Sujet: [X] Crossing the line Sam 2 Aoû - 14:40 | |
| '' J'allais pas laisser Pavel en suspens au dessus d'une rousse même pas majeure ''
Pavel Ivachko | Il arrive toujours un moment dans la vie d'un homme où celui-ci est exposé face à son destin, comme sans ses protections, sans son bouclier. Pour certains, ce destin est bénéfique, mauvais pour d'autres. Mais quel qu'il soit, en général, le destin est accepté comme il est.Mais si on avait dit un jour à Pavel que son destin serait un jour d'aimer une jolie jeune rousse et d'élever son enfant comme le sien dans un monde parallèle et vierge de toute civilisation, il aurait rigolé un bon coup, puis aurait oublié ces paroles le lendemain.Or, tout cela était bien arrivé.Et à présent, le voilà à partager un lit douillet au côté de cette femme pour qui il éprouvait de forts sentiments. Il lui caressait doucement ses cheveux de feu, appréciant la douceur de ceux-ci sur ses doigts. Jusque-là, leurs caresses étaient encore hésitantes et chastes, et pour cause. Pavel n'avait jamais connu que le brutal monde des hommes sans jamais apprécier la chaleur d'une femme, tandis qu'Emilie-Anne avait été victime de ce monde brutal, son innocence souillée par une ordure de la pire espèce.Ils étaient comme deux adolescents expérimentant l'amour pour la première fois. Même si en terme d'âge, le Russe était de vingt ans l'aîné de la jeune Québécoise.Pavel plongea son regard dans les doux yeux de sa récente compagne et, comme envoûté par ceux-ci, ne put s'empêcher de déposer un baiser sur les lèvres d'Emilie-Anne. Lorsqu'il rompit le baiser, le Russe sourit un bref instant, avant d'afficher une expression concernée sur son visage. Il demanda alors en anglais, car il n'était pas encore habitué au français:"Emilie... Tu es sûre que c'est vraiment ce que tu veux? Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, justement, mais... Je ne veux pas que tu te sentes obligée de faire... quelque chose que tu ne voudrais pas faire. Je ne veux pas te faire de mal."Pavel passait à présent son pouce sur le visage délicat de la rousse, caressant sa joue douce. |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Lun 4 Aoû - 0:03 | |
| Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Émilie-Anne Larose | Depuis cette nuit d’hiver où ils s’étaient déclaré leur amour, Pavel et Anne n’avaient pas fait beaucoup de chemin, mais Émilie-Anne avait appris à mieux connaitre le corps de son apollon à force de passer ses mains sur son corps, frôlant ses muscles saillants et affinés par des heures de chasse et de labourage de champs.
Lorsque le temps avait été plus doux, ils s’étaient risqués à aller au lac, admirant les détails de leur partenaire dans leur plus simple habit - Premier contact vers leur nouvelle sexualité, leur future famille. C’est ainsi que la mère apprivoisa doucement l’idée de laisser son amour pour lui les mener vers le septième ciel - cet endroit tant convoité, mais aussi tant redouté par la jeune rousse.
Les premières tentatives avaient été peu fructueuses... Un peu comme la culture d'un champ non entretenue : il fallait en prendre soin sans le brusquer, le forcer, le... violer. Fidel à cette analogie, Pavel était toujours très respectueux et n’avait jamais posé de geste qui aurait pu choquer ou effrayer sa compagne. Il lui avait laissé suffisamment de temps pour qu’elle puisse apprivoiser l’idée d'entretenir avec lui de nouvelles relations et finalement, elle se sentait aujourd’hui prête à franchir le cap des simples baissés.
Olivier était endormi dans une pièce non loin du couple. Ce jour là fut une merveilleuse journée suivi du calme de la nuit ; tout était en place pour laisser le couple passer au prochain niveau en paix. Depuis le temps, il fallait quand même s'y attendre. la pièce n’était pas la plus romantiques ainsi meublée de seulement quelques peaux d’animaux, de quelques paniers et, comme seul vrai meuble, d'un lit. Ce lit reposait sur des branches posées en parallèle au mur et elles étaient rattachées ensemble par un fin cordage de sorte à éviter que le lit ne se promène ou que le matelas s'imbibe d’humidité. Le matelas en question était fait d'une peau fine et souple de laquelle on avait gratté la fourrure. Le rembourrage, lui, était fait de paille adoucie et rendue flexible à force de la battre contre une roche. Une peau de bête servait généralement de couverture en hiver, mais c'était une couverture provenant de l’Ancien Monde qui était utilisée en été.
