Pas peur ? Elle n’avait pas peur ? Mince, j’avais dû paraitre légèrement macho, alors. Ou alors, elle se donnait un genre pour rassurer son interlocuteur. Quoi qu’il en soit, je ferais mieux de limiter d’autres bêtises de ce genre. Je ne voulais pas en faire mon ennemie.

Elle avait visiblement du mal à me comprendre et mon parler russe ne devait guère l’aider. Mais qu’y pouvais-je, limité dans cette langue, bien qu’étant souvent décrite comme la langue universelle ? J’appris son nom, Lena, et je fus surpris d’y décerner de la douceur, contraste avec le caractère plus fort que la jeune femme s’efforçait de maintenir.
Ou peut-être étais-je encore moins habile à l’étude des gens. Oui, ce devait être ça. Les gens n’avaient jamais été mon point fort, même si j’avais souhaité sortir de cette idée de solitude, et mes rares amis n’en savaient guère plus sur moi que je ne savais d’eux.

Le silence qui suivait sa dernière parole commença à me peser et je repris la parole, attaché à connaître un peu mieux cette demoiselle. Bien que je veuille lui poser des milliers de questions, il me semblait plus convenable de procéder avec patience. Et de reprendre l’usage de l’anglais, ce qui allait se révéler réellement ardu.


« Est-ce….. Qu’est-ce que je devoir faire ? Pour aider ? »

Je me sentais l’âme du pauvre péquenaud sans capacités offrant son service au seigneur local. Ce qui devait être à peu de choses près le cas, étant donné mon incapacité à lui parler correctement. Quoi qu’il en fût, elle n’en laissa rien paraître. Elle se tenait toujours là, et attendait peut-être que je me livre à plus ample conversation. Si tel était le cas, je ne pouvais rien pour elle.
Ce n’est pas que je n’aime pas parler avec les gens. Mais rien que dans ma langue maternelle, ça me posait des problèmes alors dans une langue que je ne connaissais pas ? Que dire ? Le docteur s’était peut être trompé sur ce qui pourrait bouleverser ce nouveau monde. À force de ne pas se comprendre, il y aurait forcément un regroupement des communautés de langues entre elles, car la barrière du langage est trop importante pour que les humains échangent entre eux.

Moi au moins, j’ai les plantes pour m’occuper, et leur langage est universel. Sauf que les plantes n’ont pas une frimousse aussi adorable. Ni un tempérament de ce genre !
Ne sachant plus où me mettre, je décidai de m’asseoir à même le sol, les jambes devant moi, et de contempler la berge et l’eau s’écoulant en fines vaguelettes. La beauté de la nature n’avait aucun égal et je me surpris à sentir mes muscles se relâcher, comme si la vigilance n’était plus de mise, et que la présence de Lena n’était plus une menace, aussi indirecte qu’elle soit.


« Vous… Tu être là depuis longtemps ? »

Je m’en doutais, mais je n’avais guère parlé avec ce bon docteur. Je m’étais d’ailleurs senti très bête une fois arrivé. Comment un individu normal pouvait-il se jeter dans un plan complètement dingue sans même se poser de questions ? Ou alors, il fallait admettre que je n’étais pas tout à fait normal.

Ce qui, en soi, ne me choquait guère.

La regardant alors, toujours conquis, je l’apostrophai :


« Eau être bien ? Si température chaude, je faire… baignade dans l’eau… peut-être… »

C’était une conversation, somme toute, assez basique, mais bon, il valait mieux commencer par quelque chose de simple et après, on pourrait en venir à discuter plus sérieusement. J’ai hâte de savoir comment ces gens se nourrissent depuis le début et s’ils ont découvert une forme ou une autre d’agriculture. Après le feu, ça pourrait leur être aussi utile que la chasse, à l’instar des premiers hommes de l’Ancien monde.

Je fis la grimace... Quel sauveur...

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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyMar 17 Juil - 21:29

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver





Il semblait…douter ? Être…Inconfortable ?

Parce que j’étais femme? Oh bien, les hommes ! Ils sont tous pareils ! Soit ils nous croient faibles et nous désigne, soit ils nous croient fragile et récente ce besoin agaçant de nous protéger. Certes, les hommes sont plus fort physiques que les femmes. Certes, il y a des taches qu’une femme ne peut pas vraiment faire. Mais s’il y a bien une chose que j’ai découverte, d’abord au fil de mon enfance, mais surtout depuis mon arrivée ici : est qu’une femme, seule, n’a pas besoin de la force masculine ou de s’incomber de taches qu’elle ne peut pas faire pour survivre.

Mais les hommes ne comprennent jamais ça. Ils semblent tirer plaisir de faire des choses que nous ne sommes pas capables de faire. Surtout quand ils le font pour nous, les femmes.

