Sujet: [D] Le nectar et l'ambroisie Mer 6 Mar - 11:43 | |
| Pionnier
Teva Riddell | Début printemps C’est par une mouche particulièrement étrange que je fus piquée ce matin-là, au sens figuré on s’entend, que je décidai de partir vers l’est afin de m’enquérir de cet endroit où les plantes poussaient bistournées et arquées. En ces temps encore frisquets de l’année, je n’espérais guère voir proliférer plus que quelques ronces dégarnies et une clairière dépouillée de ses ornements à feuilles. Peut-être que, ne sait-on jamais, quelques surprises m’attendraient au détour. Or, plutôt que d’agir sous l’urgence de ce caprice, je pris mon mal en patience pour la seule raison que mes plans furent bouleversés. Il y avait plus nécessaire que cette exploration pour la survie du village et je du me résigner à faire quelques tâches ici et là au gré de besoins plus pressants.
Ainsi, ce ne fut qu’en plein midi que je fus dispensée des tâches qui ne requéraient aucunement mon expertise d’herboriste – lire botaniste- et que, j’allais enfin pouvoir cesser de prendre racine et partir à l’aventure. C'est pourquoi je m’empressai de me rendre à mon abri – celle de Gavin- afin de préparer tout le nécessaire à une expédition de reconnaissance. Je pris mon sac et y entassa, encore une fois puisque cette fois-ci il trainait un peu partout, mes fusains, mon herbier ainsi que ma bourache*. Je n’avais qu’à saisir un des paniers qu’avait confectionné ce cher médecin du Nouveau Monde et je serais enfin parée.
Je me vêtis de long pantalon et de mocassin montant paré à l’éventualité de marcher parmi les herbes hautes.
Diantre qu’il en avait confectionné de ces petites et moins petites choses depuis mon arrivée! Ces paniers peuplaient une bonne partie de l’abri, duquel j’occupais le temps que le manteau blanc parte du sol, et entravaient quelques fois mes mouvements. Heureusement, nous avions eu la brillante idée des les classer et de les empiler dans un coin. Bon, je m’égare… Je m’emparai donc d’un panier et je sortis de l’abri en direction du centre du village. C’est alors, comme pour contrarier une fois de plus mes plans, qu'on me colla une besogne à accomplir tandis que je me marcherais vers l’est : recueillir du nectar s’il y avait déjà eu, par miracle, quelques effloraisons. Puis, comme si ce n’était pas assez suffisant de modifier mes plans, on me colla une personne pour m’y accompagner. Avait-on si peu confiance en moi? Oh, je sais… Ce devait être une précaution contre ma faible nature, j’étais prête à le jurer. M’enfin, j’allais devoir faire équipe bon gré, mal gré.
C’est ainsi que je du attendre qu’on me présenta ladite personne avec qui on m’obligea à faire équipe. Je n’étais plus d’humeur et j’avais toujours été une personne taciturne malgré ma grande nature philanthrope.
J’en profiterais sans doute pour y trouver quelques plantes nectarifères et quelques célastracées*.