Émilie-Anne avait fini par se faire à l’idée qu'elle allait se donner à son compagnon - passablement beaucoup plus vieux qu’elle, soit distant passant - lorsque ce dernier avait pris soin d’elle et de son fils pendant les deux semaines où la fermière avait dû rester au lit à cause de sa blessure au genou. Les merveilleux cadeaux envoyés par Oliver avaient bien aidé le village, mais avait aussi, par inadvertance, blessée celle qui allait bientôt connaitre les plaisirs d'une sexualité saine. La jeune pionnière allait en effet enfin connaitre la douceur dont pouvait faire preuve un homme... mais aussi la maladresse.
En ce moment, la bâtisseuse était couchée dans les bras de son amant - Pas époux, à défaut de ne lui avoir jamais demandé sa main- et l’écoutait parler. Elle sourit à ses paroles. Il était doux, affectueux, mais le plus important, il prenait soin d’elle. Pavel la caressait de ses mains avec des gestes purs et il lui démontrait ainsi, sans la brusquer, son vouloir pour la femme en elle et non juste pour son corps.
Elle força, d’un simple mouvement, Ivachko à se retourner sur le dos et viens s'installer à califourchon sur lui, puis elle le regarda droit dans les yeux ; ses magnifiques yeux bleus scrutaient durement ceux gris du russe.
L’éleveuse embrassa après un moment d'hésitation le blond. Elle avait aussi fait glisser ses mains par-dessus ses vêtements, à partir des épaules, avant de descendre ses mains jusqu’au bas du vêtement couvrant le torse de l’homme. Émilie avait faufilé ses mains sous le morceau avant de le remonter vers ses bras dans le but évident d’enlever ce qui empêchait la jeune fille d’admirer les muscles de son homme. Après tout, pensait-elle, ne fallait-il pas être nus pour la suite des activités?
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Jeu 7 Aoû - 11:26 | |
| '' J'allais pas laisser Pavel en suspens au dessus d'une rousse même pas majeure ''
Pavel Ivachko | La réponse fut on ne peut plus claire. Le Russe se perdit donc dans un baiser passionné avec Emilie. Enivré par celle-ci, il se détendit et sentit ses mains fines parcourir son torse taillé par une vie d'entraînement. Elle essayait de retirer le haut de Pavel. S'en rendant compte, il l'aida à retirer son haut de corps puis, regardant une nouvelle fois la jeune rousse assise à califourchon sur lui, se redressa d'un coup tout en restant assis, se retrouvant nez à nez avec son amour. Après un rapide sourire à la fois gêné et joyeux, il embrassa sa jeune compagne, passant ses mains derrière le dos de celle-ci.Il agrippa son haut et entreprit de l'enlever comme elle avait fait avec le sien. Pendant que d'une main il remontait l'habit d'Emilie-Anne, l'autre descendait et venait lui caresser gentiment la cuisse droite. A présent, le Russe ne savait plus ce qu'il faisait. Il agissait selon son instinct, ce qui l'avait toujours guidé. Il s'était abandonné à cette enivrante perte de contrôle. A moins que cela ne soit une prise de contrôle, justement, sur sa timidité? Pavel cessa d'embrasser son aimée, pour mieux descendre sa bouche vers son cou et son épaule, humant le doux parfum sucré de la jeune femme.Il n'avait jamais goûté à pareille drogue. Un puissant narcotique qui lui faisait tourner la tête. Alors dans un élan incontrôlable mais pourtant réalisé pour ne pas faire mal à Emilie-Anne, le Russe fit se coucher sur le dos la Québécoise, prenant position au-dessus d'elle. La température commençait à monter, et Pavel avait l'impression d'être ivre. Ivre de cette jeune rousse sous son corps, de son parfum, de ses yeux bleus qui le regardaient... Poussant un petit grondement de plaisir, il se mit à embrasser le cou d'Emilie-Anne de plus belle, collant ses mains sur ses hanches en les caressant. |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Lun 11 Aoû - 1:23 | |
| Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Émilie-Anne Larose | Le russe compris rapidement ce qu’il devait faire. Son instinct, bien qu'étouffé sauvagement par la tyrannie des anciens dirigeants, revenait aussi sauvagement qu’il avait été réprimé. Pas de façon douloureuse ou violente pour sa partenaire rouquine, mais de façons purement passionnelle.