Les hommes sont bien étranges, mais si cela peut leur faire plaisir…

« Est-ce….. Qu’est-ce que je devoir faire ? Pour aider ? »

Eh bien voilà, exactement ce que je pensais. Ils ont toujours ce besoin d’être utiles.

-Vivre ? Ce fut la première chose que me vient en tête. Car c’était bel et bien notre première tâche : survivre, puis simplement vivre ; explorer, procréer, inventer, coloniser, tout bonnement. Rien ne nous demandait de bâtir un empire en le moins de temps possible ; au contraire, nous ne devions pas le faire. L’état empoisonnait encore notre esprit, même dans un monde totalement libre, nous étions encore rattachés à la pudeur – pas moi, mais la plupart des gens- et à moult autres valeurs stupides et inutiles comme celle de l’argent ou de la monogamie.

Les gens qui furent très proches de l’état devront travailler là-dessus : un monde ou tous s’entraiderait et où il n’y a pas de barrière à l’amour est l’ultime but du docteur- mon oncle-. De telles sociétés ont existé : les mayas, certains peuples celtes, pour qui l’égalité n’était même pas une pensée, mais une chose aussi certaine que le ciel fut bleu et où tous étaient famille, sans se soucier de pères et mères, prenant tout le monde comme frères et soeurs. Cette idée d’homme et de femmes s’entretuant pour un enfant n’était pas leurs était tellement…idiote. Deux personnes choisissant de vivre ensemble, sous le même toit, n’y avait-il pas plus grande preuve d’amour? Les aventures avec d’autres ne sont guère plus qu’une activité -plaisante, d’après les dires généraux- pas plus déplacée qu’un jeu de ballon. L’on parlait souvent de dépravure et d’hypersexualité, mais cela seulement, car l’état à décider que c’était ainsi.

Le docteur m’avait souvent sermonné : manger procurait autant de biens et de jouissance que toute autre activité faisable avec le corps et tous feraient aussi grand cas du manger et du boire si l’état avait décidé que c’était tabou et intime.

Si nous étions plus...libertins, dirons-nous. Il n’y aurait pas cette hypocrisie qui ronge les couples, les familles et les amitiés. Tout le monde serrait confortable avec peu importe ce qui est et tout le monde en serrait heureux.

Les peuples ayant pensé ainsi ont souvent vécu longtemps, leur disparition était souvent la conséquence de rencontre avec d’autres peuples se croyant plus évoluée et ayant l’idée stupide qu’ils devaient à tout prix assimiler les autres – les assimiler ou les annihiler-.

L’avantage que nous avions était que nous étions seuls. Aucun peuple ne sortirait de nulle part pour venir nous démolir.

…Je m’égare…Tout cela pour dire que nous devions d’abord nous désintoxiquer de toutes ces idées qui ont mené notre premier monde à sa perte.

Donc…Tant qu’Un ne nuit pas à notre développement dans le Nouveau Monde, son existence en elle seule était utile.

Il semblait incertain, comme si ma réponse devait être précise… Que dire ?

-Eh bien…Vous avez parlé d’agriculture? D’autres gens, au village, parlent d’essaye de cultiver avant la fin de l’année…Ou d’essayer d’installer un système pour l’année prochaine…Et trouver quoi cultiver… J’avais repassé à l’anglais, je doute avoir été capable de lui dire ceci en français.

Quoi qu’il en soit.

« Vous… Tu être là depuis longtemps ? »

Cette question me fit presque rire, mais au final, je ne fis que lui esquisser un léger sourire avant de hocher la tête.

-Le docteur m’a adoptée et élevée pour le projet…Je suis arrivée bien avant tous les autres...

Comme ça, peut-être ne doutera-t-il plus du fait que je n’ai effectivement pas peur de lui.
Moment de silence.

«Eau être bien ? Si température chaude, je faire… baignade dans l’eau… peut-être…»

Je le contemple. Cligne deux ou trois fois des yeux avant de forcer un sourire.

-Elle est bonne, mais peut-être devriez-vous vous inquiéter davantage de votre pied d’abord?

Parce que là, son pied, il était tout le rouge couvert. Il ne semblait plus saigner, ce qui n’était peut-être pas la meilleure chose dans un marais : une plaie qui saigne ne s’infecte pas, une plaie sèche, si. ‘’ Nous avons un docteur, au village ‘’ Dis-je ensuite. Aussi con était-il- Gavin, le nôtre docteur- il était quand même compétant…Je crois. Surement, mon oncle- le docteur- n’aurais pas envoyé un mauvais docteur, si? Mais mon oncle aussi était un con, donc on ne sait jamais…Sinon Gavin aura la qualité de faire de jolis paniers, c’est déjà un bon début.





Dernière édition par Lena M. Oliver le Sam 16 Mar - 17:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyMer 15 Aoû - 7:31

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Anonymous

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Baruch Karistrem - R.I.P.



