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[D] My thoughts wander as I stare at the talking fish

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MessageSujet: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptySam 9 Fév - 0:52

Faire tenir l'infini dans la paume de la main, et l'éternité dans une heure
Féminin

Lune Escher

Lune Escher
My thoughts wander as I stare at the talking fish

giving sound advice on how to silence my dish


Lune était dans le nouveau monde depuis déjà près de trois mois. Déjà à son arrivée, par une fraiche nuit d’automne, elle avait cru son nouvel habitat horriblement froid puisque dans son Afrique natale, la température en février tournait autour de 28*C . Il va sans dire qu'elle n’avait jamais vu de neige non plus. Sa réaction au matin particulièrement froid où les habitants du nouveau monde se trouvairent face à leur première neige fut sans doute la plus forte après celle de la jeune Lena que l’arrivée de l’hiver rendait particulièrement hystérique. Loin de paniquer publiquement et de vouloir s’activer d’avantage, la jeune fille avait simplement regardé, les yeux ronds, le blanc sable froid qui recouvrait le paysage, l’air sec et glacé lui prenant à la gorge et un malaise à la poitrine. Les autres, joyeux ou bien embêtés, peu importe leurs émotions, semblaient tout de même trouver ce phénomène normal. Lune avait refusé de sortir de sa hutte jusqu'à presque mourir de faim, après quoi elle avait dû s’emmitoufler dans des tonnes de peaux pour pouvoir circuler sur la place du village sans avoir l’impression de congeler vivante. Après quelques jours elle eut besoin de moins de peaux, puis après quelques semaines elle supportait aussi bien que les autres, bien qu'elle détestait toujours. Lune avait espoir que ce premier hiver touche bientôt à sa fin ; bien que le vent fût puissant, il était plus frais que froid, bien qu’il neigeait encore parfois, c’était de la petite neige douce. Le soleil était de plus en plus chaud, vers son zénith il était fort et plombait malgré la neige résistante et l’atmosphère givrée.

On lui avait montré la pêche sur glace au cours du deuxième mois d’hiver, elle en avait vu des illustrations dans les livres du docteur, mais la pratique la perturbait toujours. Rapidement, toute fois, la température s’était adoucie et la glace ne fut plus suffisamment solide pour qu’on puisse sécuritairement y percer des trous et y tenir pendant des heures. Elle était désormais glacée par endroits, vive par d’autre ou encore remplie de neige comme une gadoue d’eau salée géante. La plage était souvent plus eau que glace : le sable caramel était dur, mélangé à la gadoue que les courants marins portaient par-dessous la banquise brisée. Cela nous permettait, si nous en avions la motivation, de nous essayer à la récolte de crustacés si la marée était parvenue à descendre et si le temps était suffisamment tiède. Si l’eau était suffisamment calme, il était même possible de s’y aventurer sur de petites embarcations afin de pêcher dans les eaux un peu plus profondes, car de toute façon le grand lac était tellement riche en poisson qu’il était inutile de naviguer plus loin comme le devaient les pécheurs des villes et villages portuaires de la vieille terre.

Il va sans dire qu’après trois mois d’hiver, il ne restait plus beaucoup des réserves de l’automne. Les fruits et légumes avaient tous été consommés, il ne restait que quelques champignons et du pemmican. Les poules que certains villageois avaient semi-domestiquées ne donnaient plus, sinon rarement, d’œufs à cause du froid et certains furent mangées. Il ne restait donc vraiment que la viande. Outre le peu de volaille, c’était surtout…Viande fraiche, viandes rouges, viande séchée, viande cuite, viande fumée…bref, trop de viande pour la pauvre africaine qui s’était surtout nourrie de poisson depuis l’enfance ! C’est un peu pour ça que malgré le froid et l’eau glacée qu’elle répugnait, Lune fournissait un gros effort pour attraper du poisson et ramasser des crustacés endormis dans l’eau glacée du grand lac.

Elle n’était vraisemblablement pas la seule à trouver l’ajout du poisson au menu, malgré l’hiver, plaisant : d’autres gens essayaient aussi, désormais, certains même dans le lac derrière la vallée, bien que les poissons pris dans ce dernier fussent beaucoup plus petits et moins nombreux. La tâche de la pêche devenait de plus en plus populaire à mesure ou l’hiver s’adoucirait. Aujourd’hui Lune allait pécher avec l’un des hommes du village, un homme peu bavard et tout blanc de la peau jusqu’aux cheveux qu’elle connaissait surtout de vu. Lune était partie plus tôt pour inspecter la plage et ne fut pas déçue de la découvrir presque entièrement fondue sous le soleil puissant qui se reflétait de milles feux sur la lointaine glace dont on aurait dit qu’elle avait été piquée de paillettes tellement elle brillait.

