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Théodore Lefaucheux

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MessageSujet: Théodore Lefaucheux Théodore Lefaucheux EmptyVen 7 Fév - 13:18

Eye Of The Tiger
Masculin

Théodore Lefaucheux

Théodore Lefaucheux
THÉODORE LEFAUCHEUX
But just because it burns doesn't mean you're gonna die, you've gotta get up and try.




Sexe : Masculin

Âge :  25 ans (né le 19 juin 2172)

Origine : père français et mère bénéficiant de la double nationalité franco-russe

Nationalité : Française

Langues parlées : Français, un peu anglais mais je le comprends très bien et au grand maximum deux mots de russe



Pseudo Hors-Jeu  
Miss Fortune (MF)

Avez-vous bien lu les règles ?  
Code validé - Clumsy. <3

Où avez-vous découvert Terra ?  
Par l'intermédiaire de Maiev ! <3




Mon reflet
A chacun ses cicatrices, dis-moi, dis-moi ce que tu caches derrières ces jolis yeux.
Je te rencontre tout juste, je ne te connais pas, dis-moi ce que je dois voir.




IL faut bien commencer un journal par quelque chose, alors autant commencer par moi. De manière rapide et puis on y reviendra, n'est-ce pas ? Bon. À la grande déception de mes parents, je ne serais jamais le portrait de mon grand-père maternel : tu visualises le genre bûcheron sibérien qui te déracine un arbre avec pour seule aide ses énormes paluches ? Et bien, oublie vite cette image. Même si on reconnaîtra peut-être quelques uns de ses traits aimablement légués, j'ai plutôt bien pris de mes parents : de mon père, la taille et les longues mains ainsi qu'une chevelure épaisse parfois indomptable (lui-même la gardait plutôt courte afin d'y avoir un quelconque pouvoir) ; de ma mère, le gabarit mince et une expression naturellement espiègle ayant pour inconvénient de me dessiner un visage assez poupon, que même les esquisses de la mâchoire carrée du paternel ne gomment pas. J'aurais aimé hériter de ses indescriptibles yeux verts mais je n'avais écopé que d'un brun classique sans aucune distinction aucune que seule illuminait une lueur curieuse et attentive. Enfin, marque pour le moins immanquable si tu dois un jour avoir à reconnaître mon cadavre : une brûlure en forme de comète s'étend de l'arrête de mon nez en s'élargissant jusqu'à l'oreille, atrophiant mon œil au passage, me bardant de rouge le visage du côté gauche.






Mon caractère
Ce que tu es devenu . . . Parles m’en. Crois-moi, je vais écouter, je veux savoir.
Dis-moi, qui es-tu, comment es-tu, pourquoi es-tu ?




AU-delà de mon physique, je suis quelqu'un d'ouvert aux autres, extrêmement curieux et jovial. Pour contrer l'effet de ma très particulière famille, je me suis jeté à la rencontre des autres. Ce qui fait de moi quelqu'un d'assez étrange au final, car je n'ai aucun problème à me fondre dans la masse, à me faire accepter des autres, quelque soit la situation bien que je tienne plutôt du solitaire. Les gens sont plein de mystères insolvables : même si on les connaît au mieux, même lorsqu'on leur ouvre la boîte crânienne, ils restent des surfaces sans aspérités auxquelles s'accrocher. Avide de savoir, de comprendre et relativement peu aidé par mon contexte familial (oui, c'est la deuxième fois que j'en parle, j'y reviendrais...), je me suis tourné vers la compréhension des choses et de mon environnement.
J'aime les casse-têtes, les labyrinthes, les problèmes. Et rien ne m'enthousiasme plus que le processus pour en trouver la solution qui, en elle-même, est plutôt barbante. Tenez, comme le Rubik's Cube par exemple : j' ai passé dessus des journées entières. Enfin, tout cela pour dire que si j'aime bien construire une lampe, la construction en elle-même m’intéresse plus que la lampe, résultat final. Je peux passer de longues heures à décortiquer un moteur, le déconstruire et le remonter. Ah oui, au cas où j'aurais oublié de le mentionner, je suis aussi quelqu'un de passionné. Évidemment, cette curiosité finit donc par s'accompagner de connaissances non négligeables. De nos jours, qui peut se vanter de pouvoir réparer seul son véhicule quand des gens sont formés pour ?
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été profondément rêveur tout en ayant un esprit particulièrement pratique. Des fois, je me dis que je pourrais être un fou. Ou un drogué. Que si j'avais eu « moins de chance », c'est comme ça que j'aurais fini : à ramper dans la rue en quémandant quelques pièces pour pouvoir me mettre bien dans une ruelle puante. Au lieu de cela, j'ai fini par rencontrer un des plus grands esprits de notre siècle, le Dr. Oliver. Ce qu'il m'a proposé est un revirement inespéré : qui n'a jamais voulu pouvoir tout recommencer, pouvoir goûter comme si c'était la première fois son plat préféré, réécouter un album et l'entendre avec des oreilles nouvelles ? C'est tout un monde qui va s'ouvrir à mes yeux ébahis et il n'est pas question que j'en perde une miette.