Vivre ?

En voici, une curieuse demande. Étais-je susceptible de mourir d’ici peu, vu la demande si étrange ? Ou était-ce sa mauvaise connaissance de la langue qui faisait que mon interlocutrice aurait pu se tromper de mot ? Il ne me semblait pas que ce soit le cas. C’était d’ailleurs tout le problème.
Je ne préfère m’arrêter qu’aux grandes lignes. Si elle me demandait de vivre, c’était sûrement parce que les premiers problèmes de rationnement d’eau et de vivres seraient importants, et qu’il fallait y remédier au plus vite. Mes capacités ne seraient pas de trop pour espérer faire pousser quoi que ce fût dans cette tourbière géante. Je préférais garder ce genre de réflexion pour moi, d’ailleurs. J’aime bien mettre mon rôle en avant, avoir l’impression que mon nom restera gravé dans les mémoires, mais d’un autre côté, je suis bien trop timide pour l’admettre en public.

C’est assez stupide. Qui serait célèbre en étudiant 3 plantes vertes et de la terre fraîche ?

Enfin, mieux valait ne pas y penser. Penser court et clair ! Refaire ma vie ! Découvrir de nouvelles choses ! Oui, rester positif, c’est le mieux que je puisse faire. Et revenir au moment présent.
Ayant de la chance, je découvrais qu’elle semblait aussi absorbée que moi dans ses pensées. J’appréciais cela, ça signifiait que je ne serai pas vu comme un introverti tout de suite. Quoi que… à côté de ça, elle paraissait assez vive.


- Eh bien…Vous avez parlé d’agriculture? D’autres gens, au village, parlent d’essayer de cultiver avant la fin de l’année…Ou d’essayer d’installer un système pour l’année prochaine…Et trouver quoi cultiver…

« Il faudrait trouver plantes adéquates, et savoir si les plants sont comestibles. Tu peut-être connaître flore du monde nouveau ? Je suis désolé, anglais toujours compliqué pour moi. »

Je me sentais comme un ruminant, broutant les mêmes mots, sonnant comme un agglomérat de sons clinquants et tordus, sans la souplesse et la grâce de l’habitude de la langue. Ma plus vive impression restait celle de placer les mots dans un hachoir et de voir ce qui sortirait à l’arrivée. Plutôt désagréable. Mais je ne souhaitais pas me plaindre et encore moins dans une langue où j’aurais pu sonner la mort en me trompant de mot.
Néanmoins, réfléchissant encore au problème qui s’imposait à la communauté de ce nouveau monde, je me demandais si cet endroit regorgerait d’assez de richesses pour évoluer. En espérant que l’écosystème en place ne nous soit pas complètement étranger, et que nous puissions subvenir à nos besoins. Il m’importe comme tout autre de vivre correctement et, si possible, avec le meilleur confort. Je me décidais à parler rapidement :


« Je pense que je trouverais ce que je cherche ici-même. Après, dans le cadre de la culture à grande échelle, j’aurai sûrement besoin d’un peu d’aide, ne serait-ce que pour nettoyer tout le bordel de la zone. »

Réalisant que je venais de parler en russe, je m’excusai en bredouillant puis repris l’anglais :

« Je pouvoir chercher plantes là et besoin aide pour…

Je ne savais pas comment dire cultiver et m’obligeais à lui faire le signe de quelqu’un qui bêche et qui plante.

… c’est ok pour toi ? »

J’attendais. Je n’étais pas pressé. Elle semblait plus forte que ce qu’elle paraissait naguère, ou alors je commençais à la considérer d’une meilleure façon. De mon point de vue, il fallait lui reconnaître que toutes mes défenses concernant les étrangers s’estompaient peu à peu. Bien qu’elle ne soit pas aussi fragile que je ne le pensais, elle ne semblait pas agressive non plus, ce qui, je dois l’admettre, était mieux que le contraire.
Je ris intérieurement.

Quand elle me parla de mon pied, je me surpris à rire franchement. J’espérais qu’elle ne me prendrait pas pour un fou. Je repris le russe, trépignant de rire :


« Un docteur ?! Hahahahaha ! Je dois vraiment paraître douillet ! »

Je me devais de lui raconter ça, quitte à paraître idiot, mais même quelqu’un d’aussi peu apprécié que moi par mes camarades russes ressentait la force de la mère-patrie, et une simple petite coupure me paraissait dérisoire, voire ridicule. En anglais, cette fois :

« Pardon, miss… C’est amusant d’appeler un docteur pour petite trace de sang, non ? Je préfère laisser nature soigner. Eau fera très bien affaire. Mais merci. Surnom pour toi être celle qui protège. Je plus besoin de protéger moi, maintenant. »

Je souriais, à présent. Je n’aurais su dire ce qui provoquait cet état, surtout devant une inconnue, mais je me doutais que ce n’était pas de la confiance. J’étais juste rassuré de découvrir quelqu’un qui respectait la vie humaine. C’était… rafraichissant.