L’air salin, très froid, remplie ses poumons alors qu’elle essaye de déloger un gros coquillage du sable durci et couvert de poudre blanche, ses mains gantées de peaux de bêtes imperméabilisées grâce au soin des filles du village, son corps drapé d’une tenue souple assortie.

Elle hésite encore quant à pêcher ou ramasser des mollusques. Elle décidera avec l’homme qui devait la rejoindre bientôt.




Dernière édition par Lune Escher le Sam 18 Juin - 16:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyDim 3 Mar - 10:08

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Anonymous

Invité
Damon Faith - R.I.P.


Vivre en communauté, s’entraider, sans autres arrières pensées que la survie – hormis le désir pour certain – était un mode de vie complètement inconnu de Damon. Jour après jour, il en apprenait les rudiments. Cela ressemblait à ses cours de communication, sauf que ce n’était pas un jeu, mais bien la réalité. L’amabilité ne faisait pas partie d’une stratégie mise au point pour obtenir telle ou telle information, c’était juste comme ça... Être aimable dans le seul but d’être amical, l’ancien espion avait mis du temps à s’y faire. Aujourd’hui encore, il ne parvenait pas totalement à baisser sa garde. Les vieilles habitudes ont toujours été les plus tenaces et celle-là ne ferait pas exception.

Malgré tout, il se prêtait au jeu, participant aux différentes corvées du village sans rechigner. Le plus dur dans ces expéditions, c’était de faire équipe avec un autre membre du village. Faire la conversation, comme ça, sans autre but que de parler, était un concept lui étant inconnu. Ces prétendus échanges se mutaient alors en monologue que le trentenaire écoutait avec attention, acquiesçant de temps en temps pour ne pas être totalement passif. Ce problème se fit plus présent avec l’arrivée de l’hiver qui les bloqua un peu plus entre eux. La neige recouvrit le paysage et, avec elle, arriva un froid mordant. Les habitants du nouveau monde hésitaient entre émerveillement d’enfant et une certaine panique, plus ou moins marquée suivant les individus. Pour Damon, ce paysage n’avait rien de particulier. A dire vrai, cela lui rappelait même de bons souvenirs. La Russie était un pays qu’il avait adoré. Le froid collait avec sa mentalité et à celle de ce peuple. Celui-ci ne ressentait, entre autre, pas le besoin d’être expansif ou de communiquer toujours plus. Tout le monde n’était pas comme ça, aussi bien dans ce pays du passé que le village actuel, mais parfois il aspirait à des moments de solitude pour s’évader Sans mission à accomplir, juste lui et l’immensité de son esprit.

Mais ce n’était pas pour aujourd’hui. L’hiver commençait à s’éloigner et il était apparemment temps de se mettre en quête de nourriture et si possible pas de la viande. Qui l’aurait cru ? Lui, se lasser de cet aliment ? Mais quand rien d’autre ne lui était présenté depuis plusieurs semaines, il finissait par saturer. Ce fut comme ça qu’il se porta volontaire pour une mission pêche et chasse aux coquillages... L’objectif n’était pas encore décidé, mais Damon comptait voir avec la jeune femme partageant sa mission pour les détails.

Après un rapide tour des habitations pour trouver sa partenaire, en vain, il se rendit sur la plage. L’air salin le cueillit avant même qu’il ait posé un pied sur le sable. Hormis un vent glacé, l’homme ne trouvait rien de plus vivifiant. Et ce soleil illuminant la scène apportait une chaleur agréable. Quoi qu’ils décident, ça ne pourrait pas être une corvée dans ces conditions.

Finalement, la silhouette de l’africaine lui apparut et il s’en approcha doucement, ses pieds souffrant tout de même du froid. Il n’était pourtant pas à plaindre quand il observait sa partenaire aux prises avec un coquillage. Damon toussota légèrement pour annoncer son arrivée avant de lancer quelques paroles dans un mélange de français et d’anglais, se souvenant qu’elle ne maîtriser pas vraiment l’une comme l’autre...

« Do you need a hand ? Hum... Un coup de main ? »

Il ne fit aucun geste pour accompagner ses mots, ne sachant pas si son aide serait acceptée. Et puis, il n’aimait pas se présenter en « homme fort ». Tant de femmes réalisaient des prouesses dans son ancien métier qu’il ne les sous-estimait pas, ou peut-être plus... Son regard se posa alors sur l’étendue d’eau salée, parfois gelée avant d’observer la jeune femme.