- vocabulaire:
bourache: Gourde en cuir que l’on utilisait en voyage. célastracées: famille de plantes à anneau nectarifère qui comprend le fusain. [/b]
Dernière édition par Teva Riddell le Jeu 7 Mar - 0:22, édité 2 fois |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Mer 6 Mar - 16:00 | |
| Doctor Of Broken Hearts
Lorenna Campbell | Ce jour là fut comparable aux autres dépourvue d'hymen et de joie. Il fut semblable à tout ceux qui remplirent ma vie, creux et insignifiant. Sans cet amour, cet hymen, ce lien que j'avais autrefois je ne pus plus me lever. Quelle raison guideraient mes pas ? Quel force me soulèveraient à l'aurore ? Aucune. Les faisceau du soleil sur ma joue ne me faisait ni chaud ni froid. Les petits plaisirs du quotidien qui autrefois animaient mes journées n’étaient plus les mêmes, ils n'apportaient aucune joie. J'étais seule, cloîtrée dans cette hutte, ce refuge fait par mes soins. Je ne sortais que pour chercher de la nourriture auprès des villageois accueillant ou encore me laver le visage dans le fleuve près de ma hutte. A force de chaque jour demander des vivre à ces villageois, j'ai sympathisé. Je n'en avais pourtant aucune envie mais ce fut ainsi. Je les identifiaient, les reconnaissaient et les saluaient chaque matin. N'étant pas doués à la chasse, j'échangeais mes services. J'étais capable de soigner ou encore ramasser des plantes. Il y a peu j'ai su tisser des vêtements, couvertures et courtepointes avec d'autres choses nécessaire et rudimentaire pour les temps rudes. Ces derniers jours je ne pus m'empêcher de penser à lui, mon amour d'autrefois alors quand vint enfin le soleil , j'eus décidé de partir à la collecte de quelques fruits et quelques plantes pour me soucier d'autre chose. On me sollicita malheureusement beaucoup ces derniers jours et je n'eus pas l'occasion de sortir. Je devais rester aux lit des malades ou encore aider celui-ci ou encore celui-la. Ce jour là était la bonne, il n y avait aucun malade et aucune personne sollicitant mon aide. Je préparais donc mes affaires à l'avance. De grandes bottes de cuir, un short et un t-shirt. J'avais pris le soin de prendre un panier tissé que m'a offert un villageois. Dehors le temps était radieux et favorable pour la cueillaison, ensoleillé et un peu humide. Je passa la matinée auprès d'un villageois bien sympathique, nous parlions de tout et de rien tandis que nous lavions respectivement nos linges dans le fleuve. Heureusement celui-ci ne connaissait pas particulièrement le Dr.Olivier. J'évitais ces personnes qui connaissaient bien autrefois le Dr.Olivier. Je ne supportais pas vraiment leur présence, ils avaient beau être sympathique cela ne changeait rien. Ces gens me rappelaient toujours ce meilleur ami, ce scientifique, ce docteur si sympathique. J'aurais au fond voulu ne jamais le connaître, même si c'est pour être morte à l'heure qu'il est. J'aurais préféré être traité comme un traître, être tué que d'avoir fait sa connaissance. Il est sûrement trop parfait. Après cette matinée qui m'avaient particulièrement enjouée, je me vêtis de mes habits confortables pour la cueillette et m'apprêta à partir. On m'aperçut alors et on m'ordonna de recueillir le nectar d'une certaine fleur reconnaissable à sa forme et on me donna un récipient en terre cuite. Sa ne me dérangea pas plus que sa jusqu'au moment où on m'annonça que je devais faire équipe avec une certaine personne. J'avais beau depuis mon arrivée ici supporter la compagnie des autres et être devenues sociable, je ne supportais réellement pas collaborer dans un travail avec les autres. Je me fis à l'idée et rejoignis la dite-personne. Je la salua amicalement d'un bonjour et nous partîmes alors en direction de la clairière. Achievement Unlocked ! Succès ! Tu as accompli un défi : Dédier un post entier à la flore. Tu peux désormais disposé de l'icône ci-dessus à ta guise pour afficher ton accomplissement ! |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Mer 6 Mar - 20:54 | |
| Pionnier
Teva Riddell | C’est alors qu’elle vint se présenter à moi que je forçai un petit sourire se voulant amical et suivit cela des rudiments de la politesse. Je me présentai à mon tour, tout aussi brièvement qu’elle : « Moi, c’est Teva…» De la sorte, mon caractère taciturne devait sans doute laisser une impression amère en bouche à plus d’un. Soit! Les gens pouvaient bien penser ce qu’il voulait de moi, je n’avais jamais aimé m’étendre dans les méandres des conversations d’usage et j’avais bien l’impression que cela ne changerait pas. Aujourd’hui, j’allais donc devoir m’appliquer et faire un être plus social de ma personne.
Je la considérai un instant puis je décidai qu’il ne fallait pas s’éterniser plus longtemps au village si nous voulions pouvoir vaquer à nos occupations le plus tôt possible. Alors, sans même dire un mot, je me mis en route vers notre destination ultime qui serait, j’osais l’espérer, une route de tout au plus une heure. À mon grand bonheur, la température s’annonçait plutôt clémente pour ce qui restait de notre journée.
