Sujet: Le chat et la souris Sam 2 Aoû - 11:58 | |
| Invité
Invité | Leane Larsson - R.I.P. Leane atterrit finalement dans ce grand champ qui semblait s'étendre a perte de vue. Assise par, terre, elle voyait a peine au dessus des hautes herbes, qui semblaient constituer majoritairement cette longue plaine, en plus de nombreux cailloux, enfin, rochers, plutôt, vu leur envergure. Elle parcourra rapidement de ses yeux bleus ce grand champ qui était la première chose qu'elle voyait dans ce nouveau monde. Oui, c'était ça. Elle était arrivée. Nouveau monde, probablement nouvelles personnes, bien qu'ici, il ne semblait pas avoir de trace de quiconque, et tout ça voulait dire nouvelle vie. Personne ne la connaissait, personne ici ne l'avait encore vue, elle allait donc tout recommencer a zéro. C'était son nouveau départ, sa renaissance, en quelques sortes. Elle était, et allait être pendant probablement un petit moment, comme un nouveau né. Elle allait découvrir le monde, réapprendre a vivre dans un nouvel environnement, qui par ailleurs, était sans technologie, elle allait se refaire un entourage.. Ceci dit, elle n'avait pas vraiment d'entourage de toute manière, avant de venir ici. C'était le début de tout. Une sorte de boule d'appréhension, mélangée a de l'excitation prit place au creux de sa poitrine. Elle posa la main dessus et inspira longuement. Il ne fallait pas paniquer. Tout allait bien aller, cet homme, le Docteur Oliver ne l'aurait probablement pas envoyée ici si il pensait qu'elle n'y survivrait pas de toute manière. Et puis, comme elle s'était dit avant de partir, ici, ça ne pouvais pas être pire que là-bas. Elle abaissa sa main, portant toujours son petit bracelet, qui avec chance s'était détendu au fil des années, y jeta un œil, et secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser a elle. C'était pas non plus le moment d'être triste. – Allons, y. souffla-t-elle. Elle se leva, attrapant au passage son sac a dos qu'elle mis sur une épaule, et regarda l'horizon, sourcils froncés, du a son air déterminé. Ou a la lumière, qui sait. Elle inspira encore une fois. Il était temps de trouver d'autres personnes. Les autres, qui, comme elle avaient été envoyés ici. C'est donc un poing fermé et un autre agrippant son petit sac que Leane se dirigea un peu au hasard, vers ce qu'elle voulait être la sortie du champ. A gauche, au loin, cela semblait être une forêt, alors, elle décida de se diriger dans le sens inverse. Peut-être tomberait-elle sur des habitations. En tout cas c'est ce qu'elle espérait. Pour l'instant ne croiser personne ne la rassurait pas tellement. Elle garda tout de même son sang froid, car, si elle ne pouvais pas rester calme et se maîtriser, elle ne pourrait pas réfléchir correctement, et risquerait de se mettre dans des situations compliquées. Et puis, il fallait qu'elle se repose. Son ventre la tiraillait énormément depuis quelques semaines déjà, et une envie de vomir l'avait prise depuis le matin. Elle supposa que cela était dû au voyage, et qu'elle avait seulement besoin de reprendre ses esprits. |
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Sujet: Re: Le chat et la souris Ven 15 Aoû - 5:54 | |
| Faire tenir l'infini dans la paume de la main, et l'éternité dans une heure
Lune Escher | Lune aimait l’été autant qu’elle détestait l’hiver. Plus l’automne approchait, plus elle sentait le stress et la presse monter en elle, car l’arrivée de la saison froide signifiait la fin de son projet secret. Depuis le début de l’été, elle s’affairait en effet à une tâche bien particulière : un bateau. Pas un gros navire somptueux, mais plutôt une pirogue bancale. Elle n’espérait pas aller trop loin avec, pour l’instant, elle voulait juste pouvoir naviguer autour de l’ile. Elle avait trouvé un très gros tronc fossilisé près d’un an auparavant, mais sculpter celui-ci se découvrit plutôt difficile et, pire, elle avait découvert trop tard que ce genre de bois flottait très mal. Elle avait cette fois trouvé un gros tronc fraichement tombé et l’avait tiré par la force de sa détermination jusqu’à un endroit sec, puis avait raclé le bois couche par couche pour lui donner la forme allongée qu’elle lui cherchait.