Dernière édition par Théodore Lefaucheux le Dim 9 Fév - 10:54, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Théodore Lefaucheux Théodore Lefaucheux EmptyVen 7 Fév - 13:19

Eye Of The Tiger
Masculin

Théodore Lefaucheux

Théodore Lefaucheux
Mon histoire
Tu as peut-être été beaucoup de personnes différentes,  mais ceci est à propos de ce que tu es présentement.
Dis-moi qui tu es et dis-moi comment tu l’es devenu.





POUR arrêter quelques minutes de parler uniquement de moi, je vais te raconter un peu comment je suis arrivé là. Évidemment, pour que je puisse écrire ces lignes, il a fallu que deux personnes se rencontrent. D'abord mon père, Bertrand Lefaucheux. N'ayant jamais entendu parler de la branche paternelle de mon arbre généalogique, j'ai fini par déduire de nos très rares conversations qu'il était orphelin, ce qui expliquait pourquoi il ne semblait avoir connu que l'armée. Il avait fini par être envoyé en Russie, à Saint-Pétersbourg, découvrant ainsi de nouveaux horizons. C'est là-bas, durant une permission, qu'il rencontra une jeune et jolie brunette, ma mère. De son nom de jeune femme Ielena Sergueïevna Lebanov, elle venait d'une vieille famille russe dont la généalogie et les hauts faits ne pouvaient qu'enorgueillir. Pour dire, son père (le bûcheron, tu te souviens ?) était capitaine de frégate dans la marine russe et disposait encore de beaucoup de relations et d'influence. Élevée à la dure, c'était une femme au fort caractère, volontaire et espiègle, serveuse lorsqu'ils se rencontrèrent : elle cherchait à prouver qu'elle n'avait pas besoin de sa famille pour réussir. Leur premier rendez-vous les rassembla pour la première fois sur le Pont des Baisers (manifestement pas choisi au hasard...), les embarquant dans une romance littéraire passionnée ponctuée à chaque permission de retrouvailles heureuses dans le petit studio qu'ils payaient désormais à deux, allégeant Ielena d'un poids. Pendant ses trois années de service sur le sol russe, Bertrand finit évidemment par rencontrer la belle-famille. Il fut très vite accepté par le vieux, peut-être rapprochés par leur parcours militaire et le mariage des deux tourtereaux fut vite programmé, et à grands frais. S'introduire dans les bonnes grâces du Capitaine lui permit aussi de monter plus vite que prévu les grades, assurant ainsi une bonne entrée d'argent au foyer. C'est grâce à cette ascension sociale que j'ai pu par la suite recevoir une excellente éducation et bénéficier à mon tour de certains privilèges. Enfin arriva la fin de la mission de mon paternel. Arrivé seul et sans ambition en Russie, il repartait au bras d'une femme des plus charmantes, fortuné, sourire aux lèvres.
Si le bonheur était dans le train à leur retour, ça se dégrada franchement par la suite. De l'amour du couple plein d'espoirs qui s'installe dans la capitale, de l'accrochage du cadenas sur le pont des Arts, il ne resta plus que des cendres en moins d'un an. Fin brutale du conte de fée. Mais alors qu'ils ne se supportaient plus, ni l'un ni l'autre ne considéra l'option du divorce. Je mets ça sur le dos du traditionalisme familial, c'est à mes yeux la seule explication possible. À partir de là, mes parents déployèrent mille ruses pour se voir le moins souvent possible : ayant chacun recommencé à travailler pour soutenir un bon rythme de vie (assistante personnelle pour une haute sphère pour elle, accès au grade de commandant pour lui), ils s'y enfermèrent donc, ce qui n'empêcha guère les altercations. J'imagine que je fus conçu durant l'une d'entre elles. Je n'ai jamais cherché à savoir et je ne veux jamais savoir.

