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MessageSujet: Jardin d'Éden Jardin d'Éden EmptyDim 20 Déc - 21:15

Je suis mère des terres fertiles, j'accueille en mon sein celui qui y chasse
Féminin

Émilie-Anne Larose

Émilie-Anne Larose
Jardin d'Éden
Été an 4



Un potager était devenu nécessaire à la vie du village, trouver tous les légumes dispersés aux quatre vents était une tache bien trop longue pour nourrir un village qui comptait désormais plus d’une vingtaine de personnes. La jeune fermière avait déjà commencé un champ bien banal ou elle y avait regroupé les quelques spécimens de plante comestible qu’elle avait pu trouver.

Les plantes comestibles avaient été trouvées soit par chance, pas essaie erreur ou encore par l’observation de l’alimentation du gibier. C’est ainsi que le premier champ de la jeune mère, un champ ordinaire, avait été colonisé par une plante bien connue dans le village : les Caeruleus tuberosum. Cet aliment est aussi nommé... patate puisque se tubercule indigène ressemblais trait pour trait à la patate terrestre.

À cette tige était venu s’ajouter un blé a la couleur rouge, récolter avec une patience de moine dans le champ de pierre ou des individus poussais çà et là. Peut après, on avait trouvé des sortes de pois dont la gosse était en forme de poire et aplatie aux sphères nutritives éparse.

Bien d’autres avaient suivi, des légumes racines pour la plupart, mais aussi des sortes de tomates mauves couvertes de rayures blanchâtres qui poussaient sur une tige épineuse. Comme si un rosier donnait des tomates aux couleurs étranges après avoir produit ses fleurs. En plus de ces tomates, avait suivie une étrange céréale dont les grains juteux et triangulaires se tenaient attachés à la tige en une ligne bien serrée.

Bien d’autres légumes avaient complété la collection, mais la femme du chasseur avait dû apprendre à la cultiver. Bien des plants étaient morts ; mauvaise irrigation, trop prêt d’autre plant prenant les mêmes minéraux, trop de soleil, etc. Grâce à des notes détailler et à sa connaissance de l’agriculture, elle avait tout de même réussi à en cultiver plusieurs. Les plants ne produisaient pas à pleine capacité, mais c’était toujours mieux que rien.

Le temps était toutefois venu de produire une culture durable et qui éreinterait moins Miss Larose, car, il fallait bien se l’avouer, Pavel n’était pas d’une grande aide et toutes les raisons étaient bonnes pour s’éviter cette corvée. Pour ajouter a sa, le village ne cessait de grandir, d’ailleurs plusieurs enfants étaient venus au monde récemment, et sans outil agricole de qualité ou encore d’animaux suffisamment forts et domestiquer pour tirer une laboureuse il serait impossible pour la rousse de fournir le village. Priorisant sa famille, elle avait peur que le reste du village devienne jaloux de ces avoirs et s’en prenne a elle ou encore à ces enfants, ses précieux trésors qui ne devait pas connaitre la perversité de l’homme.

Durant deux ans, la paysanne avait compilé de nombreuses informations dans un petit herbier. Cet herbier, elle l’avait construire grâce aux précieuses instructions de Terrence. On pouvait y lire des informations pertinentes sur la culture de chaque plante : taille moyenne, lieu de croissance en sol naturel, meilleur moyen de cultiver trouver à cette date, résultat des diverses expériences de culture, moment de floraison, couleur, forme de racine, produit comestible, comment couper les tiges et les feuilles, comment transplanter et bien d’autre information.

Il fallait dire que la culture était devenue une passion pour rousse. Ce lien ainsi créé avec la nature lui permettait de réfléchir à l’ avenir et de soigner son âme toujours tourmentée par les ombres du passé.

Désormais, elle voulait quelque chose de mieux qu’un champ traditionnel. Certes, cette démarche serait longue et arrachant, mais elle porterait fruits. Émilie-Anne avait en tête de construire un champ fait de butte. De long sillon dont elle n’aurait pas besoin d’ajouter constamment de l’engrais pour aider la croissance de ses plants. Mais elle aurait besoin d’aide.

Émilie n’eux pas de difficulté à trouver de la coopération de la part de son amant, la simple allusion au fait qu’elle était enceinte suffit. De plus, cela changerait bien au grand blond d’abattre des arbres au lieu d’animaux vivants, ces derniers en remercieraient leur protectrice.