En mon esprit, ce tenait un débat moral : serait-il plus acceptable de lui faire la conversation? Cela rendrait-il le voyage moins déplaisant pour cette compagne dont on avait, peut-être, forcé la main pour qu’elle m’accompagne dans cette tâche pourtant si simple? Ah, jamais n’arrêterait ce genre de questionnement dans ma tête. Peut importe la situation ou le moment de la journée, je ne savais que me poser mille et une questions. C’est avec effort sur moi-même, et après plus de 20 minutes de marche, que je finis par prononcer quelques mots :
« Are you into casual talking or more into technical and meaningful talking? » *
Cette question n’avait nullement un caractère personnel, mais elle clarifierait cette situation lourde de silence. Elle avait au moins le mérite d’aller droit au bu et venait mettre au clair, dès le départ, si je devais m’efforcer de faire lui faire la conversation ou si je devais simplement me contenter de m’exécuter à la tâche qui nous avait été confié.
À peine plus de quelques secondes après que j’eus posé ma question, mon regard fut attiré par plusieurs petites formes à couleur criarde au niveau du sol. Rapidement, j’identifiai ces formes : c’était de jolies fleurs. Avions-nous déjà répertorié cette espèce? Je m’arrêtai donc brusquement et je fouillai dans mon sac afin de découvrir si cette fleur s’y retrouvait.
Je m'étais accroupie afin d'apporter mes yeux plus près de leur niveaux pour bien détailler le tout si elle se trouvait abscente de mon magnifique herbier. Et puis, je me dis que Gavin apprécierait peut-être un spécimen....
Je la cueillit donc.
Event: Vous décidez de cueillir une jolie fleur orangée ! - traduction:
Êtes-vous plus dans les conversations décontractée ou plus dans les conversations techniques et significative?
- Actions jusque là...:
- aider le village à des petites tâches - rassembler le necessaire pour une expedition - se faire demander d'aller chercher du nectar -se rencontrer -partir (marcher) vers la clairière -20 minute de marche, puis une question -decouverte d'une plante - repertorier dans l'herbier et cueillir un specimen
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Dernière édition par Teva Riddell le Ven 8 Mar - 15:10, édité 2 fois |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Jeu 7 Mar - 0:28 | |
| Je suis le son que personne ne fait, je suis l'ombre dans la nuit, et le vent dans tes cheveux
La Flore | |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Sam 9 Mar - 9:51 | |
| Doctor Of Broken Hearts
Lorenna Campbell | « I don't know. » Je ne savais pas. Qui étais-je ? La question me hantait, m’obnubilait. Je ne suis plus recluse, je ne suis plus misanthrope, je ne suis plus associable. Que suis-je ? Un être vivant, capable d'avoir des sentiments. Envers qui ? Envers le village, juste le village. Qu'est ce que je veux ? Aider la vie ici, faire de mon mieux. Qu'est-ce que je voulais autrefois ? La reconnaissance du Dr.Olivier. Je ne l'aime donc plus, je ne sais pas. Je ne sais plus rien. Je suis perdue. Je sais qu'au fond je l'aime encore, je sais que dans la partie la plus sombre de moi il reste des choses de lui. Il me reste ses sourires, ses rires, ses paroles et tout ce qui vient de lui. Il y a une partie de moi qui lui appartient encore. Je ne peux pas quitter son étreinte, je ne peux quitter cette étreinte qu'il a sur moi. Sa fait peur, est-ce de l'amour ? J'éprouve tant de crainte envers cet amour, tant de peur. Ce ne peut pas être de l'amour. JE VEUX QU'IL PARTE ENFIN ! Je n'en peux plus. Sa fait mal, je sais que je ne le reverrais pas. Je veux me concentrer sur le village. Je veux juste aider l'humanité. Je veux l'oublier. Je ne dois me concentrer sur qu'une seule chose, le futur. Je ne dois plus remuer le passé, à quoi cela sert-il ? Ils vont mourir de l'autre côté. J'ai eu la chance de survivre. Je fais partie de ce Nouveau Monde, de cette nouvelle humanité. Il faut que j'aide les autres, que je participe à la continuité de notre espèce. Je dois juste