Elle savait qu’il lui fallait terminer son projet et trouver un moyen de l’imperméabiliser avant que l’hiver ne frappe et gorge de froid son trésor. Elle songeait vaguement demander de l’aide au village, seulement elle n’avait jamais été douée pour communiquer avec les gens. En bientôt trois ans, elle avait tant bien que mal appris quelques notions d’anglais, mais parler en général n’avait jamais été son fort. Personne, ou le croyait-elle, n’était au courant de son activité, mais pas parce qu’elle le cachait, seulement parce que personne n’avait demandé et qu’elle n’était pas portée à bavarder.
Les villageois étaient la plupart du temps gentils avec elle, mais sans plus. Peut-être était-ce que parce qu’avec toutes les activités importantes qui se déroulaient quotidiennement, les gens étaient plus poussés à former des liens avec leurs compatriotes plus bavards et donc plus facilement abordables. Moins d’effort, moins de temps à leur accorder donc plus de à mettre à profit ailleurs. Logique. Vitale. Lune pouvait comprendre et ne s’en offusquait pas, malgré qu’elle se sentait parfois un peu seule dans ce vaste monde trop vide.
Lune se baladait aujourd’hui près du champ de pierres. Elle y ramassait du blé, ou en tout cas une céréale semblable. Bien qu’elle aurait préféré s’occuper de sa pirogue, voire même toucher à n’importe quoi en rapport à la mer, elle savait qu'elle devait fournir sa juste part au sein du village. Le blé était une denrée brute rare. Étant sauvage, il était d’autant plus dur à récolter parce qu’il était mélangé à d’autres plantes. Il fallait donc se promener et le récolter tige par tige. C’était d’autant plus crucial parce que la bonne saison tirait bientôt à sa fin et qu’il était important d’en faire une bonne réserve afin d’avoir de la farine cet hiver.
Lune fut d’autant plus surprise d’assister à l’arrivée d’un nouveau pionnier : c’était la première fois que ça lui arrivait ! Après s’être ressaisie, elle se dirigea vers le site approximatif d’apparition, cherchant de son regard embrouillé de taches de lumière la nouvelle personne. Elle finit par voir cette toute jeune fille aussi blanche et blonde qu’elle était foncée et brune. L’action la plus logique aurait sans doute été de l’interpeller, mais Lune étant une femme de peu de mots, elle se dirigea simplement vers elle en silence.
La jeune fille lui semblait se diriger vers le village, aussi elle ne se sentait pas particulièrement pressée, puisqu’elles allaient probablement devoir s’y rendre ensuite de toute façon. Elle détailla de loin la petite silhouette et le joli minois de la nouvelle venue, oubliant momentanément qu’elle n’était pas bien plus grande et pas moins féminine, mais elle s’amusa le temps que ça dura à la suivre sans se faire remarquer, par contre, dès que la jeune blonde lui sembla dévier de la direction du village, elle lui imposa enfin son existence en se faufilent près d’elle et en la saluant de quelques directives dites tout bas.
- Do not go too far, campo is more to the direito, daqui. Traduction - Ne va pas trop loin, le camp est plutôt sur la droite à partir d’ici.
J’ai hybridé de l’anglais et du portugais pour le dialogue... C’est à toi de voir si ton personnage comprend ce que Lune dit ou non! Sinon j'espère que mon post te va...Je ne savais pas trop comment commencer, alors j'ai juste essayé de combler le vide d'un an que j'ai laissé filer :/ |
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Sujet: Re: Le chat et la souris Ven 29 Aoû - 4:43 | |
| Invité
Invité | Leane Larsson - R.I.P. Après encore quelques pas, un nouveau haut le cœur beaucoup plus violent lui noua la gorge a tel point qu'elle crut qu'elle allait tomber dans les pommes. S il y avait bien une chose qu'elle n'aimait pas, c'est être malade, ou du moins, mal physiquement. Et là, c'était vraiment le cas. Prise d'un espèce de vertige, elle s'arrêta quelques secondes avant de repartir dans une direction différente de celle qu'elle contait suivre au départ. Il fallait qu'elle trouve un point d'eau. Pourtant, ce n'était pas une chaleur digne de la canicule, mais pourtant elle avait chaud, très très chaud. Tant que sa tête la tournait. Ayant quelques