Lorsque le fier chasseur était au loin, sa douce dame se permettait de creuser des trancher. Ces creux seraient futurement transformés en butte, mais les troncs ramenés y étaient étendus avec des feuilles mortes et le foin qui n’était ni propre à la consommation des moutons ni propre à l’usage d’hygiène pour ces mêmes créatures.

Cette couche d’agent ligneux se décomposerait doucement, aider de divers moisissure, insecte et bactérie. Les déchets produits par ces organismes pourraient alors être utilisés par les plantes cultivées sur la butte. De plus, les branchages permettaient une certaine rigidité a la structure pour éviter l’érosion ou encore l’affaissement de ce précieux lieu de culture.

Après plusieurs semaines, lorsque le milieu de l’été arrivait, Anne avait complété cette première étape sur la totalité de ses champs. Grâce à Pavel, elle avait évité quelques problèmes, comme sa perpétuelle sérénade : Je suis qu’une faible incapable. Les nombreuses tortures qu’avait subies la carottée pour l’amour de son fils, avaient laissé plusieurs séquelles qui avaient grandement affecté sa force physique.

L’étape suivante fut de recouvrir le tout d’une bonne couche de compost et de fumier. Cette étape pris un mois complet, mais s’avérait nécessaire pour que la terre soit riche, mais aussi pour aider les branches et autres déchets biologiques à se dégrader. Bientôt viendrais des boites ou les gens pourront composter leur déchet – car ici, sur cette terre vierge, aucune plastique au métal ne pouvait assombrir se composte et tout objet était précieux – permettant ainsi de concentré les déchets qui, de nos jours ne semblais ne pas vraiment servir a quelque chose.

La dernière étape fut de recouvrir le tout d’une bonne couche de terre. Quelque 10 centimètres de terre peu paraitre peu, mais cela représenta de nombreux voyages pour les deux femmes. Parfois, Théodore, Pavel, Olivier et quelque autre personne du village viennent aider, mais la tâche fut accomplis en grande majorité par Pilar et Émilie-Anne.

La tâche fut colossale. Plusieurs mois avaient été nécessaires. À un tel point que les premiers signes de l’hiver se fessaient, presque sentir. Les feuilles n’avaient pas rougies et la température n’avais pas non plus pris un coup de froid, mais on voyait bien les oiseaux qui partait vers des cieux meilleurs, signe que notre continent était plus grand que nous le croyons et que, si nous étions sur une ile, elle n’était pas la seule.

En ce temps changeant, que la rousse aurait appelé l’été des Indiens, les gens se préparaient à l’apparition de la neige. Les tortues avaient été une dure épreuve pour tout le monde, mais leur chair avait été fort utile lors de ménage du village, empêchant les chasseurs de prendre cette excuse pour fuir, mais aussi avait été mise à la réserve. Leur carapace avait aussi été utilisée pour bien des choses, un toit d’abris, de bols et de contenants divers.

Aujourd’hui, la mère tenait ces deux derniers et contemplait le nouveau champ. Certes, elle continuerait à cultiver le champ voisin, un champ plat et traditionnel, mais ce nouveau champ permettrait de fournir une bonne partie du village à partir de l’an prochain. Il était trop tard pour commencer des cultures et les vêtements d’hiver étaient à faire avant les premières neiges. De plus, les laines prélevées au printemps sur les moutons devaient être lavées avant que le temps ne devienne trop froid. Il ne serait pas aisé de le faire une fois l’eau du lac à 4 degrés Celsius.

Bien sûr, Madame Larose allait proposer à Pilar de commencer son apprentissage à ce sujet. Devenues amies par de longues heures de travail commun et plusieurs heures de détente en bonne compagnie, les deux femmes passaient beaucoup de temps ludique ensemble. Pour la Québécoise, cela était d’un soulagement inexplicable et elle voyait en cette femme une amie, une complice, mais aussi une élève attentive. Mais ça, c’est une autre histoire…

Achievement Unlocked ! Jardin d'Éden OK8Ysu1
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MessageSujet: Re: Jardin d'Éden Jardin d'Éden EmptyMer 23 Déc - 17:07

Je suis le son que personne ne fait, je suis l'ombre dans la nuit, et le vent dans tes cheveux
La Faune

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