Je naquis en France, dans la soirée du 19 juin 2172, mon paternel ayant refusé que sa femme retourne au pays, je n’eus pas accès à la double nationalité qu'elle possédait pourtant. Le jeu des apparences commença à ce moment-là : à l'hôpital, les infirmières adulaient ce jeune couple souriant, sans se douter un seul instant des craquelures sous le masque impénétrablement aimable qu'ils leur servaient. Tu l'as compris, je n'étais pas le plus attendu des enfants. Et pour autant, mon arrivée apporta un « mieux » entre Bertrand et Ielena. Leur colère laissa place à une indifférence glaciale qui acheva de les séparer. Mais les apparences restèrent une priorité. Apparitions régulières, photos du couple avec le bébé, déménagement dans une maison plus grande (qui leur permit alors de faire chambre à part) : de l'extérieur, j'avais la famille parfaite, ils étaient pour tous des parents sans failles, stricts mais aimants alors qu'ils m'élevaient du bout des doigts. Ressemblant trop à l'un pour l'autre et inversement, le petit être frêle, rose et pleurnichard que j'étais fut vite mis dans les mains de filles au pair.
De mes premières années, je ne garde évidemment aucun souvenir. Ce que je t'écris n'est que le récit que mes nounous me firent lorsque je repris contact avec certaines d'entre elles une fois plus âgé. Difficile d'imaginer que je puisse m'être épanoui pleinement avec une telle famille, n'est-ce pas ? Et pourtant, je trouve que j'ai plutôt bien réussi. Enfin, j'ai quand même un regret : celui de n'avoir pas pu parler un mot de russe, ne devenant donc jamais bilingue ce qui est quand même honteux au vu de mes origines !

Mais quittons mes tristes parents pour qui je n'ai jamais eu ni respect, ni amour, à peine la reconnaissance de m'avoir fait naître. Après tout, c'est mon journal, on va donc se recentrer. J'aurais pu être un garçon solitaire et renfermé, je fus tout le contraire. Découvreur de nouveaux mondes, je pris l'habitude de quitter ce qu'Ielena appelait désormais le Manoir (le vocabulaire mondain que veux-tu) pour retrouver une bande d'enfants sur un terrain vague. Dès que je fus en âge d'aller à l'école, Bertrand usa de ses relations pour me faire intégrer l'école des Orphelins de la Nation tout en conservant ma garde. Aujourd'hui, je sais que c'était encore une manière pompeuse d'affirmer son statut aux yeux du reste du monde. Mais cela me fut bien utile en fin de compte. La dualité de l'apparence que je devais remplir pour éviter toute claque malencontreuse de Bertrand et de mes rêves de môme sans barrières me transformèrent petit à petit en jeune garçon à la fois patient mais aventurier, réfléchis mais parfois téméraire, en apparence enfant modèle. En tout cas, je me construisis en opposition complète avec mes parents. À chacun de leur sourire en carton, je répondais avec le plus honnête des miens. À chaque parole mielleuse, je rétorquais avec franchise. Usant de ces seules armes, n'utilisant jamais un mot au-dessus de l'autre, je finis par atteindre mon but : finir au pensionnat pour la dernière partie de mon enseignement secondaire.
Ce ne fut pas le paradis que j'espérais, me retrouvant face à des adolescents craintifs et peu accomplis qui rétorquaient avec méchanceté en espérant qu'on les oublie. Bon, pas tous évidemment, mais de manière générale, je n'accrochais pas à la mentalité de mes camarades de classe. Ça n'arrêta pas mes pulsions de découverte ni ma curiosité pour autant mais, si je sus toujours déjouer la solitude et l'étiquette de marginal, j'abandonnais toute envie de m'intéresser aux gens. Je me fis quand même de bons amis, de ceux avec qui on traîne aux heures creuses, ceux qu'on retrouve au café quand il pleut averse dehors, qu'on invite pour une sortie sans l'ombre d'une hésitation. Au final, je pense que je réussis à avoir une vie relativement banale, tout à fait identique à celle des autres (sauf que je n'étais pas orphelin, contrairement à la plus grande partie d'entre eux). Je savais que ma situation familiale était particulière mais je refusais de me laisser définir par elle. Bercé de rêveries, je m'étais intéressé aux actions de la Résistance et à son combat. J'y avais adhéré, plus par esprit de contradiction envers Bertrand que par un réel intérêt, mais cela changea rapidement. Si bien qu'en rentrant après avoir obtenu mon diplôme avec mention, je me rendis compte que je ne pourrais plus jamais me fondre dans leur carcan superficiel. J'avais bien changé en trois ans et je n'avais plus l'intention d'être indifférent ou compréhensif. Pour autant, je tentais en plusieurs occasions d'avoir une conversation sensée avec Bertrand, cherchant à transformer ce père qui n'en avait jamais été un. Mais cela ne fit qu'envenimer nos relations jusque là relativement neutres. Je le trouvais gervidien, il me traitait de punk sans reconnaissance. Les repas de famille n'en devinrent que plus crispants, si bien qu'à nous trois, nous aurions pu faire revivre à la Terre une nouvelle ère glaciaire. Mais encore une fois, les apparences l'emportèrent et Bertrand se contenta de me mettre à la porte avec élégance, c'est-à-dire de m'installer dans le quartier Latin avec obligation de poursuivre mes études, me rapprochant ainsi de la Sorbonne à mon plus grand plaisir.