connaissances en médecine, elle tenta de réfléchir rapidement a ce que pouvait être ces symptomes, a quoi ils pouvaient correspondre. Peut-être étais-ce somatique, le temps de s'acclimater a un nouvel environnement, dans un nouveau monde. Ou peut-être était-ce simplement, comme elle se l'était dit quelques minutes plus tot, juste le contre-coup de ce voyage un peu violent, quand même. Ceci dit, ces symptomes pouvaient aussi correspondre a une maladie telle que la gastro, par exemple ! Mal au ventre, vomissements... Bizarre. Aurait-elle attrapé froid ? Elle plissa le nez et remonta la fermeture de son blouson. Nous n'étions pas non plus en plein été alors vallait mieux ne pas tenter le diable. - Do not go too far, campo is more to the direito, daqui.En une grande inspiration de peur et un sursaut, Leane se retourna vivement, pour tomber nez a nez a une jeune femme qui finalement ne devait pas être bien plus vieille qu'elle, si ce n'était aussi vieille qu'elle. Elle se calma finalement, posant sa main sur sa poitrine en signe de soulagement, et l'observa pendant quelques secondes. Non, elle ne devait pas être beaucoup plus vieille qu'elle, cependant, physiquement, on pourrait les comparer au ying et au yang. Elles étaient complêtement opposées. Leane, ce du a ses origines Suédoises avait une chevelure très blonde voire blanche et sa peau, elle aussi était pale, et elle ne portait que des vêtement passe-partout. En même temps, selon les recommendations du Docteur Oliver et les livres de survie, porter des vêtements trop voyants pourraient nuire. Ne souhaitant pas spécialement mourir dévorée par un animal dangereux trop attiré par un t-shirt jaune canari, elle n'avait donc prit que des vêtement passant inaperçu. De toute manière, Leane n'avait pratiquement que ça dans sa garde robe, des vêtement qui passent inaperçu. Si il y avait quelque chose qu'elle ne voulait pas, c'est qu'on la remarque. Elle préférait au contraire qu'on l'oublie et qu'on la laisse tranquille. Ceci dit, lorsque qu'elle regardait sa toute première interlocutrice depuis qu'elle était arrivée dans le nouveau monde, c'est a dire, depuis une dixaine, quinzaine de minutes, ce qui, finalement est très bien, elle a quand même réussi a trouver quelqu'un, - ou tout du moins être trouvée – avant de se retrouvée perdue dans ce nouvel environnement. Son interlocutrice, donc, elle, portait des vêtements très colorés, qui malgré tout lui siaient très bien, sa peau, quant à elle, était très foncée quand on la comparait a celle de Leane, tout comme ses cheveux, bouclés et noire. Son parfait contraire. Elle relacha quand même la pression en expirant, elle n'avait pas du tout l'air méchante, et au contraire, voulait l'aider. Elle s'était exprimée dans une sorte d'Anglais, mais dont certains mots ne voulaient rien dire aux oreilles de Leane. Pourtant, elle connaissait et parlait l'anglais. Alors pourquoi ne comprenait-elle pas tout le sens de la phrase ? - I-I... I don't understand what you mean.. What's « directodaqui » ? Demanda-t-elle finalement dans une légère grimace de gêne. Traduction - Je ne comprends pas ce que tu veux dire, qu'est-ce que « directodaqui » ?
Désolée du retard, et du post tout pourri, mais pareil je recommence le RP depuis peu donc ^^' … Du coup, Leane ne comprendra qu'a moitié ce qui promet d'être marrant, voilà, j'espère que mon post ne te déçoit pas trop surtout après ta longue attente:/ |
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Sujet: Re: Le chat et la souris Jeu 4 Sep - 2:28 | |
| Faire tenir l'infini dans la paume de la main, et l'éternité dans une heure
Lune Escher | Petite souris blanche nerveuse, la jeune inconnue nageait dans les herbes hautes en regardant vigoureusement autour d'elle pour se sécuriser, mais ignorait candidement qu'au-delà de ces sens, quelque chose, ici quelqu'un, arrivait à la suivre sans se faire remarquer. Lune pour sa part ne perdait pas son temps à peser chaque pas, car elle savait qu’elle verrait où bien les périls arriver, ou bien rien du tout avant l’impact. La fatalité et la mortalité étaient des choses qu'on apprivoisait tôt, ici ; plus vite que la nature et sa faune, tout au moins.