« Tu vouloir ramasser des coquillages ou pêcher ? Shell or Fish ? »

C’était approximatif, mais ce serait suffisant pour être compréhensible. En tout cas, il l’espérait.
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyVen 5 Avr - 12:28

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Lune Escher

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    Le large coquillage blanc n’était pas enfoncé vraiment profondément, mais le sable s’était immiscé dans ses courbes et le retenait dans son manteau solide. Il était plutôt petit, sans doute moins nourrissant et utile que beaucoup d’autres qu’elle pourrait ramasser avec moins d’effort, mais elle était obstinée, grattant le sol, délogeant lentement la forme elliptique de son lit, il était désormais tremblant comme une dent d’enfant, roulant dans son berceau dentelé sur mesure par les rondeurs nacrées de la bête.

    Lune ignora les bruits de pas, un peu par candeur, un peu par insouciance, c’est seulement lorsque que l’homme toussota pour lui signaler sa présence qu’elle daigna lever ses grands yeux d’antilope sur lui. Elle comprit quatre mots : Main, vouloir, coquillage et pécher. Il ne bougea pas, alors elle le fixa un instant, attendant, espérant qu’il fasse ou dise quelque chose qui pourrait l’éclairer sur ce qu’il avait déjà dit. Lune avait essayé d’apprendre un peu d’anglais au sein du village, en écoutant les gens discuter, mais les langues n’ont jamais été façiles pour elle, alors malgré ses observations, elle n’avait pas appris grand-chose et n’avait pas réussi à faire comprendre à quelqu’un qu’elle voulait de l’aide en cette matière. Elle avait essayé quelques fois, mais les gens l’avait simplement regardée, sans comprendre et c’est intimidée et embarrassée qu’elle eut laissé tomber à chaque fois. «...Coquillage ?» Dit-elle, déformant presque ridiculement le mot en pointant la forme ovoïde enfoncée dans le sable. Elle n’était toujours pas certaine de ce qu’il voulait dire, ou même de si il s’attendait à une réponse. Elle le regarda encore un moment, sourcils froncés, essayant de se souvenir ce qu’il avait dit quelques minutes plus tôt. « O que você quer?... Qué vvv….err….vvvveux…toi?» Si la partie portugaise fut suffisamment fluide, la partie française n’avait été que bafouages et si le sens des mots avait pu être clair, l’accent afro-portugais venait le rendre complexe au possible. Lune eut envie de répéter, maintenant qu’elle savait à peu près quels mots enchainer, mais le son de son premier essai l’eut gêné au point d’avoir trop honte pour oser réouvrir la bouche. Le sang affluait de plus en plus à ses joues alors qu’elle attendait la réaction de son compagnon.


--->Fouillez le sable sans but précis ( Close Enough).
Je vais continuer avec ce que je vais avoir comme réaction au event, kay ?

    Bien qu’elle regardait le jeune homme, elle continuait de jouer à tâtons avec le gros coquillage. Alors qu’elle grattait toujours le sable de ses ongles, elle ressentit soudain une douleur aiguë : le côté étonnamment affuté de la bête s’enfonça dans son doigt comme s’il avait été un couteau et que sa chaire avait eu l’onctuosité d’un beurre trop longtemps laissé à température de table. Lune avait porté son doigt blessé à ses lèvres avant même d’avoir compris ce qui s’était passé, injuriant d’un murmure, en portugais, faute d’avoir un coupable moins subjectif, la mer en son entier.

Traductions:
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyVen 5 Avr - 22:52

Je suis le son que personne ne fait, je suis l'ombre dans la nuit, et le vent dans tes cheveux
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L'Espace

L'Espace


Vous avez fouillé dans le sable sans but précis :
Outch. Vous vous coupez le bout d’un doigt contre un coquillage au rebord particulièrement coupant.
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyDim 28 Juil - 12:41

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Damon Faith - R.I.P.


Savoir que son interlocuteur ne comprenait pas forcément tout ce que l’on disait ne rendait pas la communication plus simple. Lorsque les yeux de la jeune fille se posèrent sur lui, semblant lui dire qu’elle ne voyait absolument pas ce qu’il voulait, Damon ne sut exactement que faire. Il était doué dans bien des domaines, mais la communication n’en faisait pas vraiment partie. Muet, il fut soulagé de l’entendre enfin parler, brisant le silence gênant qui tentait de s’imposer. Sa prononciation était étrange, mais son doigt lui permit de confirmer ce qu’il avait cru percevoir. Un sourire se dessina sur ses lèvres, léger, avant d’opiner. « Coquillage. » répéta-t-il lentement, comme pour lui permettre de retenir le mot en désignant à son tour la forme enfouie dans le sable.