« Tu pouvoir me dire quelles être vos découvertes depuis ton arrivée dans le nouveau monde ? Concerne plantes, surtout. Le reste être moins important, dans capacité de moi pour pouvoir aider. »



[HRP : J'arrive pas à mettre ton écriture vert pomme =O]
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MessageSujet: Re: Les marais - Une découverte inattendue Les marais - Une découverte inattendue EmptyMer 10 Oct - 22:19

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver




-Un docteur ?! Hahahahaha ! Je dois vraiment paraître douillette ! […] Pardon, miss… C’est amusant d’appeler un docteur pour petite trace de sang, non ? Je préfère laisser nature soigner. Eau fera très bien affaire. Mais merci. Surnom pour toi être celle qui protège. Je plus besoin de protéger moi, maintenant.

Je hausse les sourcils, pesant tous les éléments. C’était certes une coupure superficielle…Mais il venait à peine d’arriver, avait-il seulement mangé quelques choses venant d’ici ? Les premiers jours sont toujours terribles : le corps se refuse la plupart des aliments, surtout végétale, et c’est de tremblement, de nausées et de fièvres que le corps exprime son mécontentement. Car il y a sans doute dans le Nouveau Monde des éléments, des minéraux et vitamines que notre corps n’avait jamais expérimentés, de la même façon il y avait à ne point en douter des bactéries que nos corps n’ont jamais pu combattre et contre lesquelles ils n’ont aucune défense.

Bon d’accord…D’autres se sont déjà coupés sans avoir attrapé d’horreur…Mais être prudent vaut toujours mieux. Gavin avait bien expliqué que beaucoup de maladies de l’humain sont créées par l’humain lui-même, par le manque d’hygiène, par la pollution et autre encore et qu’ainsi il n’était pas trop étrange qu’aucun de nous ne soit tombé horriblement malade dès l’arrivée, que comme les bactéries et les virus ne vivent généralement pas sans hôtes, aucune spéciale à l’humain n’avait pour le moment raison d’être…Mais que certaines propres a certains animaux allaient sans doute finir par s’accrocher à nous et à muter. Quoi qu’il en soit. Il semblait sûr de lui-même et de sa capacité à bien guérir tout seul et je n’allais certes pas lui forcer la main… Il avait raison, j’ai la tendance d’être trop projective, mais pas tant envers les gens qu’envers le projet en lui-même….

-Tu pouvoir me dire quelles être vos découvertes depuis ton arrivée dans le Nouveau Monde ? Concerne plantes, surtout. Le reste être moins important, dans capacité de moi pour pouvoir aider.

Les plantes. Que dire sur les plantes ? L’étude des plantes n’a jamais été ma prédilection, d’autant plus que les nouveaux arrivants sont généralement malades s’ils en mangent dès l’arrivée, ce qui arrive plus rarement avec la viande. Il y a la pêche aussi dont nous sommes dépendants, pour laquelle nous nous sommes déjà bien organisés et dont j’aurais pu lui parler longuement… Mais les plantes….

-Nous n’avons pas beaucoup étudié les plantes pour le moment, surtout pas moi….Mais il y a quelques arbustes et arbres fruitiers que nous exploitons avec confiance, surtout des petites baies bleues toutes rondes qui goutent comme les canneberges… et des gros fruits avec une coque pourpre, très dure, mais avec l’intérieur plutôt…Lilas, je dirais, avec une texture comme des litchis.

C’est, je le crois, à peu près ce que je sais. Les autres en connaissent peut-être d’autres. Je sais que Gavin et Kaja essayent de se familiariser avec les vertus des plantes en regardant les animaux et je sais que les autres filles cuisinent parfois avec d’autres fruits et racines, mais je ne m’y suis pas intéressée plus que ça.

-Il y a une espèce de champignons violacés qu’on sait comestible ! Quelqu’un parlait d’essayer de trouver une caverne ou quelque chose comme ça, pour pouvoir les cultiver même en hiver. Très ronds, tronc court, ils poussent aux pieds de roches ou sur de vieilles buches…beiges avec une touche de violet…

Je fis passer mon regard un peu partout, scrutant les alentours pour voir si je ne pourrais pas voir de ses fameux champignons. À l’œil je n’en voyais présentement aucun, juste quelques autres, jaunâtres, faits en trompette comme des chanterelles, avec des petits points bleuâtres.

Je n’avais pas l’impression que c’est ce qu’il attendait comme réponse.



Une période d’attend si longue pour une rp aussi médiocre ….pardon. J’ai vraiment du mal avec mon temps et mon inspiration…Donc même si c’est moche, je post, au moins ça va pouvoir faire avancer un peu des choses.




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