Je devins donc étudiant, aux frais de papa et maman, mais travaillant les week-ends comme serveur ou encore livreur de journaux pour acquérir au plus vite l'indépendance financière. Je profitais d'excellentes opportunités pour voyager un peu, allant jusqu'à rendre hommage au Pont des Baisers qui fut sûrement le seul témoin de l'amour presque imaginaire de mes géniteurs. Mes deux premières années se passèrent sans zones d'ombre, partagées entre études, avidité de connaissances, travail, sorties étudiantes (qui se terminaient toujours confinées dans nos minuscules studios au vu du couvre-feu) et bien entendu, rencontres résistantes. Petit à petit, ce dernier aspect prit de l'ampleur dans ma vie : je fis des rencontres décisives qui me poussèrent à m'impliquer dans plusieurs actions qui m'éloignèrent de mes cours au profit du reste. De fait, il me fallut refaire ma troisième année : la première fois parce que j'échouai à mes examens, n'ayant peut-être ouvert mes livres qu'une dizaine de fois au cours de l'année. Face à mes lamentables résultats, je n'eus d'autres choix que de me remettre sérieusement au travail sous les imprécations paternelles. Pour la deuxième, je repris avec opiniâtreté mon cursus, réussissant haut la main mes examens finaux. Et pour enfoncer le clou ayant dû faire un choix d'aptitudes intellectuelles en début d'année, je pris la décision de me spécialiser dans une autre voie, recommençant donc cette troisième année pour la troisième fois. Cependant, ce fut durant ses deux années-là que mes convictions résistantes se cristallisèrent, atteignant leur point culminant. Mes changements de voie me permirent de rencontrer plus de gens encore, de tisser un réseau et donc de monter en grade en quelque sorte. De plus, l'irrépressible envie d'aller à l'encontre des volontés paternelles me poussait à titiller ma chance : passé l'heure du couvre-feu, je me faufilai régulièrement dans les ruelles sombres de Paris pour rejoindre des arrières-salles de bars où je retrouvai des résistants le plus souvent de mon âge et où nous élaborions d'innombrables plans à mettre en œuvre. Du collage d'affiches nocturne aux vandalismes et graffitis, je finis par m'enhardir. En 2196, année de mes vingt-quatre ans, je pris une année sabbatique et m'engageai plus encore. Actions clandestines, rencontres dans les quartiers les plus défavorisés, sabotages variés dans les quartiers huppés (inutile de te dire que le Manoir a passablement morflé) furent bientôt mon pain quotidien et à chaque réussite, j'en voulais plus encore. Je devins téméraire et cela finit par mal tourner. Un sabotage un peu trop ambitieux, une explosion précoce et me voilà défiguré pour le restant de mes jours la moitié du visage, côté gauche, brûlée. Des jours de souffrance, des semaines d’œil larmoyant car désormais trop sensible aux changements de luminosité, au vent, à la pluie, au simple fait de sourire. Pour enfin écopé d'une comète rougeâtre, presque esthétique. Cela me fit connaître un peu plus (on n'oublie moins vite un visage marqué de telle manière) et tirai une grande satisfaction. À tel point que cet orgueil me poussa à la faute lorsque qu'après des mois sans contact avec le Manoir, je finis par me pavaner devant mon géniteur, me vantant de mes exploits, exhibant mon stigmate. J'étais loin d'imaginer que cet affront lui ferait lâcher l'illusion de la famille parfaite pour me dénoncer sans état d'âme. Seulement, la prison, on y entrait mais on en sortait pas. Je connaissais la fierté de Bertrand, ravi d'être monté si haut alors que ses parents l'avaient sûrement abandonné ou pire, vendu à l'État. J'étais son seul fils, unique descendant des Lefaucheux et il avait tellement investi en moi qu'il était impensable qu'il me rejette ainsi. Je le pris comme une tentative pour m'effrayer. Et au final, j'eus raison de la logique paternelle. Il m'y laissa peut-être croupir six longs mois mais il finit par me faire sortir. Il devait être absolument convaincu que cela me forgerait le caractère et que lorsqu'il userait enfin de ses relations, je filerais doux, avide de liberté. Mais mes convictions n'avaient pas faibli et ma détermination s'en trouva même affermie. J'en avais néanmoins assez que les choses ne changent pas, qu'on ne finisse en fin de compte que par faire de petits tours sur soi-même pour éternellement revenir au point de départ. Je reparus aux réunions secrètes auréolé de deux auras : celle du survivant (comme je te l'ai dit, rares étaient les personnes à quitter la prison) et celle du pessimiste. Mon sentiment d'impuissance face à l'inertie du monde extérieur, ma colère contre ceux qui ne faisaient rien pour améliorer les choses sans pour autant cesser leurs jérémiades et mon scepticisme face à l'utilité de nos actions eurent raison de la patience de mes camarades.

