Sujet: pia helsen •• elle vit tranquille, sous la neige noire Mar 5 Mai - 15:35 | |
| Invité
Invité | PIA ELSE HELSEN Je viens d'un pays que personne ne connait et dont personne ne se soucie. Pourtant, me voici.
Sexe : féminin
Âge : vingt-quatre ans
Origine : groenlandaise
Nationalité : groenlandaise
Langues parlées : groenlandais, danois, bases d'anglais |
• Pseudo Hors-Jeu appelez moi ZIZI ! c'est mon vrai pseudo irl, en plus. mais vous pouvez tout simplement m'appeler par mon prénom, izia.
• Avez-vous bien lu les règles ? « [Tralalalallalah - Loeva] » ... wait what
• Où avez-vous découvert Terra ? pour vous dire je ne me souviens plus du tout ! je suis une des premières inscrites au début du forum, mon personnage c'était je crois... Katheleen quelque chose, une tarée aux cheveux roses, n'importe quoi. et puis cet après-midi j'ai repensé à ce chouette forum dont j'aime vraiment beaucoup le concept et l'idée d'un bestiaire tout ça. je vous ai cherché, et je vous ai retrouvé, vous avez fait un bon bout de chemin ! je voudrais essayer de revenir, car même si je ne suis plus si active qu'avant dans le rp avec mes études, je reste quand même là et faire du rp me plait beaucoup c:
| Mon reflet I’ve just met you, I don't know you, tell me what I see. What do you see ? Here, let me tell you. What you see is, for some, beauty, for others, nasty. What you see, is me. Tu te promènes, non, en fait, tu rentres chez toi, pressé de pouvoir te mettre au chaud. Derrière toi se trouvent encore les traces de tes pas dans la neige noire. Tu renifles, bvvr quel vent. Mais tu vois déjà que la neige par ici est plus grise, plus claire. Bientôt elle sera blanche, comme avant. Car tu rentres au village, tout au centre de ton pays natal. Et bientôt, tu vas passer devant la première maison. Cette maison, tu la trouve magnifique. En fait, tu aimes tout dans cette maison. Tu n'y est rentré qu'une fois, mais même. C'est une belle ferme familiale, de briques et de bois, plantée là depuis toujours, il te semble. Il n'y a dedans qu'une seule personne, une femme de ton âge, solitaire. Mais toujours, toujours souriante. Tu hâtes le pas, mais dévie un peu de ton chemin. Maintenant tu aimerais la voir. Pia. Tu la trouve belle, et tu aimerais l'aider, elle qui vit seule avec son troupeau de rennes. La neige sous tes bottes est presque blanche, tu te tiens juste devant le portail. Elle est là, à une dizaine de mètres, sur son grand renne noir. À peine plus habillée que toi, et pourtant elle est là, dehors, depuis longtemps, tu le sais. Elle surveille son troupeau, un grand bâton taillé à la main. Elle a les mains fines, délicate. En fait, tout son corps est svelte, elle n'est pas particulièrement grande, mais fine, et musclée. En même temps, elle en fait des choses, dans une journée. Elle n'arrête pas. Elle se retourne et t’aperçois, elle descend de sa monture et lui donne une petite tape sur le flanc, il s'en va vers ses congénères. « Aluu Sven ! » te dit-elle de sa voix douce, légèrement enrouée. Tu reconnais ta langue natale, qui est aussi la sienne, tu la salut en retour et passe par dessus la barrière. Vous discutez. Son visage est ovale, doux, elle a les yeux légèrement bridés, comme les inuit d'autrefois. Ses longs cheveux noirs sont tressés, et tu sais qu'ils sont fins, tu les as déjà vu détachés, ils sont légèrement ondulés et encadrent bien son visage. Pour l'avoir déjà croisé beaucoup de fois en rentrant de la chasse, tu sais qu'elle change d'ailleurs souvent de coupe de cheveux. Mais ça lui va toujours bien. Elle a un style coloré, qui rappelle les vielles photos de tes ancêtres. Et tu sais qu'elle fait elle-même la plupart de ses vêtements, tu la trouve bien rigolote ce soir. Elle te raconte sa journée, tu la regarde dans les yeux, ses jolies prunelles bleues sont toujours habillées d'une étincelle de bonne humeur. Soudain, le silence s'installe. Vous n'avez plus grand chose à vous dire. Et puis... Et puis tu te penches soudain vers son visage, tu l'embrasses. Elle se laisse faire, te rend même le baiser en fermant les yeux, ses longs cils chatouillent tes pommettes. Tu te permets de passer ta main dans sa nuque. Elle est si douce. Ses lèvres, sa peau, ses cheveux, sa façon d'être. Elle te réchauffe le cœur. Elle te prend la main et vos bouches se séparent. Elle est belle même quand elle rougit. Ce soir finalement, tu resteras ici. Mon caractère Believe me, I’ll listen, I want to know. Then listen, I'll tell you who I am. I'll even teach you what I've been taught.
