Grand, immense, personne n'a encore vu l'autre rivage de ce grand lac. On sait cependant à son eau salée et à ses poissons ressemblant vaguement à ceux de l'Ancien Monde, qu'il est surement connecté à une mer quelconque, en faisant donc à proprement parler plutôt une baie qu’un lac. On aperçoit un îlot à son large, sauf pendant les jours particulièrement brumeux. Les pêches y sont de loin les meilleures et les crustacés, en plus des poissons, y sont abondants. Bien que relativement calme, le grand lac peut s'animer dangereusement les jours de tempêtes, allant même jusqu’à menacer de faire chavirer les embarcations les plus stables et sécuritaires, il est, lors de ces dits jours d’orage, fortement recommandé de rester loin de ces eaux troubles qui rejetterons, une fois leur colère apaisée, des débris de toute sorte et des poissons morts sur le rivage. La profondeur est déconcertante : alors qu'à à peine quelques mètres du rivage, il est impossible d'atteindre le fond, à certains autres endroits, au milieu du lac par exemple, l'eau atteint à peine les genoux. Le relief douteux du sol laisse supposer que cette bassine d’eau soit une continuité inondée par la mer du territoire tortueux qui englobe aussi la région découverte.

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