Pavel s’était redressé pour embrasser sa douce et l’imiter dans ses gestes : Il enleva le haut de sa compagne pour mieux admirer les deux proéminences qui servaient, à son avis à elle, uniquement de réservoir de lait. Bien qu’Olivier ait un an, sa mère le nourrissait bel et bien encore au sein, en plus de lui donner de la nourriture molle, car cela ne pouvait que renforcir son système immunitaire.
D'autre part, le père adoptif pouvait malheureusement voir les multiples nuances que les rayons de la lune laissaient sur son sillage. Les rayons blanchâtres ne pouvaient que soulever les multitudes de lignes pâles qui rappelaient les conséquences néfastes de sa première grossesse, celle où des gens obligés, amusés ou jaloux lui avaient fait subir multiples sévices. Les preuves des tortures qu'elle cachait avec tant d'application étaient aujourd'hui révélées. Face à cette réalisation, la honte envahit le visage de la douce fermière. L’adonis avait déjà vu ses marques, mais elle se sentait encore laide, souillée et repoussante à les exhiber ainsi. Déjà, elle s’imaginait sous peu être repoussée, abandonnée, ou laissée pour compte à cause de toutes ses empreintes acquises dans le premier tome de sa vie.
Heureusement, le puceau sut rapidement quoi faire: il la retourna sur le dos, échangeant ainsi de place avec elle, ce qui lui changea instantanément les idées. Elle était aimée, désirée et c'est tout ce qui comptait.
Son souffle court amplifié par le poids de son amant contre elle revenait aussi vite qu’il était parti. La Québécoise ne se sentait plus aussi lourde. Elle se sentait légère, sans peur ni appréhension. Elle était prête. Prête à se faire caresser, bercer et cajoler par cet homme respectueux qui l'aimait.
Madame mouton passa de nouveau ses mains sur la musculature du dominant, laissant libre cours à la suite des choses. Elle voulait de lui et lui d’elle. Ce soir, ils gouteraient à un brin de bonheur, un brin de ce que la vie aurait toujours dû leur donner. Ils liaient leur destinée et, avec un peu de chance, leur sang en cette nuit où la lune éclairerait leurs ébats.
Tous deux torses nus, la femme était allongée sur la couche et regardait avec avidité son partenaire. Elle le voulait, le désirait et se l’appropriait déjà des yeux, l'agrippant des hanches pour l’approcher des siennes. Une question pour le moins stressante subsistait toutefois toujours dans son esprit : comment allait-il la préparer ? Il ne pouvait tout le même pas la prendre à sec. . . La jeune mère n'avait malheureusement pas eu beaucoup d'exemple en la matière lors de ses expériences précédentes, et avait encore un peu peur, car elle savait que Pavel, lui, n'avait juste pas d'expérience du tout. . . Achievement Unlocked ! Succès ! Tu as accompli un défi : Dédier un post entier à la sexualité avec d’autres personnages. Tu peux désormais disposé de l'icône ci-dessus à ta guise pour afficher ton accomplissement ! |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Sam 25 Oct - 15:03 | |
| '' J'allais pas laisser Pavel en suspens au dessus d'une rousse même pas majeure ''
Pavel Ivachko | Le Russe surplombait sa compagne, admirant la vue de ce visage si chaleureux, avec ces yeux qui le dévoraient et qui faisaient fondre son cœur. Son corps était aussi très agréable à regarder. Un corps de femme, malgré son jeune âge, et qui portait déjà des cicatrices qui n'auraient jamais dû être là. Ces dernières ne dérangeaient pas Pavel, du moins dans le sens physique. En revanche, ses sentiments protecteurs faisaient en sorte qu'il avait vraiment envie de retourner dans l'Ancien Monde, s'il le pouvait, et de venger sa douce fermière en arrachant le coeur de ses bourreaux et en les leur faisant manger. Mais pour le moment, il y avait plus important à penser...