La jeune blonde avait sursauté lorsque Lune avait enfin parlé, puis elle avait fait volteface. Plus pâle encore que Lune l'avait aperçue, la petite nouvelle frissonnait dans des vêtements trop amples, trop épais. Son visage pourtant joli était décomposé en un haut-le-cœur fiévreux perpétuel, inquiétant. Lune regrettait déjà de ne pas être accourue à la seconde où elle l'avait aperçue. Elle sentit un léger élan de culpabilité, eut l’impression d’être inutile. Son orgueil en prit d’autant plus un coup quand la demoiselle exprima son incompréhension ; le verbal avait toujours été la corde sensible de l’Africaine. Incapable de s’occuper des nouveaux, incapable de s’exprimer en général. Le doute et l’affliction pouvaient clairement se lire sur son visage. Elle du bien perdre quelques précieuses secondes à se sentir ainsi avant de rationaliser qu’il valait mieux pour elles deux ; pour la santé physique de l’une, mentale de l’autre, qu’elle s’active de suite.
Lune était de nature très frileuse, alors si la blonde avait froid vêtue comme elle l'était, à côté d'elle qui était tout juste drapée dans un châle coloré, bras et ventre nu, c'est qu'elle avait définitivement un problème. Lune savait que le docteur monocorde n'aurait pas envoyé quelqu'un de malade dans le Nouveau Monde. Elle n'était pas folle, bien qu’elle comprenait peu du domaine médical ou scientifique, elle avait entendu des gens en parler et elle était d'accord avec eux sur le fait qu’un mauvais virus pourrait causer trop de mal au Projet pour que son administrateur s'y risque. Lune ne put qu'en conclure que sa nouvelle compagne avait dû se blesser, ou bien tomber malade une fois sur place. Bien qu'elle ne l'avait pas vue se faire mal, elle savait que la piqure subtile d'une guêpe scorpion pouvait faire beaucoup de ravage, ou pire, la morsure discrète d'une vipère velue qui pouvait passer inaperçue longtemps avant le moment critique.
Elle sonda du regard la silhouette de la blonde, mais celle-ci étant trop couverte, elle ne put pas observer grand-chose… Et diable, il était peu probable qu’elle ne puisse ressentir l’effleurement intrusif d’un reptile sous ses vêtements.
Dire quelque chose, faire quelque chose. Elles allaient juste devoir rentrer au village. Lune n'aurait su quoi dire, et n'avait pas moyen de faire quoi que ce soit.
Elle mâcha quelque peu ce qu’elle allait dire ensuite. Corriger son premier énoncé aurait été un bon départ, mais elle ne savait pas trop où commencer. Des mots français fusaient dans son esprit alors qu’elle tentait d’accéder au dossier langue étrangère, mais leurs équivalents anglais restaient enfuis quelque part dans son subconscient.
-Direito! Finit-elle par répéter en pointant sa droite, soit la direction du village, après quoi elle engloba leur position d’un mouvement ample et circulaire et s’exclama : '' Daqui''. Pause. '' Le campo is over there, para a direito.'' Elle regardait la blonde avec de grands yeux enceints d’attente et d’espoir.
Un grand craquement lointain avorta la liaison visuelle ; le danger criait peut-être gare. Traduction - Le camp est par là, vers la droite ! |
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Sujet: Re: Le chat et la souris Mer 17 Sep - 6:44 | |
| Invité
Invité | Leane Larsson - R.I.P. Leane soupira. Si elle n'arrivait même pas a remarquer quand quelqu'un la suivait en filature, comment allait-elle survivre dans ce nouveau monde inconnu et sauvage ou rodaient probablement des choses pire que sa jeune interlocutrice. A cette pensée, elle fronça les sourcils, et pour la première fois depuis des semaines, une sorte de sentiment semblable au doute s'installa dans son esprit. N'aurait-elle pas du rester la-bas et affronter ? Ou juste fuir le centre de recherche ou elle travaillait ? Peut-être que finalement, elle n'avait pas été si courageuse en venant ici, et qu'au contraire, faire ce voyage était une fuite dirigée par la lâcheté plutôt qu'un «élan de courage. Elle ne savais plus tellement. Mais de toute manière, il était évidemment hors de question de faire demi-tour, maintenant, elle devait assumer sa nouvelle vie ici, s'en construire une meilleure. Et puis, pour ce fameux « demi-tour », de toute manière, elle ne pensait pas que ce fut possible. Finalement, elle leva les yeux vers la jeune femme qui l'avait suivie et tenta de se concentrer sur la conversation. C'est une nouvelle vie, après tout, et elle sera mieux que l'ancienne, alors pourquoi douter ? Malheureusement elle n'était pas la seule a douter. Lorsqu'elle regarda enfin son interlocutrice, cette dernière semblai