Congédié, je finis par ressortir les masques, acceptant de manière lasse de reprendre mon meilleur rôle. Je revins alors rampant chez mes géniteurs, leur promettant que ce n'était qu'une erreur de jeunesse, un écart d'insouciance, que c'était terminé. J'embrassai ma mère, je suppliai mon père, je me rachetai une conduite, maquillant avec le plus grand soin le sceau des mes actes passés. Adieu cercle des poètes et inventeurs disparus, retour du bon fils à papa. Ce fut sans équivoque les pires mois de ma vie. Ils prirent fin avec l'arrivée d'une lettre, en apparence comme les autres, à l'exception faite qu'elle contenait une missive cachetée et un message. Traverser l'Atlantique pour avoir l'opportunité de participer aux côtés d'un des plus grands résistants à un projet de très grande envergure ? Je te laisse deviner que je n'ai pas tergiverser. Ni une, ni deux, j'ai fais ma valise, en embarquant au passage une belle liasse de billets tout droit sortie du coffre-fort de Bertrand. Me mêler à un groupe d'étudiants en partance pour les États-Unis fut un jeu d'enfant. Destination : Chicago, où j'ai remis en mains propres ma précieuse lettre au Dr. Oliver.
Pourrais-tu imaginer qu'il existe un autre monde, là, à portée de main ? Un monde complètement vierge de nos actions destructrices, un monde où la nature a encore le dessus et où tout est à découvrir ? Je lui aurai presque sauté au cou tant la nouvelle était un nouveau souffle pour moi . Il m'a assuré pouvoir me faire passer demain. J'en tremble. Je dois faire mes bagages, Terra est un monde sauvage, il faut lui survivre.

Liste :

- vêtements de rechange - vêtements chauds - couteau - eau -
- briquet à silex et allumettes - vieux journal - toile de tente -
- kit de premiers secours ? - carnet de voyage - fusain - boussole ?




Dernière édition par Théodore Lefaucheux le Dim 9 Fév - 14:36, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Théodore Lefaucheux Théodore Lefaucheux EmptySam 8 Fév - 16:17

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver
Bonjour, bienvenue sur le forum, blablabla, tout ça à sensiblement déjà été fait sur la Box, alors bref. La fiche dans l’ensemble est bien écrite et très agréable à lire, mais il y a malheureusement quelques petites accroches contextuelles - que j’identifie toutes à une seule incompréhension dudit contexte - ce n’est heureusement pas bien grave et je crois que de changer quelques mots sera suffisent pour tout régler.