Tout d'abord, malgré qu'il soit d'un âge assez avancé, il ignorait encore tout du sexe et de ses secrets. Une sorte de monde à part, sur lequel il venait de débarquer. Christophe Colomb découvrait l'Amérique... Et devant le corps nu d'Emilie-Anne, Pavel ne savait pas trop quoi faire. Son membre s'était déjà mis au travail, et il était prêt. Mais l'était-elle aussi? Le Russe sentait un peu de stress en elle, ce qui le faisait hésiter. C'était sûrement dû au fait qu'elle n'avait jusque-là connu aucun véritable amant digne? Avec une résolution nouvelle, le chasseur voulait être cet amant.
Avec délicatesse, il enleva le pantalon de sa jolie rousse, ainsi que le sien. Les voilà, à présent nus l'un sur l'autre, avec des idées grondant de désir dans leurs têtes. Enivré par le moment, Pavel se saisit de sa virilité et, doucement, sans vouloir blesser sa moitié, voulut pénétrer la jeune femme. Il n'y avait plus d'hésitation, seulement de l'instinct pur et simple. Un instinct longtemps réprimé, mais qui faisait partie de l'homme. Son essence même, celle de ses ancêtres les plus lointains. Alors, lorsqu'il glissa lentement en elle, il put expérimenter ce qu'était le plaisir.
Lorsqu'il entra en elle, le grand Russe laissa s'échapper un soupir d'extase et de surprise, découvrant une sensation nouvelle et intense. Son visage se pencha alors vers celui d'Emilie-Anne, qu'il embrassa avec passion.
La température montait dans la pièce. Achievement Unlocked ! Succès ! Tu as accompli un défi : Dédier un post entier à la sexualité avec d’autres personnages. Tu peux désormais disposé de l'icône ci-dessus à ta guise pour afficher ton accomplissement ! |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Sam 25 Oct - 20:52 | |
| Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Émilie-Anne Larose | Pavel se voulait tendre et chaleureux, Émilie s’en trouvait d’autant plus flattée. Elle aimait tant ressentir le désir de son homme envers elle et ce qui lui fessait tant peur avant, semblait aujourd’hui pourtant possible entre les bras de cet assassin. Défunt assassin…
Comme chacune des âmes de ce village, il avait été poussé à faire des choses qu’il regrettait aujourd’hui, des choses qu’il n’aurait jamais faites s’il avait été en toute connaissance de cause. Mais aujourd’hui, son amante lui ouvrait ses bras pour l’accueillir dans une intimité propice à la création de la vie.
Bien vite, ce qui nuisait à l’action future fut retiré pour rejoindre ce qui, jadis, était sur les épaules des deux comparses. La douce moitié de ce couple compris, au regard du russe, que les marques sur son corps semblaient avoir éveillé des sentiments en lui. Elle détourna le regard et se glissa un peu plus sous lui. Elle aurait du y penser, mettre quelque chose pour les cacher, n’importe quoi. Dans l’Ancien Monde, elle aurait simplement pu mettre du fond de teint, mais ici… que pouvait-elle mettre? De la poudre de pierre? De la poudre de fleur finement moulue? Elle n’en savait trop rien. Certes, elle avait commencé à se mettre des apparats pour plaire davantage à Pavel... Un échec sensible : car bien sûr, l’homme ne s’attardait pas vraiment à ce genre de détail, et elle n’était pas une experte dans le domaine non plus.
Anne fit finalement replonger le blond dans ses yeux, le laissant se noyer dans le désir qu’il semblait éprouver pour elle. Le bonheur pointait doucement à l’entré, mais ne semblait pas connaître les bonnes manières, il ne cogna pas à la porte, n’entendit pas que la porte soit ouverte, mais força le passage en ce chemin qui devait créer la vie.
La porte fut légèrement abîmée, mais rien de tel qu’avec le dernier bourru qui avait passé par là. Pour la jeune mère, c’était évidant que cette douleur serait là. La femme se devait de souffrir pour tout le bonheur que pouvait lui apporter un enfant, mais si elle pouvait faire plaisir à l’amour de sa vie, elle ne rechignerait pas à quelques douleurs rapidement passées. Elle se força donc à réprimer une légère grimace.