Pia est tout d'abord d'apparence très amicale. Elle n'est aucunement timide et adore faire de nouvelles rencontres, créer des liens, même se faire un ennemi l'amuse ! Enfin, après l'avoir énervé, bien sûr. C'est également une personne qui met beaucoup de volonté dans ce qu'elle entreprend, et qui mène toujours un projet à terme, peu importe combien de temps cela peut lui prendre. Elle est peut-être d'ailleurs... un peu trop têtue, parfois, et difficile à raisonner. Quand elle est sûre de quelque chose, elle l'est. Mais toujours de bonne humeur, très autonome, elle est très active et peut faire beaucoup de choses différentes en une journée, car elle est très bien organisée. Néanmoins, malgré son sourire, Pia cache bien son jeu. Elle est triste. Pas dépressive, car elle reste quelqu'un d'optimiste, mais quitter toute sa vie, son pays, son village, ses rennes, son compagnon, cela l'a beaucoup touchée. De plus, elle est orpheline depuis onze ans, et il ne se passe pas une journée sans qu'elle ne pense à ses parents. Elle n'a pas l'habitude non plus de cacher ses émotions, et laisse tout transparaitre. Colère, tristesse, dégout. Aussi, elle ne connait aucune pudeur, et cela ne la gène pas du tout de se changer entièrement devant les autres ou de se promener seins nus. Néanmoins, elle n'a jamais connu de climat chaud, elle va être très surprise pour son premier été. Et elle e comprendra pas non plus vraiment pour le soleil se lève et se couche tous les jours, car au Groenland, c'est presque comme aux pôles, le soleil n'a pas le même cycle qu'ailleurs. Les aurores boréales et le soleil de minuit vont lui manquer. Avec les enfants, elle se débrouille comme elle peut, elle les aime bien et aimerait bien en avoir. Elle a eu un petit frère, il avait deux ans de moins que elle et devait reprendre la ferme plus tard. Mais il fut emporté par une pneumonie à l'âge de trois ans. Cela non plus, Pia ne l'oubliera jamais. Par contre, vous ne l'entendrez jamais se plaindre de son ancienne vie ou de sa famille perdue, juste en parler avec une nostalgie notable et une voix serrée. Elle a apprit jeune à faire un tas de choses, et accumule différents savoirs-faire artisanaux depuis toute petite. Cela est du au fait que son village soit si petit et avec si peu d'effectifs. Tout le monde se connait et s'entraide. Chacun sait faire un peu de tout, en plus de son activité principale. Celle de Pia, c'est éleveuse. Elle avait un troupeau d'une quinzaine de rennes, dont elle s'occupait chaque jour. Elle sait les dresser au son de sa voix et les habituer à obéir à des gestes simples. Elle est également capable de dresser des animaux plus sauvages comme les chiens errants, et pourquoi pas un bébé abandonné ! D'une manière générale, elle est très douée avec les animaux. Évidemment, travaillant seule dans une ferme, elle sait en faire des choses pour s'occuper des bêtes. Mais aussi cuisiner, faire de la confiture, fumer de la viande, des champignons, conserver des denrées dans de la graisse, tanner les peaux, j'oubliais que bien évidement, elle sait transformer le lait de ses bêtes en fromage ! Mais sans hygiène stricte, cela reste difficile. Elle a tout appris de sa mère et de sa grand-mère. Tout comme tricoter, crocheter, coudre, et elle a appris de son voisin comment filer de la laine, bien qu'elle ne sache ni la teindre, ni la laver. Son grand-père lui a apprit a tailler des instruments de musique dans du bois, mais elle ne sait jouer que de la flûte. Son ami puis compagnon, Sven, lui a enseigné les bases de la chasse et la confection d'un arc et de flèches rudimentaires. Et pendant quelques mois, en échange de quelques litres de lait, elle prit des leçons chez un forgeron, qui lui enseigna diverses petites astuces et gestes simples pour manier un métal chaud. Évidemment, Pia sait donner à n'importe qui les premiers soins en cas de blessure et connait même quelques astuces de vieille dame pour soigner de simples maux. Et oui, pfiou, ça en fait des choses. Et par dessus tout ça, Pia sait vous redonner le sourire, avec sa bonne énergie, son humour, et son imagination débordante qui lui permet d'inventer toute sortes d'histoires ! Mon histoire Tell me who you are. How did you become what you are now ? I am what I am, and I'll always be. Sit beside me my friend, I will tell you what became my life.