Lorsqu’elle l’interrogea, l’homme eut du mal à voir la signification, pas avant que des mots plus connus viennent s’ajouter à la partie espagnole ou peut être portugaise du début. Il ne connaissait rien de ces deux langues, les pays la parlant ne figurant pas dans son domaine d’espionnage... Par contre, il parvint à déchiffrer les paroles françaises. Ce que lui voulait ? Il haussa les épaules, s’en moquant plus ou moins en réalité. Seulement, il ne fut pas sûr que son mouvement ait été visible par son compagnon de corvée. Quelque chose semblait la déranger, quoi exactement, il n’arrivait pas vraiment à le savoir. Et même s’il parvenait à déterminer le sentiment qui la dominait, il n’aurait aucun moyen de savoir qu’elle en était la cause... Après tout, ce n’était vraiment pas tâche aisée de comprendre de véritables émotions quand on avait toujours été payé et éduqué pour simuler.

Cependant, il n’eut pas le temps de s’appesantir sur ce détail, la jeune fille finit par se couper avec le coquillage. Il manqua de sourire en la voyant porter aussitôt son doigt blessé à ses lèvres. Au moins, à défaut d’être agréable, cette coupure leur dictait ce qu’ils feraient. Pêcher et être amenée à mettre les mains dans l’eau salée seraient bien moins agréable que trouver de nouveaux crustacés pour les villageois. Damon s’accroupit donc au côté de l’africaine et entreprit de creuser autour de la forme blanche pour essayer de la dégager. Après plusieurs minutes, il sortit sa « proie » du trou en faisant attention et la déposa sur le côté avant de se relever.

« Hum... Chercher coquillage ? » Tout en parlant, il accompagna ses paroles de gestes pour essayer d’être clair. Relativement en tout cas, ce qui n’était pas forcément évident. « Pêcher... Mal au doigt. Hum... Coupure. » Etait-il plus facile de se faire comprendre uniquement sans faire de phrases ? C’était toujours quelque chose à tenter. Si tel était le cas, ils pourraient peut-être réussir à se comprendre de manière plus aisée. Il fit quelques pas sur le sable humide avant de se retourner, hésitant, avant de se lancer. « Moi m’appeler Damon. Toi ? » Après s’être montré du doigt en prononçant son propre nom, il l’avait pointée en essayant d’être interrogatif. Voilà qu’il se mettait à essayer de faire les présentations ! Comme quoi, tout était possible dans ce nouveau monde... Pour lui qui ne donnait jamais son nom et trouvait le moyen de connaître celui des autres sans leur demander, c’était un peu un exploit. Un pas immense vers un aspect sociable des relations qu’il n’avait jamais connu auparavant.

Immobile à quelques mètres, il l’observa en essayant de ne pas exclure toute émotion de son visage. Ce n’était pas vraiment quelque chose d’encourageant, parler à un mur... Mais tout en attendant, il donnait machinalement de petits coups de pied dans le sol espérant rencontrer une résistance lui indiquant une nouvelle source de nourriture.



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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyVen 13 Sep - 12:19

Faire tenir l'infini dans la paume de la main, et l'éternité dans une heure
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    Le coquillage était récalcitrant. Il ne voulait pas quitter son lit malgré tous les efforts que la jeune africaine fournissait à l'en tirer. Il ne voulait tellement pas qu'il avait fini par se fâcher et par mordre la jeune fille. Cette dernière jura contre la mer, mais elle n'était pas surprise ou particulièrement en colère, elle savait que l'océan pouvait se faire bien vilain. Ici comme ailleurs, les larges étendues d'eau, tout comme leurs enfants et résidents, avaient de forts caractères. Les marins et pécheurs de par au travers le monde, de par au travers les mondes, même, avaient appris à s'endurcir et à devenir plus caractériels encore que leurs adjuvants aqueux.

    Même si le coquillage était petit, Lune devait réussir à le récolter. À vrai dire, moins elle arrivait à se l'approprier, plus elle y devenait obligée. C’était une question d'honneur. Nul mollusque n’aurait la chance de lui échapper de la sorte.  Jamais.