La rousse avait certes été inquiète au début, mais la passion prit vite le dessus. Sans comprend pourquoi ni comment, elle commença a passé ses mains au long du corps musclé et à l’embrasser. Elle embrassait ses lèvres, son cou. Respirant au même rythme que leurs ébats, gémissant sous les mouvements de va et viens. Pavel la berçait tendrement, doucement. Il était, certes, maladroit par moment, mais il fessait progressivement naître un plaisir immense en sa compagne, un plaisir qu’elle n’aurait jamais cru possible de ressentir dans de telles circonstances.
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Ven 31 Oct - 18:44 | |
| '' J'allais pas laisser Pavel en suspens au dessus d'une rousse même pas majeure ''
Pavel Ivachko | Pavel n'avait encore jamais ressenti un tel plaisir durant sa vie. Plus encore que le plaisir de tuer qui s'était emparé de lui dans sa prime jeunesse, ce qu'il était en train de faire en ce moment provoquait passion et excitation. A chaque mouvement de va et vient, sa timidité d'abord présente fut peu à peu remplacée par une sorte de confiance. Il se mit à gagner en assurance, à chaque coup. Hésitant, il se mettait en confiance, et, tout en embrassant tendrement sa bien-aimée, continuait à donner et recevoir du plaisir de la jolie rousse. Avec ses mains d'homme, il parcourut avec curiosité et envie le corps nu de son amante, s'arrêtant sur ses mamelons. Il les caressa, les pelotant avec vigueur.
Petit à petit, il commençait à accélérer le rythme, s'enhardissant de sa nouvelle expérience acquise. Sa respiration s'accélérait à mesure que ses coups redoublaient d'intensité. Sa respiration était lourde, presque animale. Posant ses yeux sur sa jeune femme, Pavel murmura quelques mots en russe, qu'Emilie-Anne ne put malheureusement pas comprendre, étant trop inaudibles. Mais "Я люблю тебя", en russe, était une formule bien particulière... L'équivalent d'un "je t'aime" sincère. Et c'était le ressenti du chasseur; des sentiments nouveaux l'animaient. Plus que son envie de la protéger, plus que son envie de la rendre heureuse, il était à présent animé d'un désir plus profond; il voulait la satisfaire. Et il allait s'en donner les moyens.
Il continuait à aller et venir, son ventre ne faisant presque plus qu'un avec celui d'Emilie-Anne. Le Russe sentit que son excitation grimpait à mesure qu'il faisait l'amour à la rousse plus ardemment que jamais. Sur le moment, une pensée lui traversa l'esprit. Une vision dans laquelle, accroupi, il s'occupait d'une myriade d'enfants en bas âge, au côté de sa compagne. Il venait de se rendre compte qu'il avait, pour la première fois de sa vie, envie d'avoir des enfants. Il ne voulait pas laisser derrière lui que des cadavres froids et des veuves éplorées. Il rêvait de pouvoir donner à cette nouvelle terre la vie... Et rendre ainsi heureuse sa bien-aimée? Il était donc doublement gagnant!
Il sentait de plus en plus son paroxysme arriver, espérant pouvoir satisfaire les envies de sa jolie québécoise avant les siens. Mais la première fois n'est jamais la meilleure sur le point de vue de la longueur... |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Sam 15 Nov - 20:47 | |
| Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Émilie-Anne Larose | La douleur envahis le corps de la jeune femme: elle la connaissait cette douleur, cette douleur qui lui rappelait la profanation. Cette douleur, elle l’avait vécue dans les bras de Gervideo: une sensation déplaisante et plus puissante que celle qu’elle vivait en ce moment. Contrairement à ça, ou plutôt ses premières fois, la jeune rousse ne ressentait pas le besoin de fuir à tout prix, ou encore de se débattre, et elle ne ressentait pas de honte , mais plus tôt une sorte de satisfaction.
Bien que Pavel lui eut fait un peu mal au début de leur fusion, le plaisir commençait à immerger son corps. Des sensations nouvelles naissaient et la faisaient soupirer de plaisir et gémir par moment. Heureusement, les lèvres du russe vinrent sceller celle de sa compagne, emprisonnant dans cette étreinte les souffles coupables de leur enlacement.