Tu ouvres cette enveloppe. Elle est immense, épaisse, tâchée et vient d'Amérique. Honnêtement, tu te demande bien comment elle a pu atterrir dans votre boîte aux lettres. Non, c'est juste ta boîte aux lettres maintenant, c'est vrai. À l'intérieur du paquet, une lettre. Une lettre très longue, il te semble. L'écriture est bien lisible, mais petite. Et le récit est entrecoupé de dizaines de petits dessins. Tu as la boule au ventre, Sven, car tu sais qui a écrit ce que tu vas lire. C'est elle. C'est Pia. Sa voix douce résonne dans ta tête quand tu t'assieds sur votre vieux canapé plein de poussière, et que tes yeux parcourent les premiers mots. « Je pourrais te raconter mon histoire en y ajoutant des tas d'aventures, des montagnes russes sensationnelles et un soupçon de magie, comme je le fais avec toutes les autres histoires. Mais celle-ci, c'est la mienne. Je l'ai vécut, j'ai ris, j'ai découvert, j'ai souffert, j'ai même pleuré. Alors Sven, je vais tout te raconter dans cette lettre. Pas forcément aussi détaillé que dans ma tête, mais tu sauras tout. Tu connais déjà quelques passages et j'en ai vécu certains avec toi. Malheureusement comme tu as déjà du le remarquer, je ne suis plus là. Moi, Pia Else Nielsen, je suis née il y a vingt-quatre ans. Mes parents je ne sais pas si tu les connais, ils s’appelaient Emma et Søren Nielsen. Dans ma grande ferme qui est à présent la tienne si tu l'acceptes, il y avait aussi ma grand-mère et mon grand-père, que j'ai toujours appelé Am-ma et A-pa. Deux ans après moi naissait mon petit-frère, Joan. J'ai grandi calmement, et mes parents m'ont appris beaucoup, beaucoup de choses. Je suis sûre qu'il t'aurait apprécié, c'était des gens très généreux. Nous vivions au jour le jour et comme tous les autres, nous étions pauvres, mais pas moins heureux pour autant. Il y a eu de grands bouleversements dans cette maison, dans notre vie de famille. Dans ma vie. Alors qu'il avait à peine trois ans, Joan est tombé malade. Nous avons tout fait pour le soigner mais tu sais comme moi que ce n'est pas facile, dans notre pays. Il est mort d'une pneumonie quelques mois plus tard, juste avant la saison du soleil. J'avais cinq ans. J'aimais beaucoup mon petit frère, il était bien de notre famille, toujours souriant et chaleureux. Son petit visage rond d'enfant restera pour toujours dans mes souvenirs. Mes deux derniers grands-parents, eux, sont morts de mort naturelle, car ils étaient très vieux. À huit ans je n'avais plus que mes deux parents, qui étaient enfants uniques. Ma seule famille. Mais nous étions toujours heureux. La vie continue. Un jour des hommes sont venus chez nous pendant l'heure du repas. Ils parlaient anglais. Ils parlaient fort. Je n'ai pas compris un seul mot de leur échange. C'est ma mère qui m'a traduit, plus tard. Ils étaient forcés à aller travailler dans les usines qui bordent notre pays. Notre beau pays, que mes grands-parents avaient connu encore pur et blanc. Tu sais ce que je pense de ces usines... si seulement on pouvait les arracher et les envoyer couler par le fond. Pendant quelques semaines, mes parents revenaient tard le soir, épuisés de leur travail. Je m'occupais des rennes, aidée de tout le village. Mais un jour ils ne sont pas revenus. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles. C'est le seul moment de ma vie dont je ne veux pas parler. Me souvenir de cette souffrance ne m'aide à rien. Les villageois sont venus à mon secours. J'ai reçu beaucoup d'aide, et je ne pourrais jamais être plus reconnaissante envers chacun d'eux, remercie-les une dernière fois de ma part s'il te plait, Sven. Après la suite tu dois la connaitre. J'ai découvert la vie bien assez tôt, j'ai appris ce que c'est d'être une femme seule, je comptais toutes mes dépenses soigneusement. J'ai développé qui je suis aujourd'hui. Je ne voulais pas vivre dans le deuil et la tristesse, je voulais apporter, comme ma famille autrefois, du bonheur aux autres. Toi et moi nous avons commencé à nous croiser depuis que tu chassais dans la forêt à deux kilomètres de chez moi. Nous discutions, tu m'a appris la chasse, j'ai élevé un chien pour toi. Au fil des années tu as rejoins mon foyer et ma vie de tous les jours. Je t'aime. Mais j'ai du partir. Je n'ai