    Les mains blanches de l’homme pâle rejoignirent le monstre de nacre. Elle l’observait creuser dans le sable durci, hésitant à aller finir le travail avec lui. Ses mains oscillantes s’approchent, mais faute de savoir où les porter au travers de ses mouvements, elle se résigna à observer son compagnon vaincre la bête à sa place. Elle s‘étira vers l’avant pour saisir le coquillage alors que l’homme se redressait. Il était entrouvert ; vide. Pas de mollusque, tout juste quelques traces séchées d’une vie antérieure. Néanmoins, la coquille était en très bon état. Elle n’était pas bien grosse ni bien lourde, il aurait façilement pu être glissé dans des vêtements. Vu le mal qu’ils (surtout elle) avaient eut pour le sortir du sable, ça aurait été dommage de l’abandonner après coup. Elle se souvenait vaguement avoir vu dans les livres du Docteur un moyen de le lier de sorte à pouvoir l’ouvrir ou le garder fermé à volonté. C’était un peu l’ancêtre de la bourse ou du sac à main pour les peuplades dépendantes de la mer, ça aura plus tard été un produit touristique acheté comme cadeau-souvenir et conservé dans des coins sombres d’armoires quelconques.  On pouvait y glisser plein de petites choses : des petits outils ou des hameçons et bien d’autres encore. Il lui semble aussi avoir vu que les guérisseurs utilisaient les cavités de tels coquillages pour conserver et transporter des crèmes ou des onguents.  Soit.                  

    «Moi m’appeler Damon. Toi ? » Ce sont finalement les gestes du jeune homme qui lui avaient expliqué ce qu’il tentait de faire. Se présenter. Lune connaissait déjà son nom, à vrai dire, elle l’avait, il lui semble, entendu à un moment ou à un autre, ou bien peut-être que quelqu’un du village le lui aurait dit, peut-être même l’avait-elle réentendu au matin ou la veille alors que les tâches étaient reparties. La jeune africaine devait toujours être très attentive pour se tenir au courant des banalités, d’autant plus qu’elle faisait de gros efforts pour essayer d’enrichir son vocabulaire et améliorer sa compréhension générale. « Lune » Dit-elle après un court moment.  Évidemment, elle comprenait que ses camarades ne portaient pas tous la même attention qu’elle sur ce qui se passait dans le village et qu’ils puissent ne pas connaitre son nom. . . Mais ce fait la rendait tout de même un peu amère.     «. . .  Coquillage.» Dit-elle après un nouveau moment de silence, après avoir glissé la coquille vide dans son manteau de fourrure. Elle observait désormais son environnement immédiat, essayant de trouver le point de départ idéal dans les amas de sable, de glace et d’écume, bien à l’affut d’un signe de vie, d’un mouvement qui aurait pu trahir la présence d’un crustacé désengourdi par la chaleur naissante.
         

---> Au bord de l’eau montante, observer d’un peu plus près la motte de sable qui semble gigoter.
Allez, découvrons des trucs ! // Edit : Epic *^*.


    «Uma tartaruga !» S’exclamât –elle avec surprise alors que ladite tortue bondissait dans l’eau. « Você viu? Voir, toi…Toi voir la tartaruga ? Ela voou’ler !!»  Continuât-elle avec surprise, son émerveillement non dissimulé dans sa voix : elle oublia même d’être intimidée par la difficulté linguistique.  


Spoiler:
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish EmptyVen 13 Sep - 13:50

Je suis le son que personne ne fait, je suis l'ombre dans la nuit, et le vent dans tes cheveux
La Faune

La Faune

Vous avez observez une drôle de motte de sable :
Cette motte était en vérité une tortue partiellement ensablée, prise sur le dos, en train de réussir à se retourner sur ses nageoires.  Avant que vous puissiez faire quoi que ce soit, elle s’est déjà enfuie dans un bond, suivis d’un court vol plané et de deux ricochets rigolos, dans une vague d’eau qui vient du même coup vous chatouiller les orteils.  

Félicitation, vous venez de découvrir une nouvelle espèce de tortue.


Tortue volante

Ces tortues possèdent des carapaces pâles et allongées. Elles sont dotées de quatre nageoires formées comme des palmes pourvues de quatre petites épines blanches. Leurs cous peuvent s’étirer jusqu’à presque la moitié de leur taille et leurs têtes sont trônées de petites cornes. Finalement, elles sont généralement vert turquoise et décorées de lignes rougeâtres et de taches beiges.

Ces tortues se propulsent de temps à autre comme des poissons volants, planant pour quelques secondes à la surface de l’eau. C'est d'ailleurs ce qui leur a valu leur nom.



Elle va de suit être ajoutée au bestiaire, dans la section des reptiles et amphibiens. Vous avez la possibilité de la baptiser, pour ce faire, communiquer votre choix a un membre du staff via la CB ou par MP.  
.
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MessageSujet: Re: [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish [D] My thoughts wander as I stare at the talking fish Empty


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