accomplir ma mission, oublier qui je suis, oublier ce que j'étais. Je pose le panier à terre. Mes mains agrippent le pot de terre cuite, le serre. Je dois juste faire ce qu'on m'a dit de faire. Je cherche la fleur en question, longuement. Je l'aperçoit alors dans un arbre, non loin, je pars la cueillir. Je continue à en ramasser ainsi 5-10 minutes. Mon pot est vite rempli. « I'm tired. I don't know who I am, i don't know what I want or what I need. » Alors, épuisé je m'allonge dans l'herbe, non loin de la jeune fille. Je laisse lentement mes jambes pratiquement nues dans l'herbe fraîche, je sens la rosée du matin, la pluie qui était tombé récemment. Mes sens s'éveillent et mes bras s'allongent. L'odeur de l'herbe fraîche parvint jusqu'à mes narines. Lentement, mes yeux se ferment, je ne dors pas. J'observe juste ce qui m'entoure dans le noir, les yeux fermés on sent mieux. - S'allonger dans l'herbe |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Jeu 14 Mar - 17:50 | |
| Je suis le son que personne ne fait, je suis l'ombre dans la nuit, et le vent dans tes cheveux
L'Espace | Vous vous allongez dans l'herbe : Oh ! Ce nuage a la forme d'un lapin ! |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Jeu 25 Avr - 13:19 | |
| Pionnier
Teva Riddell | À croupetons, je détaillai donc à grand trait cette petite merveille qui se trouvait sous mes yeux et me replongea dans mon herbier afin d'y repérer ce petit bout de plante. Toutefois, après avoir tourné et retourné les pages de mon calepin, je n'avais trouvé nulle trace de cette fleur. Ainsi, devant moi se dressaient de petites fleurs à la corolle étoilée juchées sur de longues tiges ramifiées et je m'empressai de les rendre éternelles dans ce qui ferait un jour partie des ouvrages de référence du Nouveau Monde.
J’observai avec minutie chaque détail de ce bouquet de fleurs aux formes stereomorphes me rappelant toutes, à l’unité, des petits soleils. En forme de trompette, elle me rappelait les Epimedium warleyense du premier monde. Ces fleurs, dont les pétales étaient disposés en rosette, poussaient généralement en sol calcaire et pouvait vivre jusqu’à sous les -15 °C . Contrairement aux Epimedium warleyense, ces fleurs-ci arboraient cinq pétales orangés en rayons vis-à-vis d’étamines turquoise et les feuilles n’étaient pas agencées en forme d’étoile. Je cogitai ainsi un instant au sujet de sa ressemblance réelle avec cette espèce puis je me dis qu’elle ressemblait peut-être plus à un parnassie des marais (de l’ordre des célastracées) bien que ces dernières ne poussaient qu’en été et qu’elles étaient généralement blanches. Dans elle me rappelait un peu les spéculaires alors que sa corolle étoilée me rappelait davantage les Orpins âcres de l'Ancien Monde. Ayant détaillée la fleur et sa plante, une question me vint à l’esprit : était-elle tout aussi comestible et aromatique que cette dernière? Cependant, la prudence me dicta d’attendre au moins d’être de retour au village avant d’en faire le test.
Après avoir examiné cette plante dans son entièreté, mon humeur acerbe du matin, ayant fait place à un plaisir d’ordre intellectuel, avait tracé sur mon visage un sourire discret. Dès lors, je me sentis plus légère. Je jubilais presque et je n’arrivais pas à en identifier la source. Ce ne fut que lorsque mon croquis fut terminé et que les premières notes d'observation furent achevées que j'en extirpai un spécimen de terre, racines et terre incluse, et le transplanta dans un des petits pots de terre cuite que l'on avait apportés.
Je me levai donc et alla rejoindre Lorenna qui s'était allongé au pied d'un arbre non loin d'où j'avais été si absorbée par ces petites fleurs féériques. Tient, nous pourrions sans doute l'appeler poudre de fée étant données de ses couleurs joyeuses et de ses étamines poudreuses. je remarquai rapidement que son panier était déjà remplis de spécimen de ce dont nous étions venu ici pour.
« I see you found what we were here for. We can go back to the settles`s camp then, shall we?»