La sueur perlait sur la musculature puissante du dominant, coulant le long de ses muscles définis par des années de combat et de travail. Sous l’effet des rayons de la lune, la sueur scintillait comme des millions de petites étoiles bleues et donnant la vision claire à son aimer qu’il était pas un assassin, mais plutôt un ange descendu du ciel pour l’emporter avec lui dans un monde de merveille. Après tout elle n’arrivait toujours pas à croire que ce grand chasseur, admiré par plusieurs femmes du village, soit avec elle. Elle la femme profanée et déjà mère d’un bâtard, d’un enfant non désiré, d'un enfant qui aurait fait fuir bien des hommes. Elle, la femme qui n’avait aucun charme et qui était tailladée de partout, blessée dans son âme comme dans son corps. Cette femme qui avait peur du feu, peur de la mort et peur des hommes. Comment avait-il pu vouloir prendre le temps de l’apprivoiser et de l’aimer? Émilie n’y comprenait rien, mais elle remerciait toute entité supérieure, que ce soit un dieu ou encore une étrange force que l’on pourrait appeler karma ou destin, pour ce miracle inopiné.
La mère se laissa donc bercer par les vas et vient de son amoureux, par ses caresses et ses baissés. Vient un temps où elle ne pensait plus à rien. Elle ne faisait plus alors que vivre le moment présent. Remontant ces jambes autour des reins de l’étalon et retenant sa nuque avec l’une de ses mains, elle le força à aller plus profondément en elle. De son autre main, instinctivement, elle commença à caresser ses épaules et son dos. Comme elle pouvait l’aimer. Elle était si heureuse de l’avoir rencontré dans ce monde. Ici. Ils allaient pouvoir prospérer ensemble, fonder une famille, vivre leur amour au vu et au su de tous. Dans l’autre monde, quand bien même ils se seraient trouvés et aimés, les risques auraient été grands pour qu'ils puissent consumer leur flamme ,influencée par leur environnement, Anne aurait au mieux pu passer pour son jouet, exactement comme elle l’avait été pour son employeur et tyran: Gervidéo.
Les sensations extrêmes qu’Émilie-Anne ressentaiet finirent vite par avoir raison d’elle. Une déflagration électrique venant du bas de son ventre remonta tout au long de sa colonnevertebrale. Parcourant son ventre, sa poitrine et se terminant par ses extrémités, elle la fit exploser, resserrant l’étreinte charnelle, libérant la cyprine trop longtemps gardée en elle. Un gémissement plus puissant que les précédents franchit ses lèvres . Les muscles crispés par cette décharge de plaisir, elle resserra son étreinte autour de son homme pour l’empêcher de ressortir de sa caverne intime. Il lui fallut ensuite quelques secondes pour se remettre et pour reprendre conscience après cette vague de joie immense. Quelques moments plus tard, elle relâcha son étreinte, couverte de sueur tout comme l'était son compagnon. Cette sueur qui s’entremêlait aux fluides corporels des deux jeunes gens, tout comme le mélange fusionnel de leur amour commun, de leur joie, de leur proximité.
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Sam 29 Nov - 15:00 | |
| '' J'allais pas laisser Pavel en suspens au dessus d'une rousse même pas majeure ''
Pavel Ivachko | Il faisait chaud, et moite. La chaleur semblait monter, à l'instar de l'intensité des sensations du Russe. Il sentait que cela allait venir. Il en était ivre de désir, et il semblait perdre la tête. Jamais il n'avait connu une sensation aussi intense. C'était presque celle qu'il ressentait en tuant, mais en mieux. Et celle-ci, au moins, ne coûtait la vie à personne. Non, au lieu de prendre une vie, il allait en donner une. Une joie immense parcourait le corps de Pavel, alors qu'il continuait ses va-et-vient. C'est alors qu'Emilie-Anne émit un gémissement plus fort, resserrant l'étreinte de ses jambes sur les hanches de son homme. C'en était trop pour le Russe, qui sentit alors l'excitation le submerger, alors qu'un liquide chaud se frayait un chemin. Avec un grognement sourd et long, il libéra sa semence dans une jouissance extrême.