se sentir vraiment mal, impuissante. Leane ne comprit d'abord pas ce qu'il arrivait a la jeune femme, qu'avait-elle ? Soudain, un éclair de compréhension se faufila dans les iris si clairs de la petite suédoise qui se mordilla durement la lèvre, légèrement embarrassée. La jeune femme avait du mal a se faire comprendre et en plus Leane lui avait fait remarqué qu'elle n'avait rien compris. Ce devait être plutôt frustrant. Un nouveau frisson la parcourut, accompagné d'une douleur assez importante dans le bas ventre, douleur qu'elle balaya pour reprendre le fil de sa conversation. - Em... You can call me Leane, and you ? What's your name ? Demanda-t-elle, histoire de briser un peu la glace. Faire les présentations aiderai probablement a les mettre plus a l'aise. En réalité, elle avait une multitude de questions qui lui semblaient bien plus intéressantes et importantes comme tous les endroits d'ici, la faune, la flore, les maladies possible, les conditions météorologiques, les saisons, elle voulait savoir si c'était comme chez elle ou non, elle voulait tout savoir maintenant, mais mieux valait faire petit a petit. Déjà, si elle trouvait grâce a la jeune brune un endroit ou dormir sans risques, ce serait pas mal. Il ne fallait pas brusquer les choses après tout elle venait juste d'arriver. Finalement, la jeune femme en face d'elle sembla réfléchir a quelque chose a dire, mais avait l'air d'hésiter. Leane la regarda donc, lui montrant qu'elle avait toute son attention. Il fallait qu'elle fasse un effort pour essayer de comprendre, tout de même. Cette fois, elle allait rassembler toutes ses maigres connaissances en autres langues, analyser, et comprendre , elle pouvait y arriver, ou au moins allait-elle essayer de comprendre le sens global de la phrase grâce aux mots anglais. - Direto. Aucun mot Anglais ? Leane tenta vainement d'analyser le mot, mais heureusement, la brune accompagna sa parole d'un geste évocatif. Réprimant un soupir de soulagement, Leane compris que finalement, il fallait se diriger vers la droite. Cependant, même après une jolie tentative de la demoiselle de lui faire comprendre « daqui », Leane ne compris pas. Sens global. Il fallait au moins qu'elle comprenne le sens global. - Le campo is over there, para a direito.Ok, la elle avait compris le sens global. La fille savait ou était le camp, et si Leane avait bien enregistrer le sens de « direito », ce devait être par la droite. Avec un peu de chance la jeune femme allait l'y conduire, parce que Leane risquait probablement encore de se perdre. Et elle se sentait pour l'instant pas assez en forme pour marcher pendant des heures. - Ok.. Can you take me to the camp ? I dont want to l get lost... And.. Where can I find water ?Traduction - D'accord, peut-tu m'emmer la bas ? Je ne veux pas me perdre... Et ou pourrais-je trouver de l'eau ? |
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Sujet: Re: Le chat et la souris Sam 18 Juin - 19:00 | |
| Faire tenir l'infini dans la paume de la main, et l'éternité dans une heure
Lune Escher | Lune comprenait Leane plus que Leane ne la comprenait elle. Ça ne sortait pas de l'ordinaire, mais c'était un bon début.
- Lune. Répondit-elle tout sourire à la présentation de la blonde, en portant sa main sur sa gorge.
Suivant sa demande, elle la conduit vers le village, mais pas sans lui avoir tendu la gourde d'eau qui pendait sur sa hanche. Elle l'avait observée boire en presse, le mouvement de son cou, les gouttelettes échappées sur son menton, puis les couleurs qui revenaient sur ses joues pâles. Lune en était un peu rassurée : finalement, elle était peut-être juste fatiguée et déshydratée. Elle aurait amplement de quoi combler ses besoins une fois arrivée au village. En se faisant vite, elles y seraient en moins de deux heures.
Le voyage fut d'abord silencieux, puis un peu plus agréable alors qu'elles développaient l'effort de se comprendre. Au final, Lune aura appris que la jeune fille était norvégienne et qu'elle avait fait des études en médecine. En contrepartie, la blonde savait que Lune venait d'un village de pêcheur et qu'elle souhaitait construire un bateau pour pouvoir appliquer son expertise.
Elle l'aura invitée chez elle le temps qu'elle puisse avoir sa propre habitation. Elles étaient en bon terme, et Lune adorait la voir rire... Au fil du temps, elle fut très triste en la voyant se dépérir à cause de sa grossesse forcée, puis mourir en couche. |
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Sujet: Re: Le chat et la souris | |
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