Alors, le régime de fer est très, très, très règlementé et sévère et même si la France est sous le joug plus permissif de Benjamin, elle suit le même protocole social que le reste du monde. Les accroches tournent principalement autour du système d’éducation, militaire et pénitencier qui dans ton histoire se rapprochent plutôt de notre réalité que de la dystopie du forum.

  • En parlant du père, au tout début : « il avait fini par s'engager dans l'armée ». Alors le problème c’est que les gens ne s’engagent pas dans l’armée, mais y sont enrôlés dès leur plus jeune âge. -- Serait-il possible que son père ait plutôt fait tout le programme des orphelins de la Nation ? Cela n’affecte en rien les permissions et la fin de son service qui suivent dans l’histoire.

  • Pour l’éducation du fils, comme l’éducation offerte au peuple se résume à de maigres notions en langue, en mathématique et en histoire (modifiée), la seule façon d’expliquer son parcours serait que son père qui aurait déjà un nom auprès de l’état, l’ai envoyé suivre le programme des orphelines de la nation tout en gardant sa garde. Ce principe avait déjà été exploité auparavant, le personnage en question vivait encore avec sa famille, comme dans ton histoire.

    Sinon, le système d’éducation décrit dans l’histoire est en général est un peu trop propre à notre modernité.

  • Pour la résistance : « Ce qui provoqua une réaction violente de la part de Bertrand lorsqu'il me surprit à la terrasse d'un café avec des têtes relativement connues comme résistantes dans le quartier. » Alors je problème avec ça, c’est qu’une tête de résistant connue est une tête coupée.

  • Les prisons n’existent pas vraiment, en tout cas pas dans le sens actuel. C’est plutôt des endroits où sont détenus des prisonniers le temps de les faire parler, mais après coup les gens n’en sortent pas, en général. On pourrait ici soit jouer de l’autorité parentale et dire que son père s’est arrangé pour seulement lui foutre la trouille ou bien plutôt dire qu’il l’a temporairement incarcéré quelque part, mais pas sous la juridiction de l’état ( parce que l’état ne pardonne pas).


Je crois que c’est tout. En regardant la longueur du post, ça semble beaucoup, mais je crois que tu es capable d’y ressentir que ça découle du même problème, c’est-à-dire de l’esprit pas suffisamment totalitaire qui ponctue l'histoire.

Bref, J’espère que ça ne te démotive pas trop, parce que tu écris très bien et que j’ai hâte de pouvoir Rp avec toi.

Courage pour la suite,
Loeva
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MessageSujet: Re: Théodore Lefaucheux Théodore Lefaucheux EmptyDim 9 Fév - 14:23

je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Féminin

Lena M. Oliver

Lena M. Oliver
Magnifique transition! Tout me semble maintenant en ordre pour l’histoire. Mais parce que je suis une incompétente qui n’avait pas porté attention à ton inventaire avant maintenant, j’ai encore à redire. J’aurais préféré juste le mentionner sur la Box parce que c’est vraiment du petit détaille, mais je me lance au cas où tu n’aurais pas l’opportunité d’y venir avant un petit moment :

  • Tu entends quoi par briquet ? Si on parle Bic ou Zippo, ça ne le fait pas, malheureusement, mais un briquet à silex, c’est bon.

  • Lampe de poche, c’est soit en plastique ou en gros métal et ça demande des batteries . . . Nope, désolée.

  • Pour le kit c’est bon d’autant qu’il n’y a pas de plastique !

  • Alors la boussole en fait c’est juste inutile si on part de l’idée que les champs magnétiques sur Terra ne sont probablement pas les même que sur la terre.


Hormis ces modifications mineures, tu peux te considérer validée ! Je vais te mettre ta couleur et déplacer le topic dès que ça va être fait. Sinon je me doute que Maiev t’a déjà fait une visite guidée du forum, mais je vais te rappeler que l’arrivée doit se faire dans le champ de pierres et que les sections pour le jeu (Journaux, Wanted, demande de Rp) sont à ta disposition !
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