- vocabulaire:
stereomorphes: En forme de trompette, tubulaires comme les gloire-du-matin, les pétunias, les jonquilles et les fleurs de nicotine. Epimedium warleyense( ou fleurs des elfes): Cet Epimedium forme des touffes laches de feuillage persistant vert moyen, teintées de rouge, en mars-avril, puis en octobre-novembre. Les fleurs orange cuivré aux pétales intérieurs jaunes, avec de courts éperons, disposées sur des tiges graciles, apparaissent bien au-dessus du feuillage. Cette fleur des elfes supporte assez bien la sécheresse une fois installée. étamines: l'organe mâle de la reproduction chez les végétaux supérieurs ou angiospermes. Elle se compose d'un filet et d'une anthère au sommet, portant elle-même les loges qui produisent et contiennent le pollen. Spéculaire: ou miroir de vénus. wiki en dit: C'est une petite plante assez poilue, aux tiges ramifiées, aux feuilles alternes oblongues légèrement gaufrées, aux fleurs mesurant environ 2 cm, à corolles en étoile, groupées en panicules lâches, aux sépales dentés. Le fruit est une capsule. Orpin Acre: image |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Jeu 2 Mai - 8:34 | |
| Doctor Of Broken Hearts
Lorenna Campbell | « Yes. » Redeviens comme autrefois, celle que tu étais avant de penser à lui. Redeviens celle qui était sociable et gentille. Je lui souris, me relève et quitte l'herbe fraîche, ce cocon si douillet. Je lui adresse un signe de la main. Lentement, je me penche pour ramasser mon panier. Je jette un coup d'oeil rapide aux alentours. Puis j'entendis un bruissement de feuille, non loin. Je reculai donc d'un pas, comme surprise. Le bruissement ne s'arrêtait pas. Il semblait de plus en proche, je pouvais désormais voir les feuilles bouger non loin. Je me retournais donc et adressa une parole envers ma nouvelle connaissance. « You should pray if you believe in God. » Tandis que j'essayais de garder mon calme, je vis un regard derrière les buissons. Devrais-je prier ? Devrais-je croire en Dieu ? Dieu n'existe pas, c'est idiot. Seulement dans ces moments là j'aimerais avoir quelque chose auquel m'accrocher. C'est dans ces moments là qu'on a besoin d'avoir une chose qui ne peut pas nous décevoir, une chose inconnue et supérieure. J'aimerais croire en la vie après la mort ou encore la réincarnation. Malheureusement je suis rationnelle, terre à terre et ceci ne me convient pas. Alors je prie, je prie pour la jeune fille à coté de moi. Si je dois mourir autant mourir avec honneur et mourir en ayant voulu sauver quelqu'un c'est déjà bien. Le buisson bouge encore, ne crie pas. Je ne dois absolument pas crier. Si c'est une bête elle prendra peur et nous sautera dessus, si c'est un homme il se demandera pourquoi j'ai crier. Reste rationelle, reste calme. Une bête sort du buisson, c'est un loup. Il nous montre ses crocs acérés terrible. C'est alors que je met à coté de la jeune femme et que je lui prend le poignet. Je lui lance un regard digne d'un des héros de films d'horreur. Je lui lance ce regard qui voudrait plutôt dire : Court. |
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Sujet: Re: [D] Le nectar et l'ambroisie Dim 5 Mai - 16:43 | |
| Pionnier
Teva Riddell | Dès que je lui demandai si elle désirait retourner au campement, sa réponse ne sut se faire attendre et ce fut bref : oui, elle était d'accord pour qu'on y retourne. Alors, elle se penche et ramasse son panier, débordant de ces fleurs que nous devions venir cueillir pour l'arsenal pharmaceutique de l'hôpital, puis elle se tendit soudainement. À peine aux aguets et encore ivre de ma découverte, disons euphorisée, je ne comprenais pas ce qui provoquait en elle un stress soudain. « You shoud pray if you believe in god. » Ces paroles me paraissèrent insensées puisque je ne comprenais pas d'où elle vennaient et pourquoi elles sont arrivées là. Cependant, je la vois s'agiter et son anxiété soudaine me prend aussi à la gorge; je l'interroge furieusement du regard, puis regarde dans la direction où s'est figé son regard. Un loup! un loup qui nous montre que ce territoire est le sien. Lorenna me saisit soudainement le poignet, me jette un regard effaré, qui me crie : Cours! D'une main, je tiens le panier contre moi, puis de l'autre je retiens celle de Lorenna; je n'ai pas pris le temps de penser s'il était mieux de courir de moi-même ou s’il était mieux de courir en tandem. Tant pis, je cours et je traîne cette femme qui est mon aînée dans ma course folle. Je ne sais pas par où je m'en vais, mais je fuis. Nous courons à en perdre l'haleine vers cette direction inconnue, vers l'infini et plus loin encore. Il me semble que l'on s'éloigne de plus en plus du campement, mais qu'importe puisque nous devons semer ce loup. |
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