pas le droit de t'expliquer. Mais je vais bien, ne t'en fais pas. Je te le promet. Voilà. Le reste, je le vivrai ailleurs. Sans toi... Dire cela me fait affreusement mal. Je ne pourrais jamais revenir. Mais n'oublie pas que je t'aime, Sven, je t'aime plus que tout. J'airais vécu ma vie avec toi. ... j'ai vérifié si j'étais enceinte quand je suis arrivé ici. Je ne le suis pas. Tu sais j'aurais tellement aimé pouvoir porter un jour nos enfants... Chéri, tu t'appelles Sven Helsen. Et à partir de maintenant, ce sera également mon nom. Pia Else Helsen. Le veux-tu ? P.S : Je suis désolée d'avoir pris la première pièce du jeu d'échec... Mais je voulais garder un souvenir de toi, Sven. Mon amour. Sois heureux, et prends bien soin du village. » Oui, je le veux, avais-tu répondu. Tes larmes mouillent le papier. Pia est partie. Pour toujours. Jamais plus tu ne reverras son visage, ses yeux. Plus rien. Tu sèches tes yeux et prends l'enveloppe pour y remettre la lettre. Elle te semble malgré tout encore pleine. Tu regardes à l'intérieur. Pia y a glissé pour toi des photos d'elle réalisées la semaine avant son départ, il y a même une photo d'elle toute empaquetée, alors qu'elle est prête à rejoindre le Nouveau Monde. Et tu sors la suite. Des poèmes. La recette de ton plat préféré. Des instructions sur chaque renne du troupeau. Un bonnet tricoté. Tu pleureras tout l'après-midi, perdu dans les photos, les papiers.____________________________ En vérité, Pia n'a pas vraiment eu le choix. C'est limite si l'on ne l'a pas tirée hors de son village. Elle ne voulait absolument pas partir, même pour repeupler un monde pur, qui d'un côté la fascinait. Son village, ses amis, son troupeau, tout était bien trop important. Ils sont tous si pauvres et ne vivent de rien, elle ne pouvait pas les abandonner. Qui s'occuperait des rennes ? Du lait ? Et surtout, qui serait là pour aimer Sven ... Comprenant qu'elle n'avait en réalité pas le choix, Pia a prit tout ce qu'elle a jugé important à ses yeux, et naturel. Sa gamelle en bois, dans laquelle elle prend tous ses repas. La photo unique qu'il lui reste de ses parents, pliée en quatre dans sa poche. Son couteau, que jamais elle n'oserait quitter, car il appartenait à son grand-père, ainsi que son bâton. Un grand morceau de bois sculpté et orné par ses soins, dont elle se servait pour guider le troupeau. Et enfin, cette fameuse pièce d'échec. Sven voulait tailler dans des bois de rennes tout un jeu d'échec. Il n'avait encore fait qu'une seule pièce, un simple pion. Pia n'avait pas pu s'empêcher de le prendre. Elle le garderait toujours avec elle. Ces bibelots, elle ne voudra jamais s'en séparer. pour le nouveau monde elle emporte donc tout ceci : • son bâton sculpté • une couverture de lin • du tissus au mètre • deux mètres de corde • son couteau • sa gamelle en bois • 1kg de viande séchée • 2kg de farine de blé • la photo de ses parents • le pion d'échec en corne • |
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Sujet: Re: pia helsen •• elle vit tranquille, sous la neige noire Mer 6 Mai - 12:26 | |
| je suis une actrice qui connaît le jeu qui ne lui fut jamais écrit
Lena M. Oliver | Comme je te l’avais mentionné sur la CB, la seule chose qui me chicotait au début était le manque d’explication quant à comment elle se retrouvait en contact avec le docteur et pourquoi elle se voit trainer chez lui de force. Après, comme l’histoire est écrite sous la forme d’une lettre, il est normal qu’elle n’ait pas donné trop de détails. En ce sens, l’histoire respecte le contexte et la raison n’est finalement pas si importante : on voit le potentiel de Pia tout au long de la fiche et avec son statut d’orpheline, elle est une candidate idéale aux yeux de n’importe quel agent d’Oliver. Ce n’est pas difficile d’imaginer quelqu’un de zélé profiter d’un concours de circonstances quelconque pour la trainer avec lui. Autrement le caractère, la description physique et l’inventaire sont parfaits ! Ta fiche était très agréable à lire et très originale dans sa forme. C’est avec plaisir que je te valide ! J’ai bien hâte de voir tes futurs Rp ! Bon séjour, Loeva |
| | | pia helsen •• elle vit tranquille, sous la neige noire | |
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