Ne bougeant plus, Pavel respirait un peu plus fort, même si sa condition physique l'avait empêché d'être hors d'haleine. Il avait une main posée sur la joue de sa compagne, et l'autre sur sa hanche. Son étreinte se relâcha, et il sut qu'il pouvait alors se retirer. Une sensation de sérénité absolue traversait le corps du Russe, gonflé par l'amour que les deux amants venaient de consommer. A présent sur le dos, le regard tourné vers Emilie-Anne, il lui caressa les cheveux doucement, un sourire amoureux sur son visage. Ses joues étaient encore rouges, et il parla en français, roulant les "r" à la manière slave:
"Je t'aime, Emilie-Anne."
Puis, en anglais cette fois-ci, car c'était plus compliqué que deux mots, il continua, son sourire disparaissant et son visage redevenant sérieux, voire un poil inquiet:
"Je t'ai vu détourner le regard lorsque j'ai regardé tes cicatrices. Je te le répète, tu n'as pas à avoir honte de ça. Des salopards t'ont fait du mal, et si je le pouvais, je reviendrais dans l'Ancien Monde leur arracher les couilles. Mais toi, tu n'as rien fait."
Enfin, il rajouta après un petit moment de silence, et avec un sourire charmeur sur le visage:
"Et puis... Je trouve ça plutôt sexy, sur toi."
Il continuait de caresser doucement la joue d'Emilie-Anne, s'étant rapproché. |
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Sujet: Re: [X] Crossing the line Dim 30 Nov - 22:22 | |
| Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Émilie-Anne Larose | Maladroit, voilà ce qu’était le Russe qui venait de rependre la semence en ce champ fertile qu’est la femme. Il avait de pures intentions, il cherchait à réconforter la belle rousse qu’il caressait doucement de ses grandes mains usées par le travail, mais il ne semblait connaître aucune base de son esprit.
Des mots d’amour il n’était pas question, il avait fait l’effort de parler dans la langue maternelle de la Québécoise, mais la suite avait été honteuse aux yeux de cette dernière. Émilie-Anne baissa les yeux, évitant un regard gris de son amant, elle évita de croiser ses yeux emplis de colère et à la fois de tristesse. L’homme aurait tant voulu la protéger alors qu’elle était encore innocente, la protéger de ces mégalomanes inhumains qui prenaient leur prochain comme un futur jouet, un être sans intérêt, comme s’ils étaient les dieux de l’endroit, les dieux de l’univers, les grands créateurs…
D’une de ses mains, elle alla toucher l’une de ses cicatrices, frissonnant en revoyant brièvement les actes qui avait porté à leur apparition. Elle culpabilisait, culpabilisait de s’être laissé faire, ne fournissant aucun effort pour s’échapper, emprisonnée dans cet esprit qui accompagnait tout le peuple. Un peuple comparable aux bêtes qui ponctuaient le bruit de quelques insectes nocturnes par quelques bêlements. Un peuple de mouton, des moutons dont les bergers étaient les Anghel et à l’instar de la petite famille de fermier. Les tyrans désiraient, quand il était temps de récolter la laine, que seuls les bergers aient chaud et qu’ils se confortent dans son pouvoir en abattant une bête supposément malade pour éviter qu’elle ne contamine les autres, comme les rebelles contaminaient supposément l’esprit des gens.
Pavel réussit tout de même à se racheter et à redonner confiance à la pauvre brebis qui se trouvait à ses côtés. Pavel n’était qu’à demi mouton, à vrai dire, il tenait même plus du chien de berger que du bouc, mais qu’il soit l’un ou l’autre, il était dangereux et protégeait ardemment la petite brebis.
Le cœur réconforté par ses paroles, elle se sentait de nouveau mise en valeur, digne du chien de berger, et même si leur nature était contraire, l’un carnivore et l’autre herbivore, réunie avec lui en cette nuit.
Contrairement à ces habitudes, elle ne vient pas se coller légèrement contre le Russe. Non. Elle alla se lover doucement dans ses bras, rapprochant son corps encore chaud de leur ébat de sorte à épouser complètement toutes les formes de son partenaire, puis elle lui soupira un merci en russe.
Tous deux emboîtés – bien qu’un peu moins que cinq minutes plus tôt– Larose tendit le cou pour venir chercher les lèvres si douces de son amant et l’embrassa avec passion, plongeant ses yeux bleus dans ceux de celui qui roulait ses R de telle façon que des frissons de plaisir parcouraient le corps de la jeune fille à chaque fois qu’il daignait lui parler en français.
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Sujet: Re: [